ma bipolarité m,a bien fait perdre dans ma partie de ma vie

je suis un homme de cinquante ans, javais une tres jolie maison ., un travail
une femme , des enfants. de tout cela il ne reste que les enfants et c,est la seul récompense qu,il me reste de mon labeur. mon diagnostique c,est fait sur le tard, le temps que la maladie fasse ces ravages. maintenant je vis seul et je suis bien médicamenté. comme qui dirait se fut un réveil bien brutal et surtout souffrant. la bipolaritéquand tu es sur le hight tu peus conquérir le monde mais quand tu retombes laissé moi vous dire que ca fait mal et pas juste un peu.du courage, du courage il en faut pour remonter la pente. si vous avez des témoignages bien des fois ca aide

ciga

Tu n'est pas seul...

Mois aussi j'ai été diagnostiquée très tard (le jour de mes 50 ans). J'en ai 54 aujourd'hui. Et j'avais tout perdu, maison, boulot, suite à des dépenses inconsidérées,un peu trop d' alcool et.... une trop grande confiance dans les gens.

J'ai quatre enfants que j'ai élevés seule, elles m'ont laissée tomber et durant ma dernière hospitalisation (5 semaines) je n'ai reçu aucun coup de téléphone et aucune visite de leur part, ni de personne d'autre d'ailleurs. elles n'arrivaient plus à me suivre... J'étais vraiment dans "le fond" et n'avais plus qu'une chose à faire. Essayer de reconstruire un édifice (petit mais solide cette fois), pierre par pierre ou me flinguer. J'ai opté pour la première solution( apres plusieurs ts quand même. Ce fut long et difficile, parfois...mais le lithium et le travail que j'ai fait sur moi même font que j'ai posé déjà quelques pierres.

J'ai arreter l'alcool qui n'arriver même pas à masquer mes souffrances, repris des études, j'ai suivi des cours aux beaux arts, je fais des aquarelles, j'ai travaillé dans le social et aujourd'hui je suis gérante d'une chouette boutique ou je vends des choses que j'aime. J'ai fait des expériences (beaucoup et surtout mauvaises)et j'en ai retiré des leçons..

J'ai renoué avec mes enfants, un peu à la fois, la confiance reviens.
N'ayant plus rien, j'ai appris à apprécier les petites choses et ma vie à complètement changé.
je reste quelqu'un d'enthousiate (mais sans "trop" de débordement, enfin j'essaye), avec énormément de créativité.
je travaille tous les jours de la semaine et le veek end la solitude ne me dérange pas.
Les gens m'ont trop décus... parce j'attendais quelque part qu'ils guérissent mes blessures, ils ne sont pas là pour ça pour la bonne raison qu'ils n'arrivent déjà pas, le plus souvent à guérrir les leurs.
je n'attends plus rien d'eux mais Je ne suis plus vraiment là non plus pour les aider. Je peux les écouter sans m'investir de trop cette fois, j'essaye de me suffire à moi même cela m'évite beaucoup de déception.

Je m'occupe de mes blessures moi même, je me fais plaisir, j'apprécie et je me félicite quand je fais quelque chose de bien et quand j'arrive à un résultat. J'ai eu une éducation très culpabilisante...et finalement le fait que j'y arrive dérange pas mal de gens surtout dans ma famille (sauf mes enfants). Mère, frères et soeurs....je n'entends plus personne depuis que j'ai du boulot etrange non ?

Je soigne mon corp aussi, je me couche vers 10h et me lève tot (6h) pour avoir le temps d'apprécier la journée qui commence, je bois de l'eau, je mange des fruits, du chocolat et..je fume encore.

Voilà, C'est une façon de voir les choses, j'ai toujours eu le sentiment d'être patte noire dans ma famille, dans cette société mais le fait de l'avoir accepté, de l'avoir reconnu fait que suis restée, malgré tout fidèle à moi même et que j'ai accepté de ne pas être (pour leur plaisir), quelqu'un que je ne suis pas et que, surtout, je n'avais pas envie de devenir.

C'est quand la pression (familiale et socio economique) devient trop forte, insupportable que l'on fracture dans ce qu'on appelle "la maladie mentale ?).

auj,ourd'hui je vis bien, je prends mon lithium, je fais ma prise de sang tous les deux mois, et je n'arriverai jamais à me séparer ni de mes anti dépresseurs ni de mon trazolan pour dormir. Dans cette famille toujours on me critique encore, personne n'a rien compris à ma souffrance. C'est parfois très lourd d'être différent.Il faut avoir touché" le fond, c'est la seule façon de pouvoir avoir l'envie de s'en sortir.quand il n'est pas trop tard.

Mon témoignage va en choquer plus d'un,peut être, c'est clair qu'il n'engage que moi par rapport à mon histoire et à mon vécu. Ce que j'ai souhaité faire passer ici c'est que tout reste possible même si l'on a perdu beaucoup et que l'on peut changer (on ne change d'ailleurs jamais les autres). On arrive alors à trouver des petits plaisirs dans des petites choses que l'on ne soupsonnait même pas et ça , ça remplit une vie et d'une manière formidable.

bonne chance

Idem, ma vie est entrée de nouveau dans le brouillard il y a 2 mois, retour à la case départ, plus de boulot, ni de petit ami, de retour chez mes parents, j'ai 36 ans, j'entame ma thérapie, bipolaire , I ou II je saurai plus tard ?

enfin, je suis en vie. J'ai échappé de peu à la mort à ma dernière tentative...

Alors, je réapprend à vivre tout doucement.

J'espère que les médocs m'aideront à rester en vie cette fois-ci.

Bon courage à vous aussi !

bonjour splean ideal tu es tres gentille de m,avoir répondu.tu n,as jamais si bien dit«tout se que j,ai construi c,est effondré comme un chateau de carte«je ne me sens plus la force pour la reconstruction de se que j,avais avant va falloir que je vois beaucoup plus petit ex«la simplicité volontaire«pas le choix et surtout il ne faut pas laché meme si c,est tres difficile.bonne chance. ciga

Moi aussi j'ai beaucoup perdu, j'ai énormément de rage!! Mes rêves et ambitions en ont pris un coup! Tout ce que j'avais battit en travaillant très dur c'est écroulé comme un chateau de carte. Mais ne perd pas espoir, je suis en train de me reconstruire ma vie avec ma conjointe qu'adore. J'ai repris goût et j'ai drôlement changé mes perspective, ce qui n'est pas mal dans le fond :-)

Je te souhaite réellement de la chance et de la volonté. Tu n'est pas la maladie, voilà ton levier. Mais bref, je te comprend et reçoit toute mes sympathies et surtout, lâche pas :-)

:? Bonjour ciga, je ne suis pas toujours sur le high ou le down, mais quand ca fait peut=etre deux mois que je suis bien la dépression veut se réinstaller, c`est pas le paradis comme on dit!!Il faut toujours se battre psychologiquement.Je suis de tout coeur avec toi!Pas de solution miracle!!