Ado: chicane, intimidation

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Ado: chicane, intimidation

#0 Posté le par Archipel

Bonjour

Je voudrais savoir quoi faire lors d'une chicane d'ado qui tourne mal.
Quand doit on intervenir et alerter l'école?

Ma fille a été rejeté de son groupe d'amies parce qu'elle ne voulait pas se chicaner avec quelqu'un. Les filles se sont mises à l'ignorer et l'isoler socialement. Elles ont commencé à répandre des rumeurs et la traiter de conne etc ... Elles la fixent pendant les cours. J'ai essayé de contacter le parent de la meilleure amie de ma fille en lui disant poliment que je croyais quel c'était 50/50 pour la chicane, que chacunes avaient surement ses tort. Elles étaient amies depuis la maternelle. Le parent a mis tout les tors sur la mienne. Je ne rentrerai pas dans les détails... Bref aucune ouverture... Comme si ma fille était un monstre .

Ma fille a essayé de savoir pourquoi elles font ça mais elles ne veulent pas répondre.

Je lui ai dit que ce doit être un mal pour un bien. Elles ont éventé des secrets etc...Ma fille est devenue méfiante envers tous. J'ai peur pour ses relations futurs. Elle lit beaucoup et s'est repliée sur elle-même. Une chance qu'elle réussit haut la main en classe encore. C'est une grande timide qui plus est...

Que faire? Avez-vous déja subit une telle situation?

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Message #17

#17 Posté le par Djoulaille

Vous faites bien de l'entourer et rehausser sa vie positivement. C'est un bon pas de franchi. L'amitié et la vie sociale est très importante à cet âge et il semblerait que personne n'échappe à la règle, un jour ou l'autre dans sa vie. Tout dépend du degré de confiance qui émane de votre fille. Continuez comme vous le faites actuellemenet : ne la laissez pas se déprécier ou se rendre coupable.

Effectivement, cette situation est haute en stress. Mais ne vous en faites pas, votre fille reviendra chaque jour de l'école. Dites-moi... Est-ce que le service de psychologie est offert à l'école que fréquente votre fille ? En discutant ouvertement avec une personne d'autorité qui appartient à ce milieu, elle se rendra compte que vous êtes maintenant 2 à l'aider. Un peu d'analyse sur elle-même, vider son coeur et ses pensées avec un autre intervenant de confiance, ça ne peut que lui faire du bien. :wink:

Message #16

#16 Posté le par Archipel

Bonjour Djoulaille

Ma fille est déja impliquée dans une activité mais elle n'a lieu qu'une fois par mois.

On va en profiter en fin de semaine pour l'entourer. Au moins, si a la maison elle se sent bien c'est déja ça. On cherche ensemble les points positifs mais il reste que l'adolescence est le moment où tu te forges et l'amitié est très importante et pour elle c'est de vivre en fantôme dans le couloirs de l'école. Elle perd confiance un peu plus chaque jour et se referme également un peu plus. Je ne voulais pas le dire mais j'ai peur qu'un jour elle ne revienne pas de l'école. Je souhaite que non. Je dois me faire des idées. Si elle montrait un peu plus d'ouverture.

Encore merci pour les conseils.

Message #15

#15 Posté le par Djoulaille

Vous pouvez lui montrer que cette situation vous attriste sans pour autant vous y impliquer trop émotivement. Développer une empathie lui montrera qu'elle n'est pas seule à surmonter cette épreuve. Elle se tournera systématiquement vers vous si d'autres problèmes survenaient : beaucoup mieux que si elle s'isole, croyant à tort que vous n'êtes pas touchée. Je suis certaine qu'ensemble, vous développerez une forte équipe et qu'elle apprendra à vous écouter.

Tiens... Pourquoi ne pas en parler un peu ce week-end ? Essayer de cerner ses besoins, ce qu'elle aime faire à l'école... Peut-être y'a-t-il un comité auquel elle aimerait participer, voudrait-elle s'impliquer dans une activité ? Vous dites qu'elle fréquente la bibliothèque : elle pourrait demander si les surveillants ont besoin d'aide ? Une première porte de sortie, un premier essai vers un monde scolaire meilleur. Ce n'est qu'un exemple... :wink:

Vous connaissez votre enfant mieux que moi, mais je suis convaincue qu'en allant chercher ne serait-ce qu'une parcelle de positivisme dans cet établissement, cela aidera votre enfant à cheminer et à passer au travers de cette épreuve.

Message #14

#14 Posté le par Archipel

Merci Djoulaille
Ca fait du bien de se faire écouter.

Surtout aujourd'hui. Il y a des jours où cela semble plus difficile. :(

Chaque retour d'école m'inquiète un peu mais il ne faut pas que je lui montre.

Message #13

#13 Posté le par Djoulaille

C'est effectivement de très bonnes réflexions. Avant, y'a 10 ans, on fesait la chaîne téléphonique pour partir une sale réputation sur quelqu'un. Quelques jours et ça y était. Aujourd'hui, un click de souris, on bloque le contact, on écrit un petit texte perso du genre "XX est stupide" et voilà, c'est une affaire de quelques heures. C'est aberrant ! Les gens ne se fréquentent plus : ils préfèrent s'engueuler sur MSN ! Même chose comme vous dites, sur tout ce qu'on enfonce dans le crâne des jeunes à la télé. Ceux qui semblent être le reflet de la réalité : ces adultes qui jouent les ados et qui sont, avouons-le franchement épais. C'est eux qui font rire les jeunes : pas celui qui a le désir d'apprendre aux enfants ou qui possède un projet constructif à partager.

Plus j'y pense et plus je comprends votre fille. Elle doit terriblement souffrir de son exclusion ces jours-ci. Surtout si elle essaie de dîner à la cafétéria et qu'elle se réfugie dans un coin de l'école pour ne pas se faire embêter. La même chose doit se produire dans l'autobus scolaire : personne ne doit lui faire de place pour s'asseoir à l'arrière, seuls les plus jeunes et les "nerds" qui cèdent. La hiérarchie du plus fort, du matin au soir. Pauvre petite...

Dites-lui de ma part qu'elle ne mérite certainement pas un tel traitement. Qu'elle est aimée de plusieurs autres gens et que ce n'est pas une minorité de personnes qui ont le pouvoir sur sa destinée. Faites-lui sentir qu'elle est bien plus forte qu'eux. Ma réputation s'est entachée en 5ième année pour quelque chose qui n'était pas de ma faute, et elle m'a poursuivie jusqu'en secondaire 5. Il faut que ça cesse : ça serait franchement déplorable qu'une telle histoire se poursuive pendant des années et qu'une jeune fille de son âge commence sa vie sociale de travers.

Message #12

#12 Posté le par Archipel

Bien je voudrais commencer par vous remercier pour vos précieux conseils.

Pour l'instant, il est difficile de penser à la changer d'école car elles sont tous éloignées et il n'y a pas de transport scolaire. Ma fille va bientôt avoir 13 ans. Elle ne me dit pas tout mais je crois qu'elle n'a même pas de place où prendre son dîner. Elle se réfuge à la biblio.
Pour ce qui est du look qui est si important à cet âge, rien ne semble la distinguer. Elle suit la mode et porte même des marques à l'occasion.
Je ne comprends pas . On se retrouve dans une situation inconnue et nouvelle. Internet est un moyen nouveau pour les intimidateurs de faire leur travail. Ils ont rapidement les adresses de tous le monde car c'est *In* de dire qu'on a beaucoup de contacts msn. Et voilà que lorsque survient un conflit et bien rapidement tu fais du mal à l'autre en l'excluant socialement. Méthode très rapide et efficace. C'est un nouveau mode
pour exclure, isoler etc...

Souvent les autres étudiants ne se tiennent plus avec l'exclu pcq ils ne veulent pas se faire voir avec le rejet. Et ça fait boule de neige dans une école secondaire...très rapidement.

On remet ca à l'enfant et on lui dit de travailler sur lui et que c'est lui le problème. Je crois qu'il y a des cas où ce n'est pas l'enfant le problème mais bien la facon actuelle et rapide de jeter aux ordures les autres. Aujourd'hui, c'est rapide. On te fait une réputation sur msn en moins de deux. Sans compter qu'avec les cellulaires qui prennent des photos...les appareils photos numériques que possèdent les ados etc On prend une photo et on la change avec photoshop et hop c'est parti. Ma fille n'a pas vécu ça mais je crois bien que ça existe.

Je crois que ce n'est que le pâle reflet de ce qui se passe actuellement. C'est les médias qui font le procès des gens. Avec toutes ces émissions de téléréalité où ça passe cool d'être *bitch*, ça donne de bien belles idées à nos enfants.

soutien

#11 Posté le par tif

Bonjour,

J'ai connu par le biais de ma fille de 13 ans, des situations pas évidentes du tout par rapport aux copines et cela très jeune d'ailleurs.
Les parents ont toujours eu tendance à rejeter instinctivement les fautes ou les erreurs sur ma fille, si on peut appeler cela des fautes ou des erreurs ?
Ma fille passe maintenant pour avoir un sale caractère, mais pourquoi, parce que d'entrée, elle ne sait pas laisser faire.
A l'heure actuelle, elle a des copines et des copains, ne se laisse pas faire, je sais qu'il ya quelquefois des accrochages, mais elle s'en sort pour régler tout cela elle même, il fut un temps ou je devais intervenir.
Pour vous dire à quelle point çà prenait une ampleur, je me sentais très mal quand je devais conduire mes enfants à l'école car j'étais cataloguer par les parents, je ne vous dit même pas.
Apparemùment, continuez à soutenir votre fille, essayez d'éviter quelle s'isole dans un coin ou dans quoi que se soit d'autres d'ailleurs.
Puis-je me permettre de vous demander l'âge de votre fille ?
Je vous souhaite une très bonne continuation ainsi qu'à votre fille, et à très bientôt de vous lire et de vous retrouver sur psychomédia.

chicanes d'ados

#10 Posté le par troismars

Bonjour Archipel,

Il ya quelques années, mon neveu vivait la même chose, sauf que lui c'était du racisme. Un jour, il a pris le leader (meneur) du groupe des méchants et a fessé dessus à coups de poing devant tous les autres étudiants. Depuis, ce jour là, il a été respecté et tous se sont mis chum avec lui, il était devenu le leader mais sans les chicanes. Je sais que la violence n'est pas une méthode recommandée, mais quand la personne est à bout et qu'elle devient très affectée et n'en dort plus, c'était le cas pour mon neveu, il n'avait pas beaucoup de choix. Mais, je comprends très bien votre fille, je sympathise avec elle. Transmettez lui mes pensée positives et surtout qu'elle ait confiance en la vie, il y a surement des choses merveilleuses qui va lui arriver. Bonne chance à vous deux.

Aurevoir.

Message #9

#9 Posté le par toteuch

Archipel,

La situation que connait votre fille est malheureusement assez courante à cette âge... En début d'adolescence, et jusqu'à 14-15ans, les ados construisent leur personnalité, et pour se sentir plus fort, rassurés, se sentir acceptés, ils forment des groupes, des sortes de clans, où, ensemble, ils se sentent plus forts... Le fait d'être en groupe procure un fort sentiment d'identité, mais en même temps abouti à certaines exigences... certains se sentent obligés de s'habiller selon telle ou telle mode, de porter des vêtements de marques, d'écouter telle ou telle musique, sous peine d'être sujet aux railleries des autres et d'être rapidement rejeté... A cet âge, être différent, ne pas rentrer dans le moule, équivaut bien souvent à se retrouver seul et à s'exposer au jugement et aux moqueries des autres, qui sont bien souvent méchants... Car marquer la différence de l'autre, c'est souligner sa propre appartenance au groupe de référence, et sa propre conformité aux règles de ce même groupe ! C'est bien dommage, mais souvent les jeunes sont trés durs entre eux, et ceux qui ne sont pas conformes aux exigences des groupes de copains se retrouvent souvent seuls, sont rejetés par les autres, ou s'isolent.
J'ai été dans ce cas quand j'étais ado, j'étais peut être un peu différente des autres, je n'aimais pas cette manière de devoir se fondre dans un moule pour être accepté, je préférais avoir ma propre identité, mes propres gouts, même si ça ne plaisait pas forcément à tout le monde. Mais du coup je m'exposait aux moqueries des autres, et toute la période du collège ont représenté les années les plus difficiles de mon enfance. J'avais trés peu d'amis, ou alors ils étaient plus jeunes ou plus âgés que moi, et je souffrais beaucoup du regard et des réflexions de mes camarades. C'était difficile à vivre... De plus, mes parents ne trouvaient rien de mieux à me dire que c'était de ma faute, que je devais surement prendre les autres de haut et que je ne risquais pas de m'intégrer comme ça, bref, ils ne m'ont pas du tout soutenue.
Je n'ai pas de solution miracle à vous proposer, c'est vrai qu'un changement d'établissement peu régler le problème, mais le même genre de conflits peut trés bien se reproduire dans un autre collège, de la même manière... Peut être que votre fille doit veiller à sa propre attitude, à ce que ça ne soit pas trop mal vu des autres, c'est vrai que parfois on ne se rend pas compte à cet âge, mais il suffit d'avoir une attitude qui peut sembler un peu distante pour que les autres vous catégorise parmis les solitaires et vous rejettent rapidement !
Si la qsituation ne s'arrange pas avec ses camarades, peut etre que de changer d'établissement règlera le problème. Mais vous devez savoir que le comportement de ces jeunes est caractéristique de cet âge difficile, ou pour se sentir soi même accepté on rejette parfois l'autre avec force de moqueries... Les jeunes sont parfois trés durs entre eux !
Souvent, les choses s'améliorent avec le temps et les années, chacun prend de la maturité, et ce genre de comportement tend à disparaître au lycée, où chacun est accepté tel qu'il est. C'est un mauvais moment à passer, mais dites vous que ça ne durera pas, et que votre fille en sortira plus forte. A vous de la soutenir, de la rassurer sur ce qu'elle peut entendre d'elle, la conseiller sur l'attitude à avoir dans certaines situations, l'aider à se forger une identité et à l'assumer. Tout ça n'est pas facile, ça prend des années, et l'adolescence est une période où beaucoup de changements interviennent dans la vie, ce n'est pas toujours facile à gérer et parfois les propres difficultés de certains jeunes les poussent à avoir un comportement violent.
Tenter d'aider votre fille à gérer cette situation au mieux, et si vraiment les choses ne s'arrangent pas, peut être devrez vous envisager un changement d'école.
Bon courage,

Estelle

Message #8

#8 Posté le par Djoulaille

Chère Meta,

Dans le cas qui nous concerne ici, il s'agit d'une enfant qui subit des représailles et des railleries de la part de ses anciennes camarades. Il n'est nullement question pour elle de voir une horde de jeunes se mettre en rang et la battre. Désolée d'apprendre que pour votre fille, il en était le cas et qu'aucune ressource n'était disposée à sortir votre enfant de cette torpeur. Je trouve ça plutôt fort.

J'ai aussi été sauvagement tabassée en plus d'être le "morpion" de l'école et de me faire crier des noms. On m'a poussée dans des casiers, fait trébucher dans les escaliers, frappé avec un tas d'objets. Bref... Je ne suis pas ici pour me plaindre mais pour vous faire sentir que votre enfant n'est pas seule. Mes grands-parents ont appelé à quelques reprises, ça cessait et ça revenait. Je crois qu'en laissant aller les choses, ils n'ont pas laissé la situation s'envenimer davantage et j'ai appris à vivre avec mon sort : malheureusement j'ai manqué de support. Je suis aujourd'hui une femme confiante et heureuse. J'aurais aimé l'être à l'époque, mais il manquait en moi cette clé du bonheur.

Lorsque je raconte cette histoire aux enfants de mon conjoint (tous trois dans l'adolescence), ils se jurent de ne jamais vivre pareil cauchemard et savent désormais comment ne pas se laisser intimider. Si vous connaissiez à l'époque de vos années à l'école, des "rejets" qui sont aujourd'hui de bonnes personnes, parlez-en à votre enfant. Rehaussez ses talents et ses qualités, soyez positive et ne doutez jamais de ses capacités ; chaque suggestion qu'il fera mérite réflexion. Faites-lui prendre des cours qui augmenteront son potentiel et sa créativité ou comme moi : un cours de relation-interpersonnelles. Tous ces éléments mis en compte aideront votre fille à se sentir belle et bonne, et peu à peu, elle sera fière et regardera ses assaillants de haut.

Parfois ça prend un changement radical!

#7 Posté le par Meta

Désolé, mais parfois ça prend un changement radical.

Lorsque tout le milieu est corrompu, que l'école n'intervient pas de peur que sa réputation ne soit entachée, que la police attend qu'un acte grave soit arrivé pour intervenir et que les intervenants sont à côté de la plaque, il faut une solution d'urgence.

Il y a des moments où nous n'avons que 3 choix: devenir fou, se suicider ou passer.

Qu'auriez vous fait, vous, si entre l'école et la maison vous deviez vous laisser battre devant 50 autres jeunes prêts à se mettre de la partie si vous résistez ?

Ces deux filles sont des adultes aujourd'hui et n'ont aucun problème relationnel. Elles sont fortes de caractère, équilibrées et ne se laissent pas faire. Elles ont beaucoup de résilience aussi. Elles savent que PARFOIS, il vaut mieux fuir.

Message #6

#6 Posté le par Djoulaille
Meta, cette histoire est plutôt étrange... Changer un enfant d'école parce qu'il ne réussit pas à surmonter le stress de l'influence des autres. Désolée, mais je trouve ça un peu tiré par les cheveux. Si mes grands-parents avaient fait pareil avec moi, ça n'aurait rien changé en moi : ça n'aurait qu'éloigné le problème. Et si l'histoire s'était répété dans ma nouvelle école ? Je continue de croire que de changer d'environnement au lieu de surmonter ses problèmes avec confiance n'aidera en rien l'enfant.

Réagissez avant qu'il ne soit trop tard!

#5 Posté le par Meta

Bonjour,

ma fille a vécu une situation semblable la dernière année de son primaire. Nous avions demandé une aide psychologique à l'école ce qu'on nous a refusé. On nous a dit que le support n'était offert uniquement pour ceux du secondaire.

Nous avons dû aller en thérapie à l'hôpital pendant un an. Mais, nous n'avons pas reçu une aide efficace. Car, au lieu de travailler sur le problème de ma fille, les intervenants cherchaient des bibittes dans la famille parce que je suis monoparentale. Et, comble de catastrophe, l'intervention a causé tout un problème familial. Ma fille leur répétait pourtant, constamment, que tout cela n'avait rien à voir avec ce qu'elle vivait, elle.

Finalement, c'est elle qui a trouvé la solution à son problème. N'ayant plus d'amies, elle a volontairement décidé de recommencer son année dans une nouvelle école dans le but de se faire de nouveaux amis pour la rentrée au secondaire, l'année suivante. De plus, elle savait que ça renforcerait ses notes.

Cela a été très positif à tous les niveaux.

Aussi, j'ai une amie qui a vécu le même genre de situation quelques années plus tard. Sa fille était en train de faire une dépression. Je lui ai recommané de changer d'école pour une école secondaire alternative avec beaucoup moins d'étudiants. Sa vie a changé du tout au tout! Elle a de nouveaux amis beaucoup plus intéressants et elle est vraiment heureuse.

Bonne chance!

Message #4

#4 Posté le par Djoulaille
Je reprends les propos de Bertha6 et les miens. Apprenez à votre enfant à garder la tête froide, à avoir confiance en ses moyens et à regarder ces jeunes ingrats avec indifférence. Oui, elle a mal en ce moment votre fille et rien n'est plus important au monde que le regard des autres sur elle. Faites-lui comprendre que plus elle agira en fille blessée, plus elle s'enfoncera et plus on lui pilera sur la tête. C'est ce qui m'est arrivé aussi, quand mes grands-parents me disaient : "Arrête de t'inquiéter, ignore-les et poursuit ta route." Non... Apprenez-lui à s'aimer, à se valoriser et à tirer une leçon de cette triste histoire, sans pour autant la remettre sur la table chaque fois qu'on lui demandera pourquoi elle est si forte. Peut-être qu'on continuera à se moquer d'elle au début, mais si grâce à votre support, elle a du cran, la confiance qui se dégagera de sa personnalité attirera d'autres amis. Des jeunes qui verront en elle une gentille et douce personne.

Chicane et intimidation s

#3 Posté le par bertha6
Les filles comme les garçons ont un ressenti personnel et certaines ont plus de complexes que d'autres, et de toute manière les enfants se chicanent pour rien mais quand il y a intimidations provocations douteuses attention ! Votre fille devait ressentir naturellement ou spontanément qu'elle ne pouvait rien faire et se justifier de quoi de quel rumeur etc ? les enfants sont imprégnés des propos d'adultes pas seulement des parents et ont tendance à parler sans connaître la profondeur du malaise de telle ou telle situation. J'ai connu une mineur qui a subi des sarcasmes de ses camarades et de la provocation indirecte et a payé à la fois par son "cri" de détresse et paradoxalement d'un silence naturel d'enfant. Dénoncer untel ou untel cela se retourne contre la "victime ou cible ou proie" car de toute manière on ne la croira pas ou on la croira mais ce sera toujours parole contre parole à n'en plus finir et entretenir le soupçon la suspicion par tel ou tel parti pris (le fameux 50 50 ou x x). Vous donnez une claque par exemple (à ne pas faire ou conseiller) est-ce fini pour autant ? la plupart du temps oui (pas toujours et suivant l'âge), quand c'est violence orale verbale morale particulièrement allusif en répétition il faudrait se taire ou fuir ? riposte et des représailles en tout genre ? la loi du plus fort du plus malin du plus rusé etc ? pas simple ou parfois compliqué. Ce devrait être les parents ou personne proche de la fillette ou jeune fille (valable pour des garçons) à être à l'écoute bienveillante et lui apprendre à ne pas se laisser faire sans être agressif ou hypocrite pour autant. Un psy peut aider quand les parents ne se sentent pas "capable" à tout assumer surtout dans des situations très complexes sur une certaine durée. A savoir démêler le vrai du faux et ne pas tout psychologiser à outrance.

Message #2

#2 Posté le par Djoulaille

Chère Archipel,

Je comprends parfaitement votre situation et je suis très heureuse de constater qu'elle vous préoccupe. Ayant vécu les mêmes sévices de la part de mes camarades à l'époque du secondaire, mes grands-parents ne m'ont jamais aidé. Ils disaient que ça arrivait à tout le monde, ont préféré mettre la faute sur leur manque de jugement et me valoriser personnellement. Mais quel adolescent a envie de devenir objet de railleries, alors qu'on est dans une époque précaire où chaque geste social compte ?

Mon peu de confiance en moi et mon ingérence des conflits ont fait en sorte que je n'ai jamais appris à me défendre dans une telle situation, ce qui m'a rendue complètement parano et je me suis mise à détester l'école. Je me suis impliquée dans la Pastorale et consulter la psy chaque semaine, car eux au moins, m'acceptaient. Mais je me rends compte aujourd'hui que je me suis auto-exclue et j'ai appartenu à une minorité de gens. Après 10 ans et du recul, je constate que je n'ai jamais appris à me défendre, que j'aurais dû prendre sur moi, me faire confiance et continuer de marcher la tête haute, même si on se moquait de moi à tous les coins de l'école, pareil à votre enfant. Je me souviens : j'enviais les jeunes de mon âge qui marchaient en groupe et qui semblaient connaître tout le monde. J'aurais pu être comme elles si j'y avais mis du mien, au lieu de m'imaginer ce que les gens pensaient de moi et me voyant uniquement comme le rejet de service.

Même si vous alertiez la direction, ils ne pourraient rien faire malheureusement, car ce genre d'histoire remonte à loin et ils ont sûrement vent de plus d'un cas semblable. C'est la confiance de votre enfant qu'il faut travailler. Il lui reste sûrement un(e) ami(e) dans cette école ? Quelqu'un avec qui elle pourra aller dîner et papoter. Il faut qu'elle passe outre cet incident, qu'elle se rebâtisse un rang social et surtout, qu'elle s'appécie. Qu'elle se trouve belle et bonne. Les jeunes oublient vite. Et face à quelqu'un qui les regarde avec indifférence, la tête forte, ils arrêtent leur ingratitude gratuite.

Patience

#1 Posté le par vegetal
votre fille n'est pas un monstre.
Au contraire, son caractère va se développer.
Les ados... adrénaline, appartenance, rejet...
Essayez d'imaginer l'adolescence de Bill Gates...