Souffrance!

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Souffrance!

#0 Posté le par scarlet80

Bonjour,

Je vient de découvrir ce site et j'ai décidé d'écrire. Je vous écrit parce que ça ne va pas du tout et que je n'ai personne à qui parler. Je croit bien être en train de toucher le fond. J'ai besoin d'aide!!!! JE vous explique un peut ce qui ce passe et si vous avez des solutions faites -moi les parvenir s.v.p. ... je n'en peut plus.
Alors voilà... Il y a 2 ans je suis tomber malade. Une immense douleur au niveau du bras gauche. Les médecins on fini par diagnistiquer une plexopathie brachiale (maladie neurologique qui fait fondre tout les muscles de la région ciblé). J'ai du arrêter de traailler durant presque 1 ans et j'ai fait beaucoup de physiothérapie. Par contre, la douleur n'est jamais parti. Je suis retourner au travail durant un peut plus d'un ans en me disant que la douleur finirais par partir. J'ai jouer a la super women et j'ai fait croire a tout le monde et à moi-même que j'Allais mieux. Mais il n'en était rien. La je vient de retomber en conger de maladie, je N'en pouvait plus pusque j'ai un travail très physique. Je suis tomber en dépression et des troubles de boulimie et d'anorexie que j'arrivais a contrôler sont revenue. JE n'en peut plus de vivre dans ce corp de douleur. JE veut vraiment mourrir..... je ne voit aucune autres façon de ne plus ressentir cette douleur qui me hante depuis 2 ans sans arrêt. Le seul endroit ou je suis bien c'est au pays des rêves et j'Aimerais bien y rester pour toujours.
S.V.P aider-moi. Je n'en peut plus. La seul chose qui me retient c'Est mon fils de 7 ans à qui je ne voudrais pas faire subir le suicide de sa mère mais cette idée est de plus en plus présente et je ne sais plus quoi faire.

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Message #9

#9 Posté le par dadu1
Vous avez de la chance d'avoir un conjoint qui ne se triture pas le cerveau et qui en fait est un complément plein de bon sens à votre personnalité.
N'essayez pas de trop disséquer votre vie, et essayer de trouver des solutions simples à vos problèmes.
Vous pouvez dire à votre conjoint que vous l'appéciez et qu'il est d'un grand secours pour vous qui avez de temps à autre des désirs de mort à cause de votre souffrance.
Je suis sûre qu'il vous apportera encore longtemps un grand soutient.

Un gros merci à vous!!!

#8 Posté le par scarlet80

Bonjour,

JE vous écrit pour vous remercier de votre appuis. Tout ces messages d'encouragement me donne la force de continuer encore un peu. J'ai fait des démarche pour voir une psychologue au clsc mais on dirait bien que c'Est très long dans notre système de santé. Ca fait maintenant 1 semaine que j'attend et que je suis sans nouvelle. Je trouve cette attente très dure car j'ai vraiment besoin de ce service le plus rapidement possible. Je n'ai personne à qui parler. Il y a tant de choses que nous ne pouvons pas dire au gens qu'on aime. Mon conjoint est un peu comme mon humoriste personnelle. Il me fait du bien avec sa bonne humeur et sa joie de vivre. Je n'ai donc vraiment pas envi d'apporter la dimension du drame que je vie dans mon couple. Bien sur il est au courrant que je souffre constamment mais il ne sait pas que je pense constamment à mourrir et que j'Ai de nouveau des problèmes d'anorexie et de boulimie. Je sait que je devrait le mettre au courrant de ce que je vie pour qu'il puisse me comprendre et m'aider mais je croit qu'il m'aide plus en ne sachant pas tout le coter dramatique je ma vie. Comme ça il garde sa bonne humeur et me fait du bien avec sa joie de vivre. Quand je le regarde je l'envi au plus au point. Il ne se pose pas de question existanciel sur sa vie et n'est pas constamment en bataille avec la vie pour survivre contrairement a moi qui passe mon temp à me psychanalyser. Ça ne vas pas .......
Merci encore pour tout ces beau encourragement. Continuer è m'en envoyer si vous en avez envie. Vous me faite beaucoup de bien.

je vais bientôt mourir

#7 Posté le par Personnel

J'aime bien ce site, les gens qui donnent des conseils, ce partage généreux et gratuit.
Tu vois, parfois ce n'est pas grand chose. Mais si tu restes en vie, tu nourris des âmes. Actuellement, par ton partage, tu nous permets tous de donner un sens à notre vie par le fait même de pouvoir te donner un peu de support. On se sent tous valorisés par ça. Un jour ce sera ton tour d'en encourager d'autres.
C'est le vécu de chacun, le fait d'avoir vécu des épreuves, qui nous donne des forces et le fait de pouvoir partager nous renforcit davantage et nous fait comprendre bien des choses. Rien que ça pourrait être une raison de continuer à vivre, en plus de tout ce que tu va découvrir dans ton avenir.

Je pense à une chanson pour toi, si tu as l'occasion de l'écouter, sois attentive aux paroles, c'est : Les gens sans importance, auteur Yves Duteil.
J'ai perdu un ami par suicide il y a plusieurs années et cette chanson me fait penser à lui et à l'effet catastrophique que son départ a pu faire autour de lui.
Seulement le fait d'être, d'exister, ta seule présence pour ton entourage est importante. Surtout pour ton enfant. Personne n'a besoin de faire de si grandes choses pour être apprécié. "Faire de grandes choses" c'est bien relatif pour chacun.
Pour certains, c'est gagner une course internationale, pour d'autres c'est réussir à marcher quelques mètres en deux heures, s'ils ont des problèmes de déplacement.
Il faut simplement se mesurer selon nos caractéristiques personnelles et actuelles. Changer nos défis quand notre corps change et tout ce qui s'engendre dans notre capacité morale et intellectuelle.
Va te promener dans un centre d'achat, la semaine, quand les personnes âgées vont magasiner. Assis-toi et regarde-les. Elles ne sont plus productives au sens du marché du travail et de la compétition, mais leur présence nous est si chère !
Elles ont mal partout dans leur corps, elles aussi, mais prennent un moment à la fois. Leur vie est différente, mais elles sont là et c'est une richesse pour nous.
Physiquement, j'ai des maux genre arthrose aux articulations et sclérose à la hanche, et une activité qui me fait du bien c'est d'aller me baigner et faire de petits exercices dans l'eau avec des planchettes ou "spaghetti" flottants. C'est un moment de plaisir. Puis, si tu as la chance d'aller dans un bain tourbillon, ça fait du bien aussi.
Essaie de relaxer, plus tu stresse à combattre, pire c'est.

Parles-en à ton médecin et même un 2e s'il le faut. Si tu fais ce que tu peux en tant qu'humain, laisse aller pour le reste et relaxe. Un jour tu va mourir, c'est certain. Mais ne précipite pas les choses; le temps que tu es en vie, tu peux apprendre des choses dans ton coeur. Moi je suis croyante mais sans religion et quand j'ai fait ce que je pouvais en tant qu'humain, je demande au divin de me supporter. Et souvent il se passe quelque chose de bon dans ma vie. Tout simplement, pas besoin d'être compliqué.
Bonne chance ! Bon courage !

'je vais bientôt mourir'

#6 Posté le par carpa

Bonjour Scarlet..,

Que de bons conseils venant du coeur et de l'âme, que vous avez reçues !

Il faut du courage pour vouloir mourir, mais il en faut encore plus pour vouloir se battre et vivre !

Je crois qu'au fond de vous, votre plus grand besoin et désir, est de moins souffrir...!

Il y a sûrement moyen d'atténuer cette douleur physique qui vous amène à cette réflexion ultime.

Personnellement, j'ai dû passer par là, comme plusieurs.

Il y a 10 ans, l'on m'a diagnostiqué, Fibromyalgique et Fatigue chronique!

Au début, je n'y comprenais rien. Je me disais que ça passerais ces douleurs constamment présentent dans mon corps. Ça m'a pris du temps pour comprendre que non ! Ces syndrômes font partis de moi, de mon corps, de mon être et j'ai dû apprendre à vivre avec. De plus, il à plus de 5 ans, j'ai perdu une amie très précieuse à mon coeur et ce fut le gouffre total ! Mais vous voyez, je suis encore sur terre et je suis vivante !

Je vous avoue que ce n'est pas toujours rose, mais il faut penser et ce demander pourquoi tout ça nous arrives à nous. J'ai compris tout au long de ma thérapie ( un peu plus de 4 ans), que j'avais le choix. Celui de vivre où de mourrir. J'ai cherché des buts à atteindre, et je m'y suis accroché. J'ai banni de ma vie les choses et les gens qui ne me comprennait pas et ne me respectait pas. J'ai apris à ne plus être une super women. À respecter et écouter ce que mon corps me démontre, et je m'en porte mieux.

Nous avons tous un but précis ici-bas, il nous reste à découvrir lequel !

Vous aussi, vous avez à accomplir quelque chose de spécial. Premièrement, être près de votre enfant et trouver votre but, votre voie!

Courage ma chère, vous y arriverez et vous serez fière de vous, je vous le promets !

Je suis en pensées avec vous.

Sincèrement

Carpa

Message #5

#5 Posté le (anonymement)
N'acceptez pas d'anti dépresseurs, car le problème n'est pas là. Il faut d'abord réduire la douleur.

Mais c'est quoi ce commentaire?!??! Les anti-dépresseurs agissent dans la régulation de la sérotonine et tout, et sont parfois essentiels a la personne si elle veut s'en sortir. La meilleure solution est oui, de supprimer sa douleur physique, mais il y a autre chose qu'elle exprime par cet appel a l'aide : la souffrance intérieure, psychologique. Le meilleur remède est les anti-dépresseurs + psychothérapie... Personne ne peut juger du besoin d'une personne a avoir recours aux anti-dépresseurs, ils ne sont pas mauvais, au contraire... Ils aident le cerveau a accomplir une tache qu'il a de la difficulté a accomplir seul, meme principe qu'une personne atteinte de diabete qui a besoin d'insuline pour aider son organisme. Désolée, mais peut-etre que pour vous les anti-dépresseurs ne sont pas une solution et c'est un choix surement tres personnel, mais ne découragez pas les gens qui tot ou tard pourraient en avoir besoin. Merci.

Message #4

#4 Posté le par chtocre

Bonjour Scarlet,
Votre message me touche profondemment. Même si je vous dit de ne pas le faire, cela reste un choix parmi d'autre.

J'ai moi-même eu cette idée vlà quelque année et plusieurs fois même. Ce mal et ce mal de vivre me terressais chaque jour. Puis, j'ai constaté que la vie était plus forte que la mort. J'en ai parler comme vous le faite maintenant et je vous trouve très courageuse et authentique même au travers de cette souffrance insupportable de le partager.

Quand j'ai passé par là, j'ai consulté un psychothérapeute pour m'aider à passer au travers et j'ai sutout parlé à des personnes qui ont su m'entendre patienment.

J'ai réalisé au travers de cette souffrance à voir certains éléments de ma vie que je me suis refusée de voir et mourir à d'autres que je n'avais plus désormais besoins. Pour ce qui est de ma souffrance physique, j'ai pris bien soin de moi en me relaxant car j'ai constaté que plus je focussais sur mon mal plus il augmentait bien qu'il soit bien présent.

Bref, je me suis occupée doucement à faire des collages en découpant dans les revues ce qui me passait par la tête, question de déposer sur un papier ce qui se passait en moi. Je me suis obligé à sortir une fois par jour et près de la nature si possible pour me ressourcer selon mes forces et j'ai beaucoup écrit. Ce BREAKDOWN EST DEVENUE MON BREAKTHRUE. Depuis, j'ai orienté ma vie autrement et je fais des études en soins infirmiers à 45 ans. Je suis croyante et l'espoir m'a aidé.

Alors, c'est votre choix mais je souhaite de tout coeur que vous vous accrochez pour vous d'abords et votre fils.

Bon courage, respectueusement
chtocré

Réponse à 'je vais bientôt mourir'

#3 Posté le par Gypez
Salut Scarlet,
La solution du suicide n'est pas dut tout la bonne, et pourtant j'y pense souvent. Je pense aussi souvent ce que cela résoudra : dans la mesure où on ne sait pas encore très bien ce qu'il y a de l'autre côté, mieux vaux faire avec ce que l'on a plutot que "d'échanger un borne contre un aveugle". Ton problème physique est surement plus grave que le mien, mais dans la tête, on est à peu près pareil. On en a marre de tout, de cet handicap qui nous empêche de vivre comme on le souhaiterais. On en a marre des médecins qui ne font que soulager, quand ça arrive, nos problèmes. Ils n'ont jamais de réponse définitive et nous laisse toujours dans le doute. Et comme le doute nous faist passer dans le négatif, on sombre. Les gens qui nous entourent sont bien plus important pour la "tête" que n'importe quel médicament.
Il y a 5 ans et demi que je me bat pour divorcer et la phase finale est vendredi 15 septembre. Mon amie avec qui je vis depuis ce temps là, n'a fait que me soutenir et m'aider. Une grave crise vient de traverser ces jours notre couple et j'ai aussi songé à "partir". Mais plus le temps passe et plus je me dis que tous ces gens qui m'ont entouré durant ces 5 ans, n'ont pas à subir ça. Encore moins mon amie. Rien ne sera résolut par ce système. Nous n'aurons plus personne, mon amie aura perdu son compagnon et les gens que j'ai connu ces 5 dernières années, je n'ai pas le droit de leur faire ça.
C'est dur la vie parfoit, mais accroche toi, je te jure que ça en vaut la peine.
A bientôt Scarlet. On est avec toi
Jean-Pierre

Message #2

#2 Posté le par dadu1

Vivre dans la douleur sans arrêt est quelque chose d'usant.
Je peux comprendre votre situation.
Néanmoins, ne commettez pas l'irréparable.

Rien ne sert de jouer à super woman. Il faut trouver une solution.

Je sais, du moins c'est possible en France, que l'on peut se rendre dans des Centres Anti Douleur.
Là il existe de multiples façon de réduire ou de supprimer la douleur, soit par médicament, soit par implantation d'un système pouvant réduire la douleur par des ondes électriques.
Il est urgent que vous trouviez une solution. Pour cela, mobilisez votre médecin et dites lui clairement que vous avez envisagé de vous supprimer car vous ne supportez plus votre souffrance. Au besoin harcelez-le s'il ne vous prend pas au sérieux et s'il traite votre affaire avec désinvolture.

N'acceptez pas d'anti dépresseurs, car le problème n'est pas là. Il faut d'abord réduire la douleur.

Plus tard, il serait bon de trouver un autre travail, moins physique.
C'est facile de dire cela, bien sûr, mais il faut envisager une vie moins dure pour vous, sinon vous ne tiendrez pas le coup.

Je suis sûre que votre fils ne mérite pas de vivre sans sa maman. Si vous l'aimez faites au mieux, au moins pour lui qui est encore si jeune, et qui a encore besoin de vous avoir à ses côtés.

Ne perdez pas espoir
Courage !

Message #1

#1 Posté le par Niamey23

Bonjour Scarlet,

SVP, ne posez pas ce geste irréparable... Que ferait votre fils sans sa mère? N'avez-vous pas un avenir, des rêves, des buts à atteindre? Le suicide est bien sûr une solution facile, accessible pour tous quand plus rien ne va... J'y ai parfois pensé moi-même lorsque j'étais en dépression, mais je suis heureuse aujourd'hui de n'en avoir rien fait. Après des années de noirceur, je vois enfin la lumière du jour. Il n'y a rien de plus beau! Essayez d'aller vous chercher des ressources (psychologue, médecin, etc.). Prenez une médication pour vous soulager s'il le faut (souvent elle est obligatoire...). Faites des activités que vous aimez, prenez du temps pour vous, pour vous détendre, pour faire des choses que vous appréciez. N'hésitez pas à aller chercher de l'aide externe, à faire part de vos craintes et douleurs à un(e) ami(e) proche si possible. Après la mort, il n'y a plus rien. Je suis certaine que vous voulez voir grandir votre fils, réaliser des rêves que vous avez depuis longtemps. Ne lâchez pas prise, accrochez-vous à une bouée, n'importe laquelle.

Je vais attendre de vos nouvelles...

Niamey