Comme ils me manquent....

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Comme ils me manquent....

#0 Posté le par scolo

Je file un mauvais coton. Mes fils me manquent. Ils ont quitté la maison parque je leur demandais, soit de travailler ou aller à l'école mais ils ne faisaient rien de la journée. Ils ont décidé que je n'avais pas à leur dire quoi faire et sont partis en apart. Maintenant ils n'ont pas le choix de travailler. Le plus dur c'est qu'ils ne communiquent plus avec nous leurs parents. Peut-on supporter que deux garçons de 18 et 24 ans se couchent à 4 hres du matin tous les jours et se lèvent à 14h00, ne jouent qu'aux jeux vidéos et vendent de la drogue pour avoir un peu d'argent de poche ? En tout cas pour moi c'est non. Cette situation me crève tout de même le coeur.

J'ai 3 fils, celui du milieu est toujours avec nous et travaille, a une vie normale et a une copine il est bien peiné des agissements de ses 2 frères, le plus vieux et le plus jeune. À lui aussi ses frères lui manquent.

Nous les parents, on en arrache pas mal, je me demande si je ne vais pas mourir de chagrin. Je pleure pour un rien, mon mari aussi. Ils ont quitté en février dernier et la plaie ne se referme absolument pas pour nous.

Merci de m'avoir lue ! Scolo :cry:

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Message #3

#3 Posté le par bobbinette

Bon matin vous deux !
En effet, quelle réponse tres contructive pour vous la maman.
Je suis entierement en accord avec cette réponse. Nos enfants ne nous appartiennent pas....comme nous n avons pas appartenus a nos parents.
Mon fiston de 22 ans vient de quitter pour aller travailler a l'exterieur, ca fait seulement 4 jours et déja il me manque terriblement. Nous avons une superbe relation mere-fils et on se téléphone tous les soirs.
Il est tres heureux la-bas et de le voir ainsi me rends heureuse aussi.
Ils font leur vie nos enfants et on doit respecter ca.

Pour scolo, voyez le coté positif et tout ira bien.....tout a été dit plus haut et je ne fais que l'appuyer. Restez zen et occupez vous de vous maintenant.....souriez et vos fils souriront a leur tour.
Amicalement.
:)

Message #2

#2 Posté le par scolo
Wow !!! Quelle réflexion tu m'apportes-là !! Merci mille fois !! Je lis et relis cette réponse. Elle est tellement juste. Je ne sais pas si tu as une formation en la matière ou beaucoup d'expérience mais c'est remarquable. Sois certain ou certaine que je conserve très précieusement tes écrits. Merci ! Scolo :wink:

Message #1

#1 Posté le par dadu1

Que voulez vous ! Nous mettons des enfants au monde, nous les élevons, puis on les met sur le chemin de la vie, et ils finissent par partir... c'est ainsi et on n'y peut rien. Nos enfants ne nous appartiennent pas.

Je comprends que vous soyez tristes. Vous avez élevé vos trois garçons dans le "même nid" et vous n'arrivez pas à comprendre pourquoi deux de ces "oiseaux" se comportent si différemment du troisième.
N'espérez pas de réponse de ma part : je n'en sais rien.

La vie n'est pas un long fleuve tranquile et nous n'avons pas de prise sur l'avenir de nos enfants.
Vos fils de 18 et 24 ans sont majeurs. Ils peuvent aller et faire ce qu'ils veulent et vous n'y pourrez rien.

De plus n'essayez jamais de demander à votre troisème fils d'aller les voir ou de régler quoi que ce soit pour ses frères.
Laissez les tous les trois vivre leur vie.
Votre dernier fils vit de manière satisfaisante pour vous ? eh bien profitez en, et dites lui bien que vous appréciez son attitude.

Revenons en à vous.

Il serait judicieux d'abord de consulter pour demander à un médecin de vous prescrire pendant un délai court un anti-dépresseur léger.
Vous pouvez aussi accompagner cela avec une psychotérapie courte, bien ciblée sur ce qui vous arrive pour avoir un soutient moral adéquat.

A quoi cela vous sert il de pleurer et de vous gâcher vos jours et vos nuits ?
Lâchez prise. Vous ne savez pas si vos enfants reviendront un jour vers vous ou non, alors pourquoi vous ronger les sangs?
Ils ont leur chemin à faire, et visiblement ce n'est pas celui que vous avez envisagé pour eux.
Il y a peut être là quelque chose à apprendre. La souffrance n'arrive pas comme cela sans raison, dans la vie des gens. Ni pour vous, ni pour vos fils.
C'est facile à dire, me direz vous, c'est vrai : quand on est dans la souffrance on n'arrive pas à réfléchir et à voir vraiment à quoi elle nous mènera: cela viendra peut être plus tard.

Je peux comprendre que vos fils vous manquent ainsi qu'à votre autre enfant.
Si vos aînés ne veulent plus avoir de contact avec vous, vous ne pourrez rien faire.
En revanche il arrive parfois que de tels enfants désirent revoir leurs parents, mais n'osent pas reprendre contact, soit par orgueil, soit par peur d'être jugé.
Laisser donc la porte ouverte...
Organisez un anniversaire, pour vous ou votre mari ou votre fils, et invitez vos deux enfants; s'ils viennent, soyez zen. Montrez leur que vous les aimez, que vous êtes contents de les voir, mais ne soyez ni juges ni envahissants, ne posez pas de question, mais dites leur que la porte est toujours ouverte et qu'ils peuvent venir quand ils veulent.
Maintenez le diaglogue mais ne lez jugez pas et n'essayez pas de les faire changer : cela ne servira à rien.

Ne gâchez pas votre vie ni celle de votre époux par un chagrin qui ne règlera pas votre problème.
Acceptez que vous soyez différents de vos deux fils, comme vos deux fils ont accepté que vous soyez différents d'eux (c'est pour cela qu'ils sont partis) : ainsi tout le monde sera plus heureux.

Il y a tout de même quelque chose de positif dans tous cela : vos deux fils se sont pris en main et à présent travaillent et s'assument tous seuls !
Ils ont refusé le modèle familial, certes, mais en assument les conséquences.
Vous avez le droit de ne pas être d'accord, mais vous avez aussi le devoir de vous préserver, pour votre autre fils, afin qu'il puisse avoir la preuve que ses parents sont des êtres sensés, courageux, "debout" malgré la dureté de la vie.
Pour lui, sa compagne et éventuellement leurs enfants, soyez des parents et des grands parents heureux et souriants, et non des "petits-vieux" amers, résignés, grincheux et aigris de la vie !

Mesurez à présent la valeur de la vie et arrêtez de ressasser ce que vous considérez comme un échec et qui n'en est pas un.
Ne faites pas de cette affaire "le centre du désastre" de votre vie!
Après tout, vos deux fils ne sont pas morts. Ils sont toujours en vie.

Et cette vie, vous savez, est pleine de surprises, et de plus, elles ne sont pas toujours mauvaises !