L'ado de mon chum... pas facile, ché plus koi faire..

Bonjour à tous,
Je suis avec mon conjoint depuis 1 an, nous habitons ensemble depuis 8 mois suite à une perte d'emploi (mon emploi). Notre couple se porte à merveille là n'est pas la question... Mon chum a 2 belles grandes filles de 15 et 13 ans. La plus vielle habite chez sa mère, la plus jeune est avec lui.

La situation d'urgence qu'à créé la perte de mon emploi nous a obligé de penser vite, déménagement mais aussi changement d'école pour sa fille, situation qui ne me plaisait guère, sachant tout ce que cela engendrerait, perte de ses amis, nouvelle école... adaptation familiale, partage d'une chambre à coucher pour nos filles... car moi aussi j'ai une fille de 8 ans. Mais bon on s'est retroussé les manches et on a élaborer un plan d'action pour adoucir les coins, amortir les chocs psychologiques...

Mais voilà j'avais affaire à une ado au passé déjà assez troublé... problème de comportement depuis qu'elle a 5 ans, surtout à l'école, tiraillé à gauche et à droite par le système scolaire chez une travailleuse sociale, évaluation psychiatrique non concluante, psychologue de l'école, une mère alcoolique .... bref toute figure d'Autorité provoquait d'inombrable conflit avec "notre" ado en devenir.... Des crises, des poursuite autour de l'école, des feuilles de route avec chaque professeur, des appels réguliers au papa pour dire la dernière bévu de sa progéniture.... Le papa fini par pèter les plombs et pendant 5 ans, 5 ans célibataire et monoparental il survit afin de payer les factures à faire des heures non régulière au travail, mais n'arrive pas à tout faire, la maman ne veut pas de sa fille à cause de son tempérament explosif, la petite qui a été principalement avec sa mère de 1 1/2 an à ses 8 ans.... Et depuis qu'elle est avec son père , elle est entrain de l'achever lui aussi.... Elle est entrain d'achever ses profs, et là... moi je suis sur le bord....

Elle a fait d'énormes progrès quand je l'ai prise sous mon aile "academiquement" j'ai commencer à l'aider pour ses devoirs, ses leçons, elle a fait un bond spectaculaire des notes qui dépassent les 90%!!! On était tous encouragés , elle était fière d'elle même et cela aidait beaucoup sa coopération, son attitude... de plus à sa nouvelle école, elle s'est fait des amis facilement, c'était difficile avec les profs, mais on règlait tous les conflits au fur à mesure, l'école a un suivi psychologique très performant, et la majorité des professeurs ont participé à un système de récompense qui au début conctionnait bien.

Mais on dirait qu'avec "notre ado" ....être gentil.... ça donne pas grand chose à long terme... ya toujours un moment ou elle droit tester les limites.... donc on a eu un beau Septembre.... mais le mois d'octobre a été de la merde!!!!

Elle est malheureuse.... à y rien comprendre!! On s'occuppe d'elle comme elle ne l'a jamais vécu.... elle voit ses amis, elle a de l'argent de poche quand elle fait ses tâches (son lit pis se rammasser!) Mais dès qu'on la contrarie, des qu'on ne dit pas ce qu'elle veut entendre pouff!!

La dernière connerie? elle a foxé 2 cours.... elle envoyé promener des profs... quand elle a eu des conséquences elle a pèté une crise effroyable, qu'elle voulait déménager, s'en aller en famille d'accueil!!!!

Pour ensuite se rétracter.... puis pleurer. Nous menacer qu'elle veut retourner chez sa mère (qui ne veut pas d'elle) en nous disant qu'elle s'entend mieux avec qu'elle car "je peux lui farmer la yeule à elle!!" ouffff Aies-je parler de son language?!

Ce matin.... elle bougonne, je suis seule avec elle et j'aprend à ne rien dire, car elle cherche une raison de pogner les nerfs comme on dit, elle sait que sa crise d'il y a 5 jour lui a value une conséquence positive pour nous mais qui l'a plus embêter elle.... un rendez-vous chez une Psy dans un CLSC....

et au moment que je vous écrit cela je viens d,avoir un tél de l'école.... une autre crise et la elle me menace qu'elle veut se suicider... chu plus capable à l,aide...

Merci Djoulaille,

Oui je sais que son père l,aime mais je crois qu'il réagit ainsi car il se sent fragile et se demande s'il peut réellement l'aider, il se sent perdu et impuissant.... Et oui c'est vrai que ce n'est qu'une enfant, 13 ans, 5'7"... elle se tient avec des jeunes de 15-16-17-18 ans.

Elle nous donne l'impression qu'elle est plus vieille mais elle ne l'est pas.... et l'intervenant de Ste-Justine misait juste quand il disait que se comportement dénotait un manque de maturité... elle lui aurait arraché les yeux quand elle a entendu cela...!!

Ce matin la rencontre au CLSC ne s'est pas très bien déroulée... mais au moins elle ne s'obstine pas à une seconde rencontre en tête-à-tête.... L'intervenante nous a parlé d'un centre d'hébergement pour jeune en crise, ma belle-fille c'est dit; cool jveux y aller 2 de mes amis y sont déjà.... Mais quand elle entendra l'horaire et les reèglement elle va trouvé ça moins COOL car je viens de téléphoner et c'est assez bien encadré et stricte.... :-)

Pas facile quand on entre dans une relation comme celle-la.... du moins quand c'est notre propre enfant on regarde nos propres fautes.... C'est certain que son père à sa part de responsabilité mais il ne l'avait pas à sa charge avant 9 ans.... 9 ans, bien assez pour "bousiller" (scuse l'expression) une enfant.... Mais il a des choses à travailler, j'espère qu'il va avoir le courage d'y jeter un coup d'oeil....

Sauf qu'à quel âge comprennent-ils le bon sens? Ma fille a huit ans et elle raisonne mieux que ma belle fille.... Elle est même découragée par le comportement de sa demie-soeur. Elle l'a entendu une fois parler à sa mère et elle n'en revenait pas du ton impolie et du langage qu'elle employait avec sa mère! Les oreilles nous frisent!!

Et à quel point son attitude est typiquement ADO et à quel point c'est de l'impolitesse, ou du "pas normal" ?? J'aime pas ce mot mais bon.... J'étais pas ce genre d'ado et mon chum non plus... parler comme ça à nos parents et on aurait eu une tape derrière la tête!!! Mais là on se fait dire qué cé presque normal!!! Cé ADO!!....

Moi je n'ai pas été élevée comme ça, je travaillais pour mériter ce que j'avais, mes parents me donnaient l'essentiel et les extra je devais les mériter! Ma belle-fille pis sa "gagne" c'est la génération cellulaire, un a une mobilette, l'autre des fringues griffées... ils se font tous payer la traite et ils sont tous abonnés au local de retrait à l'école....

Moi vraiment la ça me dépasse.... mais je ne perd pas espoir.... j'essaie juste de comprendre.... est-ce les parents qui ont abandonné leurs jeunes à eux-même? Les 2 parents travaillent, font se qu'ils peuvent, et les enfants aussi, sans encadrement... sans tuteur, l'arbre pousse croche... puis vient le temps de le redresser!!!!

On a du pain sur la planche!!!

Chère Barbatruc,

Le fait que ta belle-fille passe rapidement du coq à l'âme prouve qu'elle n'est encore qu'une enfant. À preuve les petits qui pleurent et qui se remettent à sourire quelques minutes plus tard. On ne peut pas demander à un enfant d'avoir un comportement rationnel, d'agir en adulte ou de comprendre notre cher monde, aussi controversé et tordu soit-il. Et je n'aime pas quand un adulte exige ça de son enfant.

Soite, je suis certaine que ce n'est pas ce que vous exigez d'elle. Mais elle, peut-être qu'elle est en conflit avec celle qui veut être grande. Tous ces problèmes qu'elle a vécu avec sa mère lui ont ouvert les yeux sur une réalité adulte difficile à percer quand on est enfant. Et si on a rien fait pour lui cacher ces dûrs tourments, ça aura tôt fait de devenir difficile à vivre pour un enfant. Elle se dit peut-être inconsciemment : "Pour comprendre ma mère, faut que je devienne plus grande et que je prenne ma place." Un peu comme ma filleule qui fait tout pour s'arranger seule du haut de ses 6 ans parce qu'elle voit son père alcoolique se lever à 10h00 du matin.

Tu sais, ma belle-fille, plus elle vieillit et plus elle ressemble à sa mère. Elle a adopté son comportement excessif à force de vivre avec elle et la voir se médicamenter ; c'est dommage. Ta belle-fille a probablement hérité elle aussi du baggage génétique de sa mère, en plus de lui avoir fait subir ses problèmes d'alcool. La puce se cherche un modèle, une raison d'agir ainsi. Et sa mère est là... fragile certes, mais son instinct la rappelle.

Je te dirais en terminant que l'amour que mon conjoint porte à son enfant dépasse la frontière du "t'es trop difficile à vivre" ou "tu ressembles trop à mon ex". Et malgré que notre couple a été échaudé quelque peu, il n'a pas envie d'abandonner la bataille. Il aime trop sa fille pour la laisser souffrir, sous prétexte qu'elle est colérique comme sa mère. Alors il a éloigné son ex de notre toit et nous faisons à notre façon depuis. Je comprends la réaction vive de ton conjoint, mais crois-moi, s'il l'aime au point où il rencontre des psy au CLSC, il ne l'abandonnera pas derrière lui.

Et que devient la relation amoureuse avec le père.... moi je dois dire que j'adore mon chum je suis éperdument amoureuse de lui et lui aussi...... on s'est jurer que peu importe les épreuves que cela ne détruirait pas notre couple. Et je n'imagine pas ma vie sans lui. Mais lui a peur que sa fille nous brise.... Mais lui endure cela depuis beaucoup plus longtemps que moi. Parfois il souhaite que sa fille parte.... il est très épuisé par toute cet affaire et se sent coupable de se sentir ainsi, malgré qu'il aime sa fille il se demande souvent quand tout ca se rétablira....

Moi j'ai encore beaucoup d'espoir vis-à-vis sa fille et je crois que nous nous devions de tout essayer, et l'aide au CLSC est vraiment la dernière phase, qui je crois va être bénéfique pour la petite. Car avec ce qu'elle a entendu de l'intervenant, je me croise les doigts qu'elle a enregistrer quand il a souligner que le comportement qu'elle a, s'il dégénère, va déboucher sur un trouble de la personnalité...

Et franchement parfois je me demande si ça n'a pas déjà commencer.... car parfois ma belle-fille me donne l'impression d'un petit chaton qui arbore un costume de bouledogue, et la peau de son bouledogue à la peau épaisse. Elle peut faire une grosse crise puis une heure plus tard elle agit comme si rien ne s'était passé... ëtre enragée puis pleurer comme une bébé.

Chère Djoulaille,

C'est bon de savoir que je ne suis pas seule dans cette situation, POur ce qui est d'un de tes commentaire je dirais que ce qui sort en premier de leur bouche est souvent la colère et l'expression de leur frustration qui est très "nombrillique" si je peux dire. Car à 13 ans ce qui importe est beaucoup centré autour de leur nombril... là peut-être sa réaction de surprise quand elle a vu son père pleurer....

OUi effectivement on dirait qu'elles se sentent si malheureuses qu'elles nous veulent malheureuses comme elles.... mais si seulement elle savait pourquoi elle est malheureuse... Et le role de la mère la dedans.... moi ausi sa mère biologique pas un élément très fort dans sa vie.... Quand on pense qu'elle ne la veut pas chez elle et qu'elle oublie meme l'anniversaire de sa propre fille.... pour une jeune fille sa mère est si importante... je crois qu'en vieillissant elle fera son deuil de sa mère idéale: aimante et intéressée....

Mais pour l'instant je me dis que ça dois l'affecter plus qu'elle le réalise...

Et en passant... Oui je te crois quand tu dis que ça vide, d'avoir à gérer avec un comportement pareil. Les fluctuations de leur tempérament viennent aussi nous chercher par secousses. On se sent à la merci de leur état d'âme, on ira bien s'ils vont bien, et on pleurera quand ils seront au fond du gouffre. On les voit revenir de l'école et on se sent aussitôt stressé. L'attachement qu'on a pour une personne nous "oblige" presque à adopter son comportement.

Et après, on se demande si on aime vraiment cette personne-là. Parce qu'elle, on dirait qu'elle ne nous aime pas, à agir ainsi. On dirait qu'elle nous exploite, nous pousse à bout pour le simple plaisir de nous voir souffrir avec elle.

Mais non... Ne t'inquiète pas. Les maladies psychologiques telles que l'anxiété ou les dépressions ne sont pas rationnelles. Ce que ta belle-fille vit, elle ne peut pas le contrôler. On peut en trouver la source et après, appliquer une thérapie, mais loin d'elle l'idée de te rendre aussi malheureuse qu'elle. Elle a peut-être besoin d'une médication ?... tu sais, avec les hormones parfois. M'enfin, je ne suis pas psy, mais j'ai une belle-fille comme la tienne, une mère paranoïde et schyzo. J'ai appris la patience malgré moi et y'a des jours comme toi, où je ne me sens pas l'âme battante.

Ne te décourage pas, chère Barbatruc. :wink:

Chère Barbatruc,

Ta belle-fille n'est pas insouciante de vos états d'âme et je crois que ça s'est vu hier. Son choc le prouve : elle n'est pas seule à être malheureuse. Probablement qu'il s'agit là d'une belle porte d'entrée pour une relation père-fille prévilégiée et s'il veut y mettre du sien, elle sera soutenue et tangible. Je vous le souhaite très fort.

Et de ton côté, je trouve que tu es extraordinaire d'être si bonne pour elle et objective à la fois. Ce n'est pas facile d'être à la fois présent sans trop en faire, et je crois que tout comme moi, tu as sû prendre la place qui te revient sans empiéter sur le dangereux territoire parental. Chapeau !! :wink: (En fait, plus j'y pense et plus je préfère ce rôle qu'être parent moi-même)

Le problème avec notre ado dûre depuis déjà plusieurs années. D'aussi loin que je me souvienne, il y a 8 ans, cette enfant était toujours en quête d'attention et excessive en tout. Je crois que la pauvre était troublée par le départ de son père et le comportement inclassable de sa mère (du genre à crier sans arrêt). Elle s'est sentie abandonnée et a cherché à combler son vide avec ses milliers de demandes à l'heure et son éternelle insatisfaction. Elle a toujours tenté par tous les moyens d'obtenir ce qu'elle voulait, en criant, pleurant, boudant, en usant de stratégie. Bref les parents se sont sentis à sa merci depuis et se méfiaient de ce qu'elle pouvait vouloir encore. Je ne crois pas que ça soit parce qu'ils ont été fautifs en lui accordant certains privilèges, c'est plutôt une question de perception de la part de l'enfant.

Encore aujourd'hui, elle a 17 ans et son tempérament peut facilement tourner au tragique. Et Dieu qu'il en sort des questions et des commentaires de cet enfant-là : c'est une vraie montagne russe ! Elle est suivie de près pour ses crises de panique. Mais maintenant plus souvent qu'avant, elle est à son affaire, participe à nos échanges familiaux et porte un meilleur respect à son interlocuteur qu'avant.

Le plus ironique dans cette histoire, c'est qu'une enfant aussi expressive ait besoin de consulter pour parler davantage de ses peines, elle qui les sort si violemment habituellement. Tu ne trouves pas ? :)

Merci Djoulaille,

C'est tellement vrai qu'on doit laisser le papa s'occuper de la discipline de sa fille.... Comme tu dis j'essaie d'être là quand elle en a besoin. Je fais le suivi des devoirs et leçon comme je lui ai promis, les repas, je veille à ce qu'elle soit bien, j'essaie d'être une oreille attentive et d'établir une relation de respect avec elle malgré son tempérament explosif.

Hier moi et son père on s'est ramassé à ste-justine et avec le "vécu" de sa fille l'infirmière au triage a émis un code rouge!! Ça n'a pas pris de temps à passer et même si elle semblait réticente à jaser, l'intervenant à gagné plusieurs points avec notre ado. Beaucoup de pleurs... de sa part de la mienne et ... de son père. Et je crois que ça l'a ébranlée de voir son père si touché.

Ça prend tellement de discussion.... l'énergie qu'on doit y consacré. Je suis complètement vidée aujourd'hui. En plus en revenant de la ville on a eu une contravention de 151$ par un gentil policier qui se foutait pas mal de la journée qu'on venait de passer!!!!

On a un rendez-vous avec une intervenante au CLSC jeudi matin, pour aider notre grande à gèrer ses émotions, à lever le voile sur ses excès de colère, on va être suivi à long terme.... ouff.... on a attendu 3 mois pour ça.

On a pris la décision de laisser l'école gèrer leur problème avec notre ado, et que nous à la maison on gèrait ce qui se passait à la maison.... on croit qu'elle a tendance à s'en faire et "capoter" quand elle fait une gaffe car elle a peur des conséquences à la maison.... pas qu'on soit dur dur mais bon, on va lui donner de l'air et la responsabiliser avec ses gestes à l'école, elle les pose donc qu'elle assume.

On a au moins su qu'elle nous aimait et qu'elle ne voulait pas vraiment déménager mais elle était confuse sur bien des points....

Quel age a ton ado maintenant est-ce récent comment ça se passe?

Chère Barbatruc (ton nick me rappelle des souvenirs !)

Je comprends parfaitement ce que tu vis puisque moi aussi, j'ai l'ado de mon conjoint sous mon toit et que c'est véritablement difficile par moments. Elle vit comme toutes les ados des remous hormonaux, des crises comme des joies excessives, elle passe de l'hystérie à la dépression... Bref : elle est difficile à suivre. Elle s'organise pour être le centre d'attention de la maison et c'est houleux par moments quand tu as envie de sourire et que mademoiselle est "fru".

Au tout début, je m'impliquais à fond dans cette nouvelle responsabilité car je sentais qu'elle avait besoin de support, d'amour, d'encadrement... Sa mère est colérique et excessive et la petite en a beaucoup souffert. J'y ai cru jusqu'à ce que je me rende compte quelques années plus tard que, quoi que je fasse, sa mère allait toujours exister et que malgré leurs accros, elle se tournerait inévitablement vers elle un jour ou l'autre. On peut sortir la fille de Montréal mais pas Montréal de la fille, n'est-ce pas ? Alors j'ai laissé aller mes responsabilités et je n'ai offert à cette enfant que mon amitié la plus sincère, mon support en cas de besoin, un repas chaud et des vêtements propres. Le reste, son éducation, je le laisse à son père. Après tout, c'est lui qui est responsable d'elle.

En ce qui me concerne, je suis comme toi et je prône le calme et l'harmonie dans la maison. Quand ça chauffe, je prends mon homme en coin et je lui demande de régler calmement la situation. Je ne l'achale pas avec "Devine ce que ta fille a fait ?" Je ne veux pas qu'il se sente piégé lui aussi et qu'il se renferme au lieu de prendre ses dispositions. Bien sûr que je déteste ses ambiances à vif, ses pointes de sarcasmes, ses cris et ses claquements de porte, mais je travaille à ma patience et elle travaille à mûrir en elle.

Ne t'en fais pas, quand elle sera plus vieille, elle t'en sera fort reconnaissante. Elle se dira : "Ma mère se fouttait de moi mais elle, elle était là pour moi, au moins."