tout est à l'eau...

voilà, à quelques semaines d'un diagnostic, je perds tout ce que j'aime... Mon mari est en décision à savoir si il veut toujours de moi. Il est épuisé par mes humeurs, mes dépressions, etc...

Après mes grossesses, j'ai fait une dépression et été traitée au Effexor... ce qui a permis à mes phases de manie de devenir infernales. dernièrement, j'ai décidé de redécorer....la maison au complet. J'ai dépensé 4 000$ de gugusses, je tremble, je suis incapable de dormir... Mon mari a un emploi qui est très prenant, et il est pour l'instant dans une autre ville... Je pense que ça lui a permis de voir que la vie est plus douce sans moi.

Je me classe probablement dans bipolaire de type 2. On a toujours fait avec, mes manies n'étaient pas dérangeantes, et mes dépressions sans conséquences.

c le bordel dans ma maison, tout est à moitié fait, tout traîne...

Et mes deux p'tit bouts de choux là-dedans? comment je vais m'en sortir :s

Je suis convaincue que la vie serait mieux sans moi dans leurs pattes à tous. Je suis incapable de maîtriser ma vie, mes humeurs, mes peurs, mes craintes... Et si je vis, je porterai cette étiquette qui me suivra toute ma vie...

désolée, je suis décousue :( je n'y vois plus clair du tout, j'ai tellement mal, je suis tellement désolée de ce que j'ai fait endurer à tout le monde, c vraiment infernal de vivre avec un bipolaire, non diagnostiquée et non soignée en plus...

Comment vais-je vivre? ou comment puis-je mourir?

et là j'me plains en plus....:(

Beauoup de femmes font des petites dépressions après un accouchement, cela s'appelle le baby blues. Il n'y a pas à paniquer pour cela.

D'après ce que vous écrivez vous semblez vivre des périodes d'abattement suivies de périodes d'excitation (où notamment vous entreprenez de refaire votre appartement....!) Vous le dites vous-même : c'est très fatiguant, pour ceux qui vous entourent, bien entendu, mais pour vous aussi.

je crois qu'il faut d'abord attendre un diagnostic précis, puis prendre la décision à la fois de vous soigner par des médicaments, mais aussi de suivre une psychothréapie pour arriver à vous structurer.

Votre mari a certainement pris la "poudre d'escampette" pour ne plus avoir à faire face à tout cela.
Toutefois, si vous arrivez à lui expliquer que vous êtes pleine de bonne volonté et que vous allez essayer de vous soigner (soit de vive voix, soit par écrit), il est possible qu'il accepte de continuer à vivre avec vous ;
essayez, petit à petit, de terminer les travaux chez vous, afin que votre époux se sente à nouveau "accueilli" chez lui dans de bonnes conditions, et non dans un bazar incroyable.

Il va falloir avoir du courage, car :
- vous soigner et suivre une psychothérapie
- vous occuper de vos enfants
- terminer les travaux de décoration chez vous et faire en sorte que votre lieu de vie soit agréable
- vous occuper de votre mari

tout ceci va vous prendre une grande énergie. Il va falloir vous structurer, et vous motiver pour sauver votre vie et votre propre personne.
Faites une liste des choses principales à faire pour y arriver, et affichez la sur votre réfrigérateur.
Tous les matins, motivez -vous en la lisant et fixez-vous un objectif pour la journée.

Lorsque vos médicaments vous auront sortie d'affaire, et que vous pourrez à nouveau avoir une vie sans ces "hauts" et ces "bas" tellement destructurants, vous verrez que tout cela ne sera qu'un simple épisode un peu difficile dans votre vie.

J'ai moi-même un ami maniaco dépressif, qui, totalement désespéré, a tenté de se suicider devant ses enfants. Aujourd'hui, il regrette son geste, et après 2 ans de soins et une bonne psychothérapie, il sourit à nouveau à la vie, s'occupe de ses deux fils, est un bon père et un bon mari.

Ne désespérez pas ! Donnez vous une chance et donner aussi une chance à vos enfants qui ont encore besoin de vous !

:oops: ébonjour lisbelle, je comprends ton désarroi, moi ce sont des dépressions 3 dans ma vie mais des épreuves successives eh oui j`ai acheté pour 7mille dollards une année et mon conjoint m`avait enlevé la carte.Ce que je veux te dire c`est que tu peux penser que mourir serait la meilleure solution comme j`y ai pensé souvent mais ne le fait pas car tes enfants vont manquer ce qu`il y a de plus chéris dans leurs vies.Dis-toi que le médecin bien informé depuis quelques temps va faire le possible pour toi et tu vas prendre des médicaments qui vont te calmer et t`équilibrer et la tu pourras revivre je te dis ca par expérience de mon vécu.Bonne chance je suis en pensée avec toi et courage!

voilà, à quelques semaines d'un diagnostic, je perds tout ce que j'aime... Mon mari est en décision à savoir si il veut toujours de moi. Il est épuisé par mes humeurs, mes dépressions, etc...

Après mes grossesses, j'ai fait une dépression et été traitée au Effexor... ce qui a permis à mes phases de manie de devenir infernales. dernièrement, j'ai décidé de redécorer....la maison au complet. J'ai dépensé 4 000$ de gugusses, je tremble, je suis incapable de dormir... Mon mari a un emploi qui est très prenant, et il est pour l'instant dans une autre ville... Je pense que ça lui a permis de voir que la vie est plus douce sans moi.

Je me classe probablement dans bipolaire de type 2. On a toujours fait avec, mes manies n'étaient pas dérangeantes, et mes dépressions sans conséquences.

c le bordel dans ma maison, tout est à moitié fait, tout traîne...

Et mes deux p'tit bouts de choux là-dedans? comment je vais m'en sortir :s

Je suis convaincue que la vie serait mieux sans moi dans leurs pattes à tous. Je suis incapable de maîtriser ma vie, mes humeurs, mes peurs, mes craintes... Et si je vis, je porterai cette étiquette qui me suivra toute ma vie...

désolée, je suis décousue :( je n'y vois plus clair du tout, j'ai tellement mal, je suis tellement désolée de ce que j'ai fait endurer à tout le monde, c vraiment infernal de vivre avec un bipolaire, non diagnostiquée et non soignée en plus...

Comment vais-je vivre? ou comment puis-je mourir?

et là j'me plains en plus....:(

Bonjour,

Je m'appelle Patricia (43 ans), épileptique traitée depuis 10 ans, j'ai un petit garçon de 10 ans et depuis avril 2006 l'on m'a appris que j'étais bipolaire. Donc, 2 traitements ! Au départ j'été complètement droguée, je n'avançais plus. J'ai fait 3 tentatives de suicide. Cette maladie est dure à vivre car l'on se coupe de tout le monde, les autres sont des êtres à qui la confiance est nulle, donc je suis seule. Je prends sur moi pour ne pas sauter le pas.
Ce n'est pas une première séance chez le psy qui te guérira, il faut continuer, continuer. Je m'aperçois que grâce à ma psychiatre (je dis psychiatre) j'ai un soutien moral que je n'ai pas avec mes proches.
D'ailleurs, le mieux est de se taire. Aujourd'hui je pratique la méthode cauet avec mes proches et mes collègues.
Les gens qui ne sont pas malades ne peuvent nous comprendre.

Tiens bon et pense à tes enfants surtout.

Patricia

Merci infiniment d'avoir pris le temps de m'encourager

xxx

Ne prenez déjà pas de décision radicale dans un moment comme celui que vous vivez actuellement. Vous avez vécu des choses difficiles, et vous etes apparemment en attente d'un diagnostic. Vous vivez une période de stress intense. Vos troubles peuvent etre pris en charge par des spécialistes, mais vous semblez extrement angoissée. Voter mari a peut etre pris ses distance pr gerer son angoisse aussi. Dans de telles situations c'est extremement difficile d'y voir clair. Peut etre devriez vous vous renseigner sur l'EMDR, c'est une forme de thérapie qui fonctionne dans certaines situations déclenchées par un stress post traumatique. Vous situez l'origine de la chronicité de vos troubles à la suite de vos grossesses. Celà pourrait peut etre vous aider. Ne lâchez pas prise surtout. La vie mérite que l'on s'y accroche! Parlez autour de vous, parlez à votre mari, et si ce que vous avez à dire est trop lourd à dire, prenez un stylo, qd on ecrit on organise spontannément nos idées, celà peut vous aider. Essayez aussi de trouver des méthodes pour vous relaxer (sophrologie par exemple) le manque de sommeil aussi est aggravant des problèmes...
Accrochez vous, ne prenez pas de décision inappropriée. Vos enfants vous aiment vous etes leur mere quoi qu'il advienne. Ne culpabilisez pas. Vous n'etes pas responsable de votre etat et vous souffrez. Parlez en.
Courage