Symptomes extérieurs, une "facade"

Bonjour,

Je suis borderline depuis 20 années mais diagnostiqué depuis un an.

J'ai découvert une chose spéciale. Vous savez quand on parle d'irrégularité de l'humeur? Ou encore de vide intérieur perpétuel? Ou crise de colère aigue?

Je semble comprendre en regardant en moi que tous ces symptomes semblent provenir d'une seule et meme source: la charge émotive. Je m'explique:

Dès que je me réveille le matin, cette "charge émotive" commence a augmenter. Très tranquillement. C'est comme une petite vibration au niveau du coeur presque imperceptible. Tout ce qui se passe dans ma journée provoque de la charge émotive qui s'accumule tranquillement jusqu'a ce qu'elle atteingne un certain seuil ou elle se met à sortir par tout les petit trous qu'elle trouve.

Ces trous c'est n'importe quoi qui peut s'exprimer par des emotion.

- Si je suis joyeux, je deviens euphorique
- Si je ne fait rien, le rien devient un abysse sans fond en moi
- Si je suis en colere, la colere devient de la fureur.

Le contexte d'évenement qui fait sortir cette energie n'est pas important en soi. Il faut seulement que cette energie atteingne un certain niveau.

Comprenez-vous ce que je veut dire par là?

Que si on canalise notre energie emotive vers quelque chose, elle se dépense. Et plus on en dépense, moins il nous en reste pour faire des crises. Est-ce que quelqu'un reconnait ce que j'explique?

Bonjour,

Moi, j 'ai été borderline pendant 38 ans. Maintenant, j 'en ai 41 et je suis un ex-borderline depuis 3 ans.
Nous avons, en effet, beaucoup trop d 'énérgie. Le but serait de la canaliser. En tout cas, c 'est ce que j 'ai du faire pour "guérir". Je crois qu 'il n 'y a pas vraiment d 'autres moyens. Donc , pour se faire, je fais du sport. Mais aussi, j 'ai arrété de travaillé comme éducateur. Oui, c 'été mon métier. Un beau métier soit, mais pas un métier pour un ypersensible bouuré d 'énergie. C 'est à ce prix que je me suis stabilisé. Oui, et au prix d 'une thérapie de 20 années.

Amicalement

Salut,

Je suis bordeline diagnostiqué depuis 1999. Maintenant je suis contente de le savoir car je peux comprendre qui je suis et comment je réagie.

Pourquoi contente, simple car avant j'avais des haut et des downs, j'étais complusive lorsque sa marchait pas a mon goût et enfin j'avais mauvais caractère.

J'ai été très dépressive et suicidaire et maintenant j'ai un conjoint un enfant et je sais lorsque mes limites son atteint et il ne faut pas me les faire dépasser car mon ancienne nature remonte à surface.

Il faut arrêter de se sentir comme un petit chien battu et dire que personne nous comprend car ses pas les personnes qui faut qui nous comprennent mais bien nous. Les autres on rien a foutre de nous car si tu leur tombe sur les nerfs il change de poste comme je pourrais dire et font voir ailleur.

Fini les goût de mort, de dépression majeur et perte de contrôle pour une petite chose qui n'est pas a sa place ou fait comme on veut il faut vivre le moment présent et laisser faire les minutes qui viennent et ceux qui sont passé.

Comme mon psy ma souvent dit: "POURQUOI VOULOIR CONTRÔLER LE FUTUR ET CHANGER LE PASSER SI TU VIS AU PRÉSENT' et il avait raison car le présent est toujours mieux ce que peut être le passer et le futur on peut pas savoir avant ce qui va se passer.

Bye bye

Je ne suis pas surpris de cette réponse.

J'ai un ami qui est borderline et il m'a donné exactement la meme réponse.

En fait, je vis exactement les symptomes que tu as décrit. Mais je ne les vis plus comme une réalité.

Le meilleur example c'est l'état dépressif perpétuel. Je ressent en moi cette envie de déprimer sans arrêt toute la journée. Mais je ne SUIS plus dépressif. J'ai l'impression que les efforts pour faire arrêter ces symptomes sont en même temps une confirmation de leur réalité. À la place, j'essaie d'y penser comme si c'est seulement une charge emotive qui se cherche un trou pour sortir. Alors tout à coup, cette déprime perd toute sa réalité et n'a vraiment plus autant d'impact.

Cher Blitzgrutel, (j'espère que j'ai bien écrit ton pseudo"!!!

Ton explication de ce que tu vie ne m'est pas famillière. Je la trouve interessante mais je ne vie pas mon anxiété de la même façon. Moi, je me lève un beau matin avec la mort dans l'âme ou dans un état neutre ou bien dans un état d'euphorie avec plein d'idées en tête.

Mais ce dernier état est plus rare ; à peu près 3 fois par an.

L'état neutre est le plus fréquent; celui où je fonctionne sans plus. J'ai besoin d'une sieste tous les jours. C'est pourquoi je ne travaille que le matin où mon énergie est à son meilleur.

Et l'état dépressif, et bien ce n'est pas compliqué, je veux mourir à longueur de journée, toutes mes pensées sont distorsionées, je travaille beaucoup moins bien et je fais plus d'absentéisme au travail!

L'anxiété chez moi semble lié à des évènements extérieurs qui me touchent émotivement plus particulièrements que pour d'autres.

Avant, c'était très difficile pour moi de trouver la source de mon angoisse car je réagissais plusieurs jours en retard. Alors je me retrouvais un bon matin complètement à terre sans savoir d'où cela venait.

Avec la thérapie cognitive que j'ai suivi pendant 2 ans, j'ai appris à disséquer les évènements important, ceux qui me touchaient plus profondément et je réussi de plus en plus à identifier ce qui me met dans ces états.

Je dois parcontre "nourrir la bête"; j'entends par là, que dès que j'ai identifié la raison, je dois faire un action pour rétablir l'équilibre en moi. Et il s'agit souvent de relations interpersonnelles, alors c'est d'autant plus dure.

Je suis comme tous les borderline j'ai peur de l'abandon et en même temps de l'intimité. J'ai une facheuse habitude à idéaliser les gens et s'ils me déçoivent, ils prennent une de ces débarques!!! Tout est noir ou blanc.

Bon j'ai assez placoté pour ce soir ( il est 21h30 chez nous au Québec)

A+ Lizanov