Besoin d'opinion

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Besoin d'opinion

#0 Posté le par Deborisa

Cela fait quelques années que je suis suivis par un psychologue. Il m'a annoncé qu'il abandonnait la pratique privée pour un bout. J'ai été un peu ébranlé, mais je crois que je suis capable de continuer mon évolution seul. Lors d'une rencontre, il m'a dit qu'il désirait essayer qqchose de nouveau avec. Il désirait me serrer dans ses bras. J'ai accepté, sauf que j'ai ressenti qqchose de très fort.

Je suis en couple depuis plusieurs années et c'est la première fois que je ressens qqchose d'aussi fort envers une autre personne.

Que dois-je comprendre du ressenti que j'ai eu?

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réponse à la troisieme question... de Suzie50

#10 Posté le par cielsombre

Rebonjour Suzie50,
c'est pas grave si cela t'a pris du temps à répondre...
On est tous occupés... et ça me fait plaisir que tu sois encore là.
C'est la première fois que je m'implique comme ça sur un forum!
J'aime bcp ça!

JE voulais essayer de répondre à ta troisième question:
"Et si une femme éprouvait des sentiments particuliers envers sa psy qui est de sexe féminin, est-ce à dire qu'elle aurait des tendances homosexuelles ou c'est tout simplement un besoin qui n'a pas été comblé par sa mère dans son enfance ? "

Je t'en pose une autre. Et si c'était une femme qui avait des sentiments envers son psy? Et si c'était une homme client qui éprouvait cela pour son psy masculin? Ou un homme envers sa psY?
Bref, je crois que le sexe des participants n'a rien à voir avec cela. En fait, je crois que ces émotions transcendent les genres!
Un homme pourrait avoir des sentiments pour sa ou son psy, parce qu'il chercherait chez son ou sa psy l'amour parental qu'il n'a pas assez reçu...ou bien qu'il "rejouerait" envers son psy des sentiments qu'il porterait à une autre personne.

Je crois que toutes les situations se peuvent.
Mais cela ne veut pas dire qu'un patient ne peut pas éprouver ou croire qu'il éprouve des sentiments particuliers ou érotiques réels envers son ou sa psy...
Cela pourrrait arriver tant entre deus hommes, deux femmes, qu'entre un homme et une femme...
Mais encore une fois, je crois qu'il s'agit souvent de transfert et que le rôle du psy étant proche des émotions et de la vie intime du client prédispose le client à ressentir envers lui des émotions, en raison de cette proximité affective particulière.

JE ne sais pas si je suis claire dans mes propos?
En tout cas, c'était un résumé de mes pensées à ce sujet...

À bientôt!

cielsombre

Message #9

#9 Posté le par Suzie50

Bonjour Cielsombre,

J'espère que ta grosse grippe est passée......

En ce qui me concerne, ma réponse vient tardivement car j'ai souvent tendance à remettre au lendemain ...... :) .......je pense que çà se nomme la procrastination.....

Ce qui est certain à mon avis, c'est que pour écouter les problèmes des autres il faut posséder un certain altruisme......et surtout être ouvert d'esprit et capable d'entendre des choses qui doivent être parfois assez sordides et tout çà..... sans porter de jugement....... :roll:

Bonne journée à toi.....

Suzie

Message #8

#8 Posté le par cielsombre

Rebonjour Suzie50 et tout le monde. Désolée pour le délai: j'ai eu des examens à l'école et j'Ai fait une grosse grippe alors...
Bon...
Pour r.pondre à ta question, en ce qui me concerne, c'est bien possible que je veuille aider les autres parce que j'ai une sensibilité particulière aux problèmes psychologiques. En effet, je ne m'étalerai pas là-dessus, mais j'Ai moi-même ueu des difficultés dans ma vie -comme tout le monde quoi!-et des expériences particulières pour comprendre la diversité et être ouverte d'esprit. En fait, je crois que la recherche en psycho est la bonne façon pour moi d'aider le monde à s'améliorer. Je crois ainsi pouvoir offrir mon meilleur pour tenter de rendre notre monde meilleur et plus ouvert à la diversité ...!
Mais est-ce qu'un besoin d'être aimé peut être tout à fait comblé anyway????????
Je réfléchis à ce que tu me demande... Je crois que beaucoup d'entre nous les futurs psys ont eu des problèmes ou connaissent intimement quelqu'un qui en a eu assez pour les stimuler à vouloir aider les autres.
C'est sûr que d'autres ont probablement choisi cela parce que cela les intéresse voilà tout!
En fait, je crois que le travail de chacun de nous choisit nous ressemble, en fait parce que c'est la conséquence d'un de nos choix personnels, qui, en théorie, devraient nous ressembler.

Mais suite à ta question, je voulais te dire que je connais plusieurs personnes qui font de la recherche en psychologie et que le choix des sujets de recherche est selon moi intimement lié aux expériences, sinon à la personnalité des chercheurs et chercheures. C'est souvent assez relié. Par exemple, une personne ayant été agressée peut décider de traiter de la violence sexuelle.Mais attention, il ne faut pas faire de relation de cause à effet: ce n'Est pas parce qu'une personne traite un sujet qu'elle a automatiquement eu un traumatisme de ce côté là !!!
Dans la vie, tout n'est jamais tout à fait noir ni tout à fait blanc!!!!
C'est cela qui rend la vie intéressante, non????

Message #7

#7 Posté le par cielsombre

Bonjour Suzie50,
je dois d'abord te dire que mon baccalauréat en psychologie (je suis au Québec) ne mène pas nécessairement à une carrière de psychologue dans un bureau de consultation. En effet, pour pouvoir pratiquer, il faut au minimum un doctorat maintenant.
Par ailleurs, même un doctorat en mène pas nécessairement à un emploi comme psychologue de consultation...! :)
Je m'explique. En effet, certains psychologues peuvent travailler dans le réseau de la santé, sur des équipes multidisciplinaires, avec par exemple des médecins....
De plus, d'autres psys travaillent en recherche et/ou comme professeurs universitaires. Moi, c'est ce que je veux faire plus tard!
D'autres encore sont psychologues communautaires, et peuvent faire de l'évaluation de programmes, ou bien assister des intervenants qui eux interviennent auprès de clientèles diverses.
Bref, les psys qui font de la consultation ne sont que le pic émergé de l'Iceberg!

Je suis un peu pressée ce soir alors je te reviens plus tard pour la suite de tes questions!!!!

:D
à bientôt Suzie50 et les autres!

cielsombre

Message #6

#6 Posté le par Suzie50

Bonjour Cielsombre.....

J'ai lu que tu étais étudiante en psychologie...mais dis-moi, lorsqu'on choisi cette profession d'être "l'écoutant et le réconfortant" est-ce à dire que votre besoin à vous d'être aimé n'a pas tout à fait été comblé ? :roll:....et que vous le comblez en étant accueilllants, disponibles et réceptifs aux besoins des autres... :roll: qui vous aimeront car vous devenez leur confident.....

Et si une femme éprouvait des sentiments particuliers envers sa psy qui est de sexe féminin, est-ce à dire qu'elle aurait des tendances homosexuelles ou c'est tout simplement un besoin qui n'a pas été comblé par sa mère dans son enfance ?

Bonne journée......

Suzie

Message #5

#5 Posté le par cielsombre

REbonjour Deborisa,
en effet, comme Suzie50, je trouve vriament étrange l'attitude de ton psy.
Je ne suis aps sûre que c'est correct et éthique de sa part d'avoir fait cela.
Pourtant, il doit connaître vos bouleversements, alors pourquoi se comporter ainsi?

Je crois que vous pouirriez éclaircir cela avec lui, puisqu'il est votre psy.

Le phénomène de s'attacher à notre psy ou à des confidents, je crois qu'il est tout à fait normal, car tout le monde veut être aimé, écouté et avoir de l'attention.
Et les psys nous donnent normalement les deux dernières choses....!
Aussi, quand on va voir un ou une psy, il arrive qu'on est privé ou qu'on ne puisse aps avoir ce support dans notre vie amoureuse, amicale ou familiale, pour différentes raisons, et c'est ce qui peut selon moi faire qu'on s'attache, ou du moins y contribuer!
Aussi, le fait d'aller consulter est lié au fait qu'on es à ce moment plus fragile, car c'est are qu'on consulte lorsque tout va bien!
Cela favorise encore plus la naissance de sentiments, car le psy nous aide à nous sortir de notre pétrin ou de nos mauvais sentiments.... ou à les comprendre!

bonne fin de journée et bon courage!

cielsombre

Message #4

#4 Posté le par Suzie50

Ce post m'interpelle..... :roll:

Un psy, sachant que sa patiente peut entretenir envers lui des sentiments forts ne fait que les renforcer en lui faisant une accolade....selon moi....

Pourquoi a-t-il fait ce geste qui n'est pas anodin ? Voulait-il que sa patiente l'aime encore plus..... :roll:

Et pourquoi ce phénomène se produit......celui de s'attacher tant à un confident ? Est-ce tout simplement que l'on a pas eu d'écoute dans notre vie et qu'on a manqué de reconnaissance ?

Suzie

Message #3

#3 Posté le par Chatouillis

Salut Deborisa,

Nul n'est peut répondre à ta question que toi-même. Au fond, tu sais ce que tu as ressenti. La question c'est de savoir comment l'interprêtes-tu?
Quant à une sensation forte jamais ressentie depuis longtemps, je crois que Cielsombre a fait le tour dans son exposé. Je suis de l'avis qu'une relation profonde puisse exister entre un patient et son psy tout aussi qu'entre un élève et son enseignant... il en va de même pour toute relation entre deux individus qui se confient reciproquement.
Par ailleurs, je trouve l'attitude de ton psy étrange de vouloir te serrer dans ses bras sans explications. D'autant plus qu'il semble avoir semé le doute en toi. Avait-il quelque chose à te cacher? Ceci n'est pas véritablement une question, car la réponse ne peut être qu'une réflexion et non pas un fait.
La réponse n'est qu'en toi Deborisa. Bonne chance!

Message #2

#2 Posté le par Deborisa

cielsombre,

je tiens à vous remercier pour votre réponse. Pour répondre à votre question à savoir si j'aime mon conjoint(e), il y a des jours où je me le demande. Ça fait 11 ans que je suis avec cette personne et il y a quelques années, je me suis demandé si je voulais finir ma vie avec. J'ai répondu à cette question seulement une semaine après. Aujourd'hui, je peux que oui, je l'aime, mais peut-être pas au même niveau.

En ce qui concerne la deuxième question à savoir si je vais avoir d'autre rencontre avec la psy, et bien oui. Je vais voir le psy encore pendant un bout et après la thérapie sera terminé.

Deborisa

Message #1

#1 Posté le par cielsombre

Bonjour Deborisa,

je suis une étudiante en psychologie. Je viens de lire votre histoire et je voulais vous demander si vous aimez encore votre conjoint ou conjointe.
Avez-vous des problèmes relationnels à ce niveau-là?

...
Je voulais aussi vous donner mon opinion: je ne suis pas une experte, mais j'ai appris (à l'école et dans ma vie personnelle) qu souvent, le fait d'avoir une relation de confidences avec quelqu'un d'humain, comme un ou une psychologue, peut nous rapprocher énormément.
Aussi, je comprends que vous êtes probablement attachée à votre thérapeute, puisque cela fait plusieurs années que vous le consultez.
Je voulais cependant vous dire que parfois, le fait de se confier fait qu'on se sent très proche de notre psy. Les clients des psys développent aussisouvent des sentiments plus ou moins forts à l'égard de leur psy. C'est normal et humain. Mais ça, je ne crois pas que c'est vriament important..... (!).

Sans vous dire qu'il est impossible que votre psy érouve des sentiments pour vous, je veux seulement vous dire que c'est son travail de vous aider. Parfois, puisque les psys sont là pour nous aider, qu'ils nous écoutent et nous connaissent bien, je crois qu'il est tentant de conclure qu'ils éprouvent des sentiments pour nous, leurs clients.
J'avoue que son comportement à votre égard n'est pas tout à fait limpide.... et je comprends que cela vous aie troublée... mais je ne crois pas que cela veuille dire qu'il éprouve nécessairement des sentiments amoureux pour vous.

Allez-vous le revoir pour une autre séance?

En tout cas, je vous souhaite une bonne soirée et j'espère avoir pu faire un peu progresser votre réflexion.

cielsombre
:)