appel à tous, vos trucs de survie après une séparation

j'ai besoin d'aide...

Comme je le décrivais dans le post de capuccino, mon mari m'a laissé après 15 ans, avec 2 enfants en bas âge... Je suis en train de virer dingue j'pense, mes émotions sont toutes mélangées, je pleure, je suis soulagée, je rage...

Le rejet est atroce. Même ses parents ne veulent pas venir garder chez moi, préférant prendre les enfants pour les emmener chez mon ex.

Comment on surmonte ce rejet global, cette perte d'une famille complète (ma famille étant disfonctionnelle, j'avais adopté la sienne)...

C'est ben beau le positive thinking, mais chu pu capable là...demain peut-être, mais dans l'instant présent, c juste le vide qui s'ouvre devant moi...

j'ai mal mauzus, et j'ai aucun soutien, ma famille est au loin et se fout bien de moi, mes amies...j'en ai plus depuis que je suis en couple, mon mari ne les aimait pas, j'ai donc adopté les siens (comme le reste ça a l'air)... toute seule, avec mes 2 mousses, dans un village ou toute sa famille habite, loin de mon Montréal natal, loin de toute facilité...me sens seule au monde là :(

Alors vos trucs seraient les bienvenus svp

Bonjour Lizbelle,

Je suis très touchée par ta situation. Je sens que tu es en très grande colère, ce qui se comprend facilement. J’ai vécu une situation similaire. Longtemps j’ai été en colère, longtemps j’ai cru que j’avais « scappé » ma vie. Le seul fait de parler au téléphone au père de mes enfants me provoquait des nausés et des tremblements.

Déménager, j’y ai pensé moi aussi, mais ce n’était pas jojo dans mon cas. Le père s’est évidemment opposé et comme mes enfants ont passé la plus grande partie de leur vie en région, le juge a penché en sa faveur. Je peux retourner chez moi à Montréal, mais sans mes enfants. J’y ai donc renoncé. La colère encore, je croyais que j’avais perdu le contrôle de ma vie.

La seule façon de m’en débarasser a été de prendre une pause du père de mes enfants. J’ai coupé tout contact, ce fut pénible, car il ne voulait pas et continuait de tenter de me joindre par tous les moyens, mais j’ai trouvé les moyens qu’il fallait, dans mon cas ce fut les services d’un médiateur à La Maison de la Famille de mon quartier (service gratuit). J’allais chercher les enfants là-bas, les messages passaient par le médateur, je n’ai plus eu besoin de lui parler. J’ai trouvé une paix dans ce recule, la colère a diminué tranquillement.

Ce qui m’aide c’est de me dire tous les jours que c’est moi qui suis responsable de mon bonheur, peut importe où je suis. Je pense plus souvent à moi, fais des activités pour moi. Le bonheur de mes enfants passe par le mien alors j’essaie d’être heureuse le plus possible, leur montrer un modèle possitif et le simple fait que je sois bien leur fait du bien.

Ce n’est pas facile faire le deuil d’un si grand rêve, mais c’est possible.

Je te souhaite bonne chance Lizbelle
:)

Bonjour,

Comment çà va pour toi aujourd'hui ?

J'ai bien eu ton message et je t'en remercie beaucoup, je n'hésites pas à te répondre car j'aime prendre du temps pour aider les autres quand je le peux bien sur, car je suis en couple et j'ai 3 enfants, et c'est pas toujours évident, d'autant plus qu'il faut aussi quelquefois que je laisse la place à mon chéri ou à ma grande fille pour aller sur le net sur leurs sites favoris.

Tu n'as pas reparler de ton mari, comment çà se passe maintenant ?
J'espère que tu as changé d'attitude, que tu ne te laisse plus mené par le bout du nez.

Je te laisse en te faisant une biz et en espèrant de retrouver très bientôt sur Psychomédia.

A plus.

Merci Tif :)

pour la violence physique, c certain que je ne me mettrai pas à le frapper, anyway, ça sert à rien de rien, ça ne pourrais qu'envenimer les choses.... Ce qui m'étonne de moi, c'est que j'ai toujours été une douce, une personne très humaine, compréhensive... Je m'étonne de la rage refoulée qui m'habite, et pour la première fois de ma vie, qui veux sortir de façon si violente!

Je me suis toujours refusé la colère, je suis incapable de sortir ma colère au fur et à mesure, sainement... et quand j'explose, je suis incontrolable! :( je lui en veux tellement, des 15 ans ou j'ai tout abandonné, tout fait pour lui, et ou j'ai accepté d'être ignorée en retour... Mais franchement, à vrai dire, je devrais m'en vouloir à moi de m'être si peu aimé et d'avoir accepté cet état si longtemps hein ;)

Je progresse dans ma compréhension :)

c'est toujours difficile, je respire difficilement, je fais le deuil de mes rêves et de mes attentes, j'accepte tranquillement ma nouvelle situation, je révise mes jugements et j'apprend à m'aimer, à me donner cet amour dont j'ai si facilement inondé cet homme, et dont j'ai toujours refusé l'accès à moi-même... aurais-je trouvé mon truc de survie? je le pense :) mais pourquoi est-ce si facile de donner aux autres et si difficile de me donner à moi-même :(

Je me suis inscrite à un cours qui m'intéresse énormément, Je me permet de flâner en pyjama, j'écoute de la musique quand j'en ai envie, je me permet de laisser la maison en bordel pour pouvoir jouer avec les enfants, je pense que je commence à laisser de la place à mes besoins et mes envies...Il faut dire que je suis bien coachée par une psychologue merveilleuse, et un médecin concerné par ses patients. Je suis choyée au fond, je tire des leçons et je progresse, lui reste dans ses patterns de dépendance et mourra probablement avec, jamais heureux et toujours dépendant ;)

voilà ou j'en suis rendue pour le moment, si vous saviez à quel point vos messages et le temps que vous prenez pour me répondre sont importants pour moi :) je vous en remercie du fond du coeur

xxxxx

bonjour,

Surtout attention, n'en viens pas à la violence physique, çà ne sert à rien, il pourrait très bien se retourner contre toi, car tu sais tout gentil qu'ils sont quelquefois çà cache autre chose. Crois moi j'en sais quelquechose. Et je me suis fait avoir.
Autre chose, comme vous êtes séparés, tu n'es plus du tout obligé de le faire rentré chez toi, un conseil d'ailleurs, il doit tout simplement te laisser les enfants à la porte.
Autre chose, çà n'est pas à lui de décider si tu dois ou non retourner à Montréal, il n'y a que toit et rien que toi pour prendre la décision, apparemment, c'est opi qui a la garde des enfants et lui doit voir comme toi tu l'entends.
Et même si tu décides de retourner là-bas, c'est à lui de s'organiser pour sin droit de visite et d'hébergement envers les enfants.
Un conseil aussi, ne le laisse plus diriger ta vie, c'est la tienne et c'est toi qui décides, et puis quelquepart çà lui donnera une bonne leçon, car il va continuer longtemps encore comme çà. Imagines que tu refasses ta vie la sur place, il décidera peut-etre ausso du choix de ton nouveau compagnon, s'il sera ou non un bon beau-père pour tes enfants ?

Je sais, je te comprends, çà n'est pas évident du tout, et puis, c'est facile à dire et pas facile à faire, j'ai mis du temps aussi avant de comprendre.
Surtout tiens le coup, réfléchis bien, mais réfléchis pour tes enfants et toi avant tout.

A bientôt de te retrouver sur psychomédia. Biz

encore une fois merci à chacun et chacune :)

je vis 1h à la fois pour l'instant. .. j'ai envie de violence physique quand je le vois :( Il est si froid, si distant, si.....ailleurs....

Je lui ai dit aujourd'hui, que j'aurais besoin de ne plus le voir, je lui ai donc demandé de laisser les enfants à la porte, et de ne plus rentrer chez moi. De plus, je réfléchis également à la possibilité de rentrer chez moi, à Montréal, ou j'ai plusieurs amies ainsi qu'une soeur qui pourrait me donner un coup de main de temps en temps....

Je lui ai expliqué que ce n'était pas contre lui, mais pour moi que je pensais à retourner à Montréal...mais il ne veux pas, bien sur, il veut continuer à voir les enfants plusieurs fois par semaine...Il est un bon père, à défaut d'autre chose... Devrais-je me sacrifier, essayer de me refaire une vie ici pour que mes enfants puissent profiter de leur père? la seule chose que j'ai, ici, c'est mon ex mari :( depuis 10 ans que nous sommes ici, j'ai travaillé à construire un couple et une famille...j'y ai mit mon absolu, tandis que lui a investit dans son travail. moi, une fois la famille et le couple envolés, je n'ai plus rien ici...même pas une amie mauzus... Lui a toujours son travail, sa famille, sa pitoune, moi je n'ai plus rien...

Il veut le beurre et l'argent du beurre....La liberté d'en aimer une autre, tout en profitant de ses enfants quand bon lui semble... Ais-je raison de penser à moi maintenant? de vouloir retourner ou j'ai des racines et ou je pense pouvoir me construire un avenir meilleur? Je me sens coupable de vouloir vivre un peu pour moi, en faisant passer les enfants en second :( Je mérite d'être heureuse je crois, et j'ai beaucoup à reconstruire...

je suis tellement perdue....Mais j'imagine que jamais une naissance n'est facile, que ce soit un papillon ou un nouvelle vie...

Si jamais ça vous inspire une réflexion, j'aimerais que vous la partagiez avec moi afin que je réussisse à y voir plus clair...

Merci d'être présents xxx

Chère Lisbelle. Dis toi, qu’une vie sans amour, n’est pas une vie. On tous besoin des sentiments. Tu as tes enfants, c’est déjà pas mal. Tu vas t’en sortir et croire à nouveau en toi. Ca ne sert à rien de vivre auprès quelqu’un qui ne t’aime plus et ne te considère plus.
La vie, c’est beaucoup plus, tu as besoin de cette estime que ton époux t’a manqué et crois moi, les hommes qui s’avent aimer, ils existent bel et bien ! Je pense, qu’on n’est pas des êtres solitaires, mais on est affreusement seule auprès d’un compagnon qui nous n’aime plus.
Un jour, tu vas ouvrir ton cœur pour y recevoir un homme qui mérite tes sentiments. Bisous !
:arrow:

Bonjour,

J'ai connu aussi une situation comme la tienne, mon mari m'a quitté après 13 ans de mariage, avec 2 enfants en bas âge, ma fille avait 7 ans et mon fils avait 4 ans, il a vidé les comptes, la maison, je n'avais plus rien, pas de famille, pas d'ami(e)s. De plus, recevoir chez soi une femme seule, attention le couple, voilà une des conneries que j'ai pu entendre aussi parmi tant d'autres.
RESULTATS DES COURSES. J'ai refait ma vie, j'ai eu un autre enfant, j'ai réappris avec le temps à m'occuper de moi, à me faire des ami(e)s, et surtout ce qui est primordial, m'accrocher et me battre pour tous ce qui me rester de plus chers à mes yeux : "MES ENFANTS", à l'heure d'aujourd'hui, j'y suis arriver, et pourtant je suis toujours rester dans la même maison, voisine du village voisin de ses parents.
Quand à lui, j'ai pu apprendre qu'il était dans une sacrée situation actuellement, alors qu'à une certaine époque, tout lui souriait.
Tou çà pour te dire qu'il ne faut pas baisser les bras, rien n'est fini pour toi, rien n'est perdu, penses à tes enfants surtout, dis toi que tout ce que tu vas faire à partir de maintenant c'est pour eux, d'autant plus qu'ils ont besoin d'une maman qui soit en pleine forme our s'occuper d'eux, attention les enfants ressentent très bien quand çà ne va pas.
COURAGE A TOI !!!!!!
Est-ce que je peux me permettre de te demander ton âge et celui de tes enfants ?
Depuis quand ton mari ou ton compagnon est-il parti ?
Est-ce que tes enfants ont assistés quelquefois à des scènes avant votre rupture ?
Reçois toute ma sympathie et mon amitié, et à très bientôt de te lire et de te retrouver sur psycholédia.

j'ai connu pareil que toi. Il est parti après 18 ans de mariage. Il avait muri sa décision, suivait les préceptes d'une secte. En 30 minutes un beau matin il a plié bagages et je me suis retrouvée seumle avec mes deux filles de 11 et 14 ans. j'en avais 50, pas de travail, plus de famille et plus aucun ami/e, il avait fait le vide autour de moi.

Comment survivre : d'abord un psy de toute urgence, c'est lui qui m'a sauvée. Il m'a aidée même pour trouver un avocat, avoir l'aide sociale, pour me battre pour mes filles et moi, me tenir en santé. Que je sache me lever le matin, mettre les enfants à l'école, faire les courses et tout ce que le quotidien demande quand tu as des enfants à charge. Sa famille à lui , jamais une nouvelle, pas de soutient, on était devenue mes filles et moi des parias.

Après j'ai commencé à ressortir un peu dans les groupes de célibataires, j'ai entamé la procédure de divorce (qui est finie et que j'ai gagné). j'ai pris du temps pour moi, je me suis inscrite sur des sites de rencontre sur internet. Et comme je peux pas travailler pour raison de santé j'ai commencé un graduat en horaire décalé dans une section adulte.
Là je me suis faites des amis/es, j'ai recommencer à avoir des relations extérieures normales.

Les démarches papiers, divorces etc.; sont devenues plus faciles, et aussi j'ai rencontré un nouvel amour après un an et demi.

Avec mes filles j'ai eu du mal, elles me rendaient en partie responsable du départ de leur père au début, puis elles ont compris que je ni était pour rien. mais c'est dur , il ne les voit jamais, et je suis seule à tout gérer.

Il faut vivre un jour après l'autre, un pas après l'autre, surtout il faut trouver des amies, un psy, parler, vider ton coeur, partager tes angoisses, faire appel à tous les services d'aide existants, ne pas te sentir honteuse de son départ, affronter le regard des autres, te refaire un cercles de connaissances de ton choix. Et aussi le temps arrange les choses, la souffrance diminue, puis vient la colère, puis la libération, et enfin un nouveau départ. mais ça prend du temps. Et faire le deuil d'un mariage de tant d'années c'est long. Donc patience et dis toi que tes réactions sont normales. N'ai pas peur de pleurer tant que tu peux, mais fais toi aider.

Avec toute mon amitié, courage.

je remercie chacun et chacune d'entre vous pour avoir pris le temps de me conseiller, je me sens moins seule face à ma situation.

En effet, y'en a des pires que moi qui ait, après tout une télé 42po...mais ça me console pas! j'ai mis tout mes efforts, toute ma confiance, tous mes rêves dans cette relation, j'ai attendu 10 ans avant de dire oui, ayant peur de faire confiance et de me retrouver encore une fois trahie, et si j'ai accepté de faire des enfants avec cet homme, c'est que je nous voyais aisément se bercer sur notre balcon à 89 ans...

Je glane des trucs de chacun de vos messages. Je me force à jouer avec les enfants, à préparer les repas... Je suis soutenue par une excellente psychologue. J'affronte la douleur aux 5 minutes quand il le faut.

Mais je ne peux avaler que l'homme que j'ai aimé, l'homme pour qui j'ai tout abandonné, l'homme pour qui j'ai tout lâché pour le suivre à Matane quand il a eu une occasion de promotion, celui-là, tout en continuant à me dire qu'il m'aimait et que j'étais la femme de sa vie, ai été, pendant que je ''torchais'' à a la maison en préparant son souper, flirter et finalement coucher avec sa responsable des ressources humaines. Il m'a tellement dit qu'elle était nouille, ben faite mais affreuse... là je me rappelle tous les moments ou, ayant du revenir à la maison pour entrer les enfants à l'école, il la voyageait parce qu'elle venait voir ses parents à Nicolet...10h par semaine de voyagement seuls tout les deux...

J'ai de la difficulté à prendre que j'ait cru à ses mensonges, que j'ait répondu sincèrement à ses ''je t'aime'' bidons, que j'ai accepté de faire l'amour avec lui, quand il ''fourrait'' sa pitoune en même temps......argh!

Je vais avoir une hausse d'effexor, j'imagine que ça va m'aider...et je vais laisser passer le temps...c'est un atout d'avoir 37 ans parce que à mon âge, on sait que ça ne dure pas toujours, que la peine s'amenuise...le seul ''bogue'' que j'y vois, c'est qu'on sait pas COMBIEN de temps....et je ne sais pas combien de temps je pourrai supporter l'indifférence dans ses yeux...

Voilà, pour les 5 prochaines minutes, je vais bien, après je verrai

Merci de tout coeur, vos mots sont au baume sur mon coeur

xxxxx

Salut

Juste quelques mots qui t'aideront j'espère à y voir plus clair ? Tu as écrit toute seule, et sans que personne ne te le souffle, que cette séparation était aussi un "SOULAGEMENT".
Alors ce mot, répète le toi bien encore et encore, et autant de fois que nécessaire dans les moments les plus difficiles. De loin, pas à Montréal mais de l'autre côté de l'Atlantique, il me semble que cette séparation t'apparaît AUSSI comme une bonne chose qui te permettra de mettre le passé de côté, t'en retourner à Montréal pour un temps avec tes deux ptits bouts de chou sans doute, et bientôt refaire ta vie avec un homme qui t'aimera vraiment. Il n'y a rien de pire dans une vie normale qu'un mauvais mariage, et si c'est le cas, rien de meilleur qu'une séparation.

Je t'embrasse et te souhaite le meilleur,

Michko

Bonjour lisbelle,

Ton message m'a touché car je connais la séparation, seule au monde avec les enfants , sans amie ni famille sur qui s'épauler...

Courage, essaye de faire des choses qui te plaisent, même des petite chose simple peuvent de donner du plaisirs et le moral.

Essaye de voir une assisante social (je suis de france, je ne sais pas si au canada ça existe), elle pourra te donner des conseils, internet aussi est un bon moyen de communiquer, d'oublier, peut être que tu pourrais te faire de nouvelle amie sur le net.

Garde la foi en Dieu, courage, patience et force t'aiderons.

Amicalement, Agnés

Bonjour

Réflexion faite, ma réponse était effectivement asset lourde et elle manquait en tout cas cruellement de compassion.

Je pense que c'est une réponse typique de mec : un problème = une solution = des actions .

J'ai répondu dans ce sens car c'est la voie que j'ai choisie quand je me suis retrouvé seul.

Merci pour me l'avoir fait remarquer et pardon à Lisbelle pour cette maladresse.

bonjour
Une telle situation est difficile, mais tu dois te resaisir le plus rapidemment possible. Dis toi que tu vaut mieux que ça, que la vie ne se limite pas à lui. Ta situation n'es pas la pire. J'en connait qui ont été jeter dehors, sans un sou, parceque leur mari venait de rompre. Toi tu as un toit, tu as des petits bouts de choux que tu adores. Alors prends ta vie en main, si tu as été désirable par lui, tu le seras pour un autre. Alors courage et fonce sans tarder.
Bisou

oups, c'est pas cloclo qui parlait de psy.. mais HiThere07. Avec mes excuses... et cet oubli me permet juste de dire à HiThere07 justement, que je trouve son interprétation lourde. Tu n'es pas psy, tu le dis toi-même, alors laisse les professionnels faire leur boulot. Et effectivement tu as raison de conseiller de voir qqn. Car Oui, on se sent abandonnée, rejetée... jetée tout court, après si longtemps de vie commune... et dans un premier temps il n'y a rien devant soi... alors la seule chose qu'on cherche c'est la force de mettre un pied devant l'autre.
Excuse-moi si ma réponse te paraît un peu agressive, c'est sans doute qu'elle touche quelque chose d'important chez moi... de même que l'histoire de Lisbelle...
Souvent, je pose des questions à mon entourage pour m'aider à mettre un pas devant l'autre... et trop souvent les réponses sont à côté. J'aimerais avancer... et les réponses que je reçoit me dise de prendre tel ou tel point de vue etc. Alors moi j'ai juste envie qu'on réponde à la question que j'ai posée, tout simplement.
Voilà.. sans rancune... Bonne journée
Anizee

Bonjour Lisbelle,

Mis à part quelques différence au niveau des dates, ton histoire résonne très fort en moi. Mon mari est parti l'année dernière après 22 ans de mariage et nos enfants ont 18 et 15 ans. J'ai également adopté et été adoptée par sa famille, la mienne étant là, certes, mais tellement à côté de mes besoins...
Des trucs de survies ... oui.. je crois qu'effectivement on en est là après un tel rejet...
Le premier, c'est peut-être d'abord les enfants. Ils vivent déjà la séparation de leurs parents, on va pas encore leur rajouter la perte de leur mère. C'est ce que je me dis presque tous les jours et pourtant mes filles sont grandes et n'ont plus besoin de moi pour se débrouiller. Un autre truc de survie, c'est peut-être de vivre un jour après l'autre tout simplement. Et c'est peut-être le plus important. La souffrance de la perte de celui qu'on aime est atroce, on a envie d'y échapper ainsi que la peur de la solitude et puis aussi tout les démarches administratives sont si difficile qu'on a envie d'échapper à tout ça... Mais bon, pour l'instant, faut préparer les enfants pour aller à l'école.. pour l'instant, je dois aller travailler... pour l'instant, je dois aller acheter du lait car il n'y en a plus... pour l'instant, je vois le soleil qui se lève... j'entends un oiseau chanter... pour l'instant, je regarde une niaiserie à la tv ... je me fais un café... bref.. toutes ces petites choses de la vie de tous les jours... faisons les consciemment.. pour le reste, on verra plus tard.
Voilà.. pour ce qui est des trucs... encore que... ce n'est pas magique, la souffrance est toujours là... énorme... C'est pour cela que cloclo44 a raison de dire qu'il est important de se faire aider psychologiquement.. quant aux interprétations, ben seul le psy peut se permettre d'en faire Lisbelle.
Je suis de tout coeur avec toi... et à voir nous faisons partie d'une grande famille.
Anizee

Allo Lisbelle

Moi aussi je suis séparée depuis juin et je suis loin de ma famille aussi.Après 10 ans de vie commune avec un petit garçon de 8 ans.Je me sens bien seule aussi mais j'essaie de sortir un peu me faire plaisir on a pas le choix.C'est plate à entendre mais seul le temps arrange les choses.

Bon courage
Cloclo