cyclotyhymie, traitement, enfants...

Publié le

Premier message

cyclotyhymie, traitement, enfants...

#0 Posté le par shanyra

Bonjour,

Épuisée d'être fatiguée et de m'endormir partout même au volant de ma voiture, j'ai décidé de consulter mon doc, au début mars. Après plein de questions, j'ai finalement fondu en larmes et tout déballé, ce que je n'avais jamais fait de peur de me faire retirer la garde de mes enfants. Pas que je ne suis pas une bonne mère, mais j'avais peur, c'est tout. Bref, mon doc m'arrête de travailler et m'envoie passer une irm cranienne, des prises de sang et il m'envoie consulter un psychiatre, vu ma dépression qui dure depuis... sincèrement doc? Depuis toujours, je sais pas c'est quoi ne pas être déprimée!

Après une consultation de 2 heures, le psychiatre en est venu à deux diagnostic, qu'il m'a dit être très clair chez moi: le premier, moins grave, c'est la dépendance affective. Le deuxième, par contre: Cyclothymie!

J'ai donc commencé un traitement de séroquel. Et cela me fait dormir c'est effrayant. Assez que j'ai de la difficulté à prendre soin de mes 3 enfants et de mes 2 chiens. À noter: je suis monoparentale et mes petits ont 7,5 et 3 ans.

Je trouve ça difficile et la travailleuse sociale qui s'occupe de moi m'a dit que les mois à venir allait être difficiles.

Lorsque je suis couchée, juste avant de dormir, des images du passé me reviennent et je comprends certains gestes que j'ai posés maintenant... surtout les dépenses inexplicables et les décisions étranges, les journées où je débordait tellement d'énergie que j'en tremblais et les petites périodes où je n'étais pas arrêtable, car ces phases sont plus rares que les déprimes dans ma vie.

Je me questionne, j'angoisse, j'ai développé des peurs et des obsessions depuis des années. J'ai l'impression de devoir ré-apprendre à vivre.

Surtout: le séroquel active l'appétit et je suis déjà obsédée par mon poids (et je suis grosse en plus) donc, j'ai une peur bleue de prendre des kilos.

Si vous avez une histoire qui ressemble à la mienne, peut importe sur quel point, j'aimerais la lire. Ça m'encouragerait de savoir que d'autres ont passés par là et s'en sont sortis. Ça donne de la force de savoir qu'on n'est pas seul au monde :oops: