pouvoir s'en passer

Bonjour à tous,

J'ai arrêté de fumer il y a quelques années maintenant.De nature j'étais très autoritaire,agressive et ma famille se plaignait de m'entendre crier toute la journée.J'ai pris rv chez le généraliste,je lui explique la situation.Pour me calmer il me donne du prozac ,j'avais 38 ans.J'ai maintenant 43 ans,j'ai arrêté le prozac.J'ai consulté des psy,3 au total.La dernière m'a donné de l'effexor,a part les effets secondaires du départ,cet ad est plutôt bien.Je suis très angoissée et anxieuse.Sans ad,je broie du noir,je pense à la mort.Dès que des faits contrariants arrivent,j'imagine le pire.De plus on m'a diagnostiqué une gastrite de stress.Donc des mots d'estomac m'envahissent à chaque fois que ça ne tourne pas rond.J'ai eu une enfance malheureuse avec inceste.j'ai fait aussi quelques crises d'angoisses,ça me terrifie.Je ne sais plus vers quel spécialiste me tourner?Psychologue,ils ne sont pas rembourser.Psychiatre,j'en ai fait 3,pas de résultat.Je pense persister et aller en voir un nouveau.Je voudrai arrêter les ad,ils me permette de vivre normalement,sans troubles ou presque.Qu'est-ce que les ad font à la longue?Peut-on en prendre toute sa vie sans causer de dégat neurologique?J'aimerai pouvoir m'en passer.Dois-je régler d'abord mes problèmes liées à l'enfance?Pouvez-vous me donner votre avis? Merci

Bonjour,

Je ne sais pas de quel coin tu viens, moi je suis du Québec, en Outaouais (près d'Ottawa). Je ne suis pas spécialiste en la matière, mais j'ai un très grand vécu dans le domaine psychiatrique et thérapeutique, etc. Je crois que dans ton cas, il est urgent que tu consultes un psychologue. Les psychiatres, en général, ne sont à mon avis là que pour suspendre les symptômes (par des médicaments surtout) et non pas pour en traîter les causes profondes. Si tu sais que des événements dans ta vie sont à la source de tes problèmes, ça te prend un psy. Je sais que tu dis que ça te cause problème parce qu'ils ne sont pas remboursés. Moi j'avais aussi ce problème, mais j'ai trouvé une solution géniale: les universités. En effet, les étudiants des programmes de psychologie, au niveau de la maîtrise et plus, sont très souvent très motivés, sont supervisés par des thérapeutes chevronnés (leur superviseur) et c'est à moindre frais. Ex: au centre de counselling de l'Université où je me fais aider, il demandait 60,00 la session (1 par semaine). Mais comme j'avais des moyens financiers précaires, ils m'ont fait un arrangement à 10 $ par séance. Ce que je peux facilement payer. ça s'est fait par négociation avec la thérapeute-étudiante qui m'avait été assignée. Et je dois te dire que j'en avais vu bien d'autres dans le passé, mais elle surpasse tout ce que j'ai connu. Elle a dans la cinquantaine (et oui, études ne rime plus nécessairement avec jeunesse et inexpérience), un grand vécu, je ne me sens jamais jugée par elle, et je la sens très spirituelle. Elle est apaisante. J'ai la chance d,avoir une université à caractère religieux dans ma région, c'est pour ça. Peu importe ce que tu recherches d'un thérapeute, regarde s'il y a des universités qui offrent ce genre de service à la communauté (en même temps, ça leur rend service à eux aussi, parce qu'Il "s'entraînent" à la pratique, sans risque, puisqu'ils sont supervisés (mes séances sont filmés et passées en revue par le superviseur, personne d'autre).

Je te souhaite bonne chance!

Marika