Ais-je fais le bon choix?

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Premier message

Ais-je fais le bon choix?

#0 Posté le par rotciv

Bonjour a tous qui me liront,

Affectueusement.

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Message #5

#5 Posté le par djmila
je suis ici en France depuis 20 longues années, mais rien n'a changé, je suis tj nostalgique de mon pays natal; ma famille me manque tj comme aux premiers jours de mon arrivée en France.
ce que je veux te dire c'est que ça ne passe pas avec le temps. si tu n'es pas bien là ou tu es retourne d'où tu viens auprès des tiens ( si c'est possible bien sur . ce qui n'était pas le cas pour nous .encore moins maintenant que mes enfants, nés ici n'imaginent pas la vie ailleurs que leur chère FRANCE). fais des voyages, sors de temps en temps mais ton pied à terre sera tj là ou tu te sens le mieux

Message #4

#4 Posté le par MissManie
Je crois sans vouloir poser un diagnostic que tu vis ce qu'on appelle un trouble de l'adaptation... Cela peut se produire lorsque l'on vit des changements importants comme des déménagements, nouvelles école etc... Même si cela vient de notre plein gré... Je te conseille de te laisser le temps pour toi d'apprivoiser ton nouveau milieu, trouve qqc que tu aimes là-bas, tu peux p-e consulter un spécialistie en psycho p-ê ca aiderait ! Laisse-toi la chance d'être heureux ailleurs que dans ton ancien chez toi je serais prête à jurer que c'est possible ;)

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#3 Posté le par rotciv

Chere Carine,

Merci de ta reponse qui sincerement me fait chaud au coeur. Je ne suis pas encore parti, je me suis donne un petit peu de temps. Cependant, je vais rentre a Paris car je n'y arrive pas. Tu as raison, je ne pense pas que ce soit le peu d'interet que je porte pour mes etudes qui soit la cause de mon retour. Je pense que j'ai cherche a accomplir un modele de vie qui ne me correspond pas. Cela sera peut etre sous les hues de mes proches, mais je rentre. Je n'en peux plus de me mentir et de vivre en replie sur moi meme. Mon pere et mon frere veulent que je reste pour finir l'annee. Cependant, si je ne profite pas et si je reste juste pour rester, ou est l'interet? Je dois te l'avouer, je ne suis pas fier de moi... J'irais consulter en rentrant car je pense que, le fait d'etre loin de chez moi a lever des problemes et des angoisses personels qu'il me faut regler afin d'etre en paix.

Merci de ton reconfort

#2 Posté le par rotciv

Chere Carine,

Merci de ta reponse.

Message #1

#1 Posté le par carinepsy
les joies de la vie étudiante ne sont pas toujours ce que l'on pense! le moment où l'on quitte le giron familial est toujours un grand moment. je ne suis partie qu'à 100 km de chez moi....mais j'ai connu des moments de blues intenses...quand j'y pense avec du recul....et quelques années d'analyses chez mon psy... je me dis que ma famille est grandement responsable de tout ça...bien entendu chaque histoire est différente, mais sous des aspects de jovialité et d'encouragement à prendre le large ma famille a fait naitre chez moi une intense culpabilité. j'en ai développé des phobies qui m'empechaient de sortir et donc de profiter de la vie estudiantine. Le but inavouable et inavoué était sans doute de me faire renoncer à mes études et ainsi de rentrer dans le moule de toutes les femmes de la famille : mariée, enfant, pas de vie sociale...la femme au foyer parfaite.
J'ai tenu bon. mon inconscient m'a fait me trouver des subterfuges, des compromis, ce n'étaient peut-etre pas les meilleurs, mais ils m'ont permis de terminer mes études, profiter à fond de la vie d'étudiante. Aujourdh'ui je suis épanouie professionnellement, j'ai une vie très éloignée du modèle familial et j'ai meme appris à vivre avec ma différence de mode de vie et à l'assumer ainsi que les critiques qui vont avec! Aboutir dans mes études, trouver mon propre équilibre entre la mère et la professionnelle, sortir, vivre...c'était mon choix à la base et je ne regrette rien, mais alors rien de rien....
il faut tenir bon, analyser au mieux ce blues, ce manque...et aller vers les autres....pour moi c'est sur tu as fait le bon choix...si tu tiens tu seras pour tes proches "celui qui a osé" et pas "le pauvre déprimé qu'on doit viter aller rechercher"...courage et bisou