se poser les bonnes questions

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se poser les bonnes questions

#0 Posté le par Arsticiel

Bonjour à tous. Ca va faire un moment que je fréquente ce forum et j'avais d'ailleurs créé deux topics déjà mais je ressens encore le besoin de venir parler de certaines choses.

J'ai 16 ans, je suis passée en 1ère Littéraire comme je le souhaitais. C'est le début de l'année et je commence déjà à me décourager, à me sentir fatiguée. Pourtant je n'ai pas plus de devoirs que l'an dernier si ce n'est pas moins, et mon emploi du temps est un vrai gruyère :o
En fait, ça va faire un an ou plus que je sens que je vis à "côté de mes pompes".
J'ai toujours été une fille introvertie et timide mais, ça ne me dérange pas. J'ai pas mal d'amis et de connaissances mais j'hésite à me rapprocher des gens, j'ai peur de me confier, et surtout je ne saurais pas quoi leur confier. Petite, j'ai souvent déménagé (5fois)
J'ai du mal à expliquer ce qui ne va pas, à chaque fois je me sens obligée de revisionner toute ma vie pour voir s'il ne s'est pas passé quelque chose. Mais quoi? Je ne vois pas grand chose à part les années de collège, mais c'est du passé, je dois penser au futur maintenant et blablabla... Bref, personne n'est vraiment disposé à entendre parler de mes petits bobos. Peut-être qu'ils croient que je demande de l'aide pour le plaisir de faire se déplacer les gens et de les voir s'inquiéter pour moi, mais il y a quelque chose pourtant! Sans ça je n'aurais pas fais de crises d'angoisse cet été, notament une crise de panique début juin, deux trois jours avant la fin des cours.
De plus l'an dernier j'avais vraiment des idées sombres. Cette année plus trop vue que je commence enfin à faire ce que je veux de ma vie, étudier dans la filière qui me plait, chanter, peut-être bientôt commencer le piano. Mais je manque de motivation pour les devoirs et pour tout, ne serait-ce qu'écrire! J'adorais ça mais maintenant je ne suis plus capable d'écrire une ligne tellement je me bloque moi-même. Plus de motivation, au fond j'ai très souvent un regard négatif sur tout, comme si tout était une fatalité, comme si ça ne servait à rien de chercher à comprendre ce qui a bien pu se passer. Dans le fond, peut-être que j'ai juste envie qu'on compatisse à mes malheurs, je ne sais pas.

En tout cas j'aimerais que vous m'aidiez à me poser les bonnes questions, et aussi à trouver des solutions à mon problème. Toute seule je patauge.

Messages récents

Message #12

#12 Posté le par Tib

Bonjour,

Pour répondre à ta question, je t 'envoie les bonnes questions que je concidère comme étant celle que je me poserais à ta place.

beaucoup de choses, sont inconscientes pour ma part. Il ce peut, effectivement, que tu es vécu des expériences qui ont fait, que tu n 'est pas très en forme à ce jour. Mais, je concidère, également, qu 'il faut prendre en compte, le facteur génétique.

Voila pour les questions que je cocidère comme étant essentiels pour répondre à ta problèmatique.

Maintenant, il y a une autre question que je me poserais à ta place.
Est-ce-que je devrais consuter un psychiatre ? Pourquoi pas. Après tout, pourquoi ne pas essayer. Il est là pour cela le psy.

Amicalement

Message #11

#11 Posté le par Plume_Seraphique
Oui, c'est d'ailleur un des seuls forums où l'on peut parler aussi librement, si ce n'est pas le seul !

Message #10

#10 Posté le par Arsticiel
Tu comprends aussi pourquoi je fais appel aux gens de ce forum :!:

Message #9

#9 Posté le par Plume_Seraphique
Et bien voilà, je comprend mieux ^^

Message #8

#8 Posté le par Arsticiel

Mon dernier post:
Ces temps-ci durant la journée j'ai le sentiment d'être tranquille, j'ignore tout le reste, mais quand je rentre chez moi tout revient et je suis triste (ex: hier matin tout était nikel et quand je rentre chez moi crise de larmes).
Quand je parle de flotter sur un petit nuage, je parle du sentiment d'être déconnectée du réel. C'est agréable et en même temps, quand je suis comme ça c'est que c'est un moment où je suis très repliée sur mon petit monde intérieur au point de n'entendre et ne voir que lui. Donc c'est pas vraiment très positif.

Trop adulte ou alors tout simplement d'une autre époque. Pour ma mère, je lui fais penser à elle quand elle avait mon âge, on se ressemble beaucoup sur ce point, sauf que j'ai l'humour en moins x'D.

Message #7

#7 Posté le par Plume_Seraphique

Euh, attend, je ne te suis plus là....tu pourrasi réexpliquer ton dernier post ? ^^

(Plus le relie ton premier message, plus j'ai l'impression qu'on a des trucs en communs... c'est fou ! j'ai aussi l'impression de ne pas être comme tout le monde enfin tout les ados, trop.... adulte ?)

Message #6

#6 Posté le par Arsticiel
Et bien, en fait, depuis là rentrée, à part un jour ou deux où j'étais complètement épuisée, je suis toujours sur un petit nuage et rien ne m'atteind, jusqu'au soir où je rentre chez moi, me retrouve face à mes devoirs, ma famille, mon ordinateur. Puis, je ne vois pas comment je pourrais parler de ce qui me passe par la tête à ces moments-là, vu que j'oublie après. C'est pour ça que je ne suis pas capable de dire avec précision depuis quand je me sens "à côté de mes pompes".

Message #5

#5 Posté le par Plume_Seraphique
Tu devrais peut-être lui parler justement... C'est bien que tu l'aides parce qu'elle vie des moments difficiles, mais quand elle va un peu mieux, je pense que tu devrais lui parler, parce qu'une amitié, ça ne marche pas que dans un sens... Et peux-être aussi le fait de t'aider, lui donnerais un sentiment de confiance, et d'utilité, si elle prétexte la moindre bourde pour dire qu'elle est stupide, le fait qu'elle puisse t'aider, avec ça tu peux lui prouver que non.
Je ne pense pas que le fait qu'elle ne sache pas quoi dire n'est pas forcément une barrière, simplement le fait qu'elle soit là, pouvoir vous détendre ensemble, aller au ciné, à la mer (bon là, c'est pas forcément la période :s)...
Par exemple moi quand une de mes amies pleure, la seul chose que je trouve à faire c'est de sortir un truc stupide pour la faire rire parce que je ne sais pas gérer cette situation. ^^
Moi, je pense que le dialogue peut résoudre totues les situations (jusqu'à un certain seuille évidamment...), il faut surmonter sa peur de parler et après on est bien mieux. (Je ne t'apprend rien de nouveau là ^^) lol

Message #4

#4 Posté le par Arsticiel
Merci de ton intervention, Plume_Seraphique.
Je suis un peu dans le même cas lorsqu'il s'agit d'aider quelqu'un qui est isolé. En fait, j'ai une amie qui a des problèmes non négligeables (elle s'était mutilée avant et maintenant, la moindre difficulté est un prétexte pour elle de dire qu'elle est stupide!), et bon du coup je fais ce que je peux pour l'aider. En revenche, elle elle m'aide pas, elle ne sait jamais quoi dire du coup je lui en dis le moins possible. C'est pas l'idéal mais quoi faire d'autre?

Message #3

#3 Posté le par Plume_Seraphique

Salut,
Moi j'ai 15 ans et c'est marrant, je me retrouve un peu dans ce que tu dis...
Cette ennuie, cette "flegme"... bah, surrement l'adolescence.
Je suis plutôt comme toi, timide et introvertie, mais j'ai très peu de connaissances ou d'amis "superficiels", mais j'ai égallement 2 (ou 3, je sais pas trop encore :-°) amis très proche. En général, tu es dans un "groupe" et t'a pas de vrai amis à qui te confier. Je ne suis pas comme ça, j'ai toujours été reclue dans la classe et vers les années collèges, j'aidais les gens qui pour une raison où pour une autre étaient eux aussi exclus par les autres, et il s'est avérer que j'ai découvert une chose fabuleuse, l'amitié.
Vie ta vie, n'essaye pas de forcer quoi que ce soit, parle de ce que tu aimes, tu pourras peut-être trouver quelqu'un qui fait déjà du piano et en parler.
Peut-être cette crise de panique est-elle due à la peur d'être seule ?

PS : Moi aussi j'aimerais faire du piano mais c'est trop cher

Message #2

#2 Posté le par Arsticiel

Merci pour ces conseils mais (avec moi il y en a toujours un... :roll:) ( :idea: ce que je dis risque fort de vous décourager...) les conditions dans lesquelles je vis ne sont pas vraiment favorables à mon épanouissement personnel. Campagne isolée, pas d'amis au sens du terme où vous l'entendriez vous (personne qui est proche et avec qui on n'hésite pas à faire des sorties, des promenades etc, on l'invite chez soi et on va chez cette personne etc...). Mes amis à moi sont plutôt des connaissances superficielles avec lesquelles je n'ai échangé que nom et prénom et avec qui je discute des cours, de la pluie et du beau temps... c'est comme ça depuis toujours :o
Je vis à la campagne, en dehors du village et au bord d'une grande route où la circulation est assez importante (elle mène à la grande ville la plus proche :o ).
J'éprouve un profond désintérêt pour toutes mes anciennes passions, la "flemme"... Tout ce que je souhaite, c'est jouer du piano, mais ça ne sera pas possible encore tout de suite par souci d'argent (ça coûte!) et aussi parce que l'école de musique la plus proche (ma mère est seule avec 3 enfants, donc elle va toujours au plus près!) n'a pas voulu de moi, et elle n'a pas l'air de vouloir se renseigner plus que ça.

Voir un psy, je serais assez d'accord, mais pour en parler à ma mère, c'est hors de question :X. J'ai essayé une fois, elle m'a sorti tout un tas d'excuses qu'elle donnait à ma tristesse et après je lui en ai reparlé et elle était d'accord mais... le fait est que pour elle, on voit un psy quand on a des problèmes graves genre le trouble borderline de mon oncle. Elle ne le conçoit pas autrement et je ne supporterais pas d'être regardée comme quelqu'un avec un grave trouble.

Je suis une ado, je devrais être insouciante etc, mais le fait est que je ne suis pas tout le monde et je suis toujours le "grain de sable" qui fait "céder" toute la belle mécanique de conseils bien rodée, si vous voyez ce que je veux dire. :roll:

Message #1

#1 Posté le par dadu1

Nous les femmes nous arrivons souvent à destresser en parlant des choses, souvent en "vidant notre poubelle" chez les autres... mais cela ne suffit pas. D'ailleurs comme vous le dites, les autres ne sont pas toujours disposés à nous écouter, car ils ont déjà du mal avec leurs propres problèmes et ne veullent pas y rajouter ceux des autres, ce qui est compréhensible.
Vous l'avez dit : toute seule je patauge. C'est le cas pour beaucoup d'entre nous. Le monde où nous vivons est dur et la vie souvent compliquée, mais il ne faut pas dramatiser. Nous avons à manger tous les jours, nous ne sommes pas en période de guerre (comme c'est le cas dans certaines régions de la terre) nous ne sommes pas gouvernés par une dictature si ce n'est celle que nous nous imposons à nous-mêmes....
En réalité nous sommes souvent taraudés par des problèmes existentiels que nous nous créons nous-mêmes.
Il est vrai que donner un sens à notre vie est difficile, surtout en période d'adolescence où l'on a besoin de se sentir utile à quelque chose.
Il ne faut pas oublier qu'à cette période de la vie, le premier but est d'abord de nous inclure dans une vie d'études qui va nous permettre plus tard d'avoir un rôle social à travers une profession et de nous rendre autonome en gagnant notre vie.
Si vraiment vous vous sentez seule avec vos problèmes psychologiques pourquoi ne pas consulter un psy (à travers la filière scolaire ou universitaire) et essayer ce qui ne va pas au fond de vous même.
Les professionnels de la psychologie, psychologues ou autres sont des spécialistes qui peuvent déceler chez nous des travers de fonctionnement au quotidien qui nous "mangent" de l'énergie et nous font nous disperser sans raison valable.

Néanmoins, à votre âge, il est inutile de vous pourrir l'existence avec des problèmes que vous n'avez pas à résoudre.
La période de l'adolescence devrait être une période d'études, certes, mais aussi une période d'insouciance par laquelle nous devrions tous passer, afin de pouvoir un jour, se sentir vraiment "responsable" comme un adulte.
Si cette période d'insouciance n'a pas lieu, elle peut déboucher vers la quarantaine ou la cinquantaine vers une vraie crise existentielle qui peut tout balayer : un genre de "burn out" qui peut vous toucher, vous, mais aussi ceux qui font alors partie de votre vie (enfants, compagnon etc...)

L'important est aussi d'avoir du plaisir dans la vie. Notre société fondée souvent sur un modèle judéo-chrétien qui aurait tendance à qualifier le plaisir comme suspect ou coupable, n'oriente pas les gens vers une tendance à avoir comme on dit "une bonne vie". C'est pourtant nécessaire. Nous ne sommes pas uniquement destinés au travail et au devoir, mais aussi à la jouissance.
Essayer de trouver un petit plaisir par jour, et petit à petit, le reste des tâches à accomplir (étudier, faire le ménage, faire à manger etc...)vous paraîtra plus facile.
Nous avons tous le devoir de nous "ouvrir" à la VIE, en faisant des choses pour nous, pour les autres, pour nous épanouir.
En un mot comme en cent : visez l'épanouissement de vous-même !