Déstabilisée.... Perdue....

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Déstabilisée.... Perdue....

#0 Posté le par freddie

Bonjour à tous

Pour faire net et concis : j'ai 34 ans, ai été élevée par une maman dépressive qui n'a jamais voulu l'admettre et culpabilise toute personne osant le lui dire ou lui faire comprendre, et par un papa très peu expressif, sévère, exigent, tendance à l'humiliation psychologique (et physique pour ma soeur).
Mon entourage m'a toujours vu comme quelqu'un de réservée, parlant peu, enfant sage.
Maintenant, je sais qu'il y a autre chose.
En apparence, tout va pour le mieux : un mari des plus gentil, compréhensif, doux, 2 enfants en bonne santé et vraiment pas difficiles, nous avons déménagé dans le sud est de la france (région magnifique).
Il y a un mois, j'ai entrepris une psychothérapie. Je l'ai voulu, car...
A l'intérieur, je suis... je ne sais pas qui je suis, justement.
Je me sens décalée, je déteste les autres (moi aussi, je vous rassure), par moment j'ai comme un masque et l'impression de ne plus être moi-même... Je ne comprends personne (pourquoi l'envie ? pourquoi le jugement ? pourquoi ce monde ?????)

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Message #12

#12 Posté le par freddie

je suis amoureuse d'un homme borderline, ...

Bonjour lydzer
Avant tout, est-il conscient de son problème ? Veut-il essayer de le résoudre ?
Je sais que ce sont 2 situations tout de même différentes, mais comme tu as dû le lire, ma maman est quelqu'un d'instable émotionnellement, dépressive. Elle le sait. Mais refuse de se prendre réellement en charge.
De temps en temps, elle a un sursaut de conscience, sort, va dans les magasins, et dit que "ça y est, je vais bien !" Sauf que je ne suis pas dupe, j'ai 34 ans et l'ai toujours connu ainsi. Je sais pertinnemment ce qui se cache derrière ses "moi je... moi je..." (ainsi se passent nos conversations téléphoniques)
Depuis que je vois ma psy, je ne peux m'empêcher de penser "vois ce que tes parents ont fait de toi"...
Alors, fais très attention à toi, à tes enfants aussi ! J'ai vécu une chose pas tout à fait identique, mais ressemblante. Et on n'en sort pas indemne...
S'il ne veut rien faire, aucun effort, prend les décisions qui s'imposent. Pour toi. Pour tes enfants....

Message #11

#11 Posté le par freddie
...C'est surtout en pensant à moi quand j'avais 4 ou 5 ans, quand je jouais seule avec mes sénarios super cool, avec mes poupées comme amies que j'ai enfin vu ou revu mon vrai moi!
...Je m'entoure de gens qui me ressemble et n'accepte plus ceux qui veulent diriger la vie des autres...

"

Bonjour Lylli55
Heureuse de te lire : ça rassure de savoir que d'autres personnes comprennent tout ceci.
"S'entourer de gens qui nous ressemble.. Plus de personnes qui rabaissent tout ce que l'on fait..." Exactement les derniers conseils donnés par ma psy...

A bientôt

Message #10

#10 Posté le par lydzer
je suis amoureuse d'un homme borderline, après 4 ans, il a réussi à me rendre malheureuse, à m'éloigner de mes amis, je dois supporter ses insultes, ses critiques. il créé sans cesse le conflit et dit que c'est de m faute. tout est de ma faut à ses yeux. AUssi quand il décide de passer une soirée avec ses amis, il se permet d'y aller sans me prévenir et je l'attends pour le dîner. Il n'y a pas très longtemps j'ai fait une sortie avec une amie, n'ayant pas eu de nouvelles de lui, je pensais qu'il était parti dormir chez sa mère. En fait, il a sonné chez moi à 1 heure du mat. et m'a insulté, a été violent envers moi, m'a traité de mauvaise mère (mes enfants étaient chez leur père ce soir-là). enfin, et j'en passes,...une grande souffrance, j'ai essayé de l'aider mais il ne m'écoute pas car pour lui je ne dis que des bêtises. je n'en peux plus. quoi faire?

Message #9

#9 Posté le par Lylli55

WOW! Merci pour tous vos commentaires je me retrouve parmi vous toutes.
Bravo pour votre travail sur vous-même. C'est tout un cadeau quand après plusieurs années de prises de conscience, nous retrouvons enfin la personne que nous sommes vraiment.
C'est surtout en pensant à moi quand j'avais 4 ou 5 ans, quand je jouais seule avec mes sénarios super cool, avec mes poupées comme amies que j'ai enfin vu ou revu mon vrai moi!

Avec le temps j'ai moi aussi décortiqué la personnalité de mes parents pour trouver les similitudes des qualités et défauts communs.
Quel ménage!!!!
Par la suite, j'ai mis une distance d'avec mes frères et soeurs(mes parents étants décédés). Pour moi ça a été fantastique. J'ai pu revenir à ce que je suis vraiment puisque je n'ai plus de jugements des autres membres de ma famille.

Je m'entoure de gens qui me ressemble et n'accepte plus ceux qui veulent diriger la vie des autres...

Message #8

#8 Posté le par freddie

Juste raconter ce qui me vient à l'esprit : je n'en peux plus. J'etouffe, au bord de l'asphyxie.

Je nous hais. Moi. Les autres.
Je ne nous comprends. Je sais que l'être humain est de nature.... Incompréhensible. Ca n'est aps nouveau.
Pourquoi sommes nous envieux au point de traiter de sal... ceux qui ont les moyens de s'offrir 200 € de sous vêtements ?
Qui sommes nous pour juger l'éducation que donnent certaines personnes à leurs enfants (bien entendu hors mauvais traitement)?
Qui sommes nous pour interdire à nos "amis" de fréquenter ceux que l'on ne supporte pas (souvent à tort, ou gratuitement) ?
Qui sommes nous pour critiquer ou se moquer des différences de chacun ?

C'est vraiment trop intense... Je n'en peux plus.... Je sais que c'est moi qui suis à part.... Mais, c'est plus fort que moi. C'est en moi.

Message #7

#7 Posté le par freddie

Mariepeur

Je te remercie vraiment de me donner de ton temps.
Tu n'as pas eue une histoire des plus facile, je pense qu'il aisé de comprendre qu'on ne puisse en sortir indemne.

Pour ma part, j'ai toujours eu certaines angoisses, à tel point que je les pensais normales. Comme faisant partie de moi-même.
Je n'avais pas conscience que ça s'appelait des angoisses.
Mais il est vrai qu'avec le début de ma psychothérapie, d'autres font leur apparition (cela ne fait 6 semaines que j'ai commencé) : par exemple, le fait de m'endormir m'effraie...
J'essaierai de tenir bon, pour moi, et surtout... pour mes enfants. Je ne veux pas qu'ils vivent ce que j'ai pû endurer étant enfant et ce que j'endure encore.

Et bravo pour ton courage :D

Freddie

Message #6

#6 Posté le par mariepeur

Bonjour Freddie

Il est vrai qu'une thérapie ça remue beaucoup de choses, et tu dis ceci:
je ne sais plus qui je suis (déjà que j'en savais pas grand chose au auparavant).

Tu es en thérapie depuis combien de temps au juste?
Car si je comprends bien pour le moment tu n'as pas encore une certaine satisfaction d'en savoir un peu plus sur toi? est-ce celà?
Puis tes crises d'angoisses sont telles pires lorsque tu parles avec ton thérapeute et ou après les séances?

Tu vois, pour ma part j'ai véçus celà aussi, souvent lorsque je sortais du bureau du thérapeute ou d'une thérapie de groupe, j'étais encore plus angoisée, mais ça se comprends tout celà, car en parlant nous permettons à certaines choses bien précises de refaire surface, et se faisant, nous revivons en quelques sortes certaines émotions rattachées à celà.

Dans mon cas, c'était plus souvent qu'autrement de la colère que je ressentais, ce qui augmentait mes crises d'angoisses, jusqu'au moment ou j'ai réussi à regarder tout ce passé avec un certain recul, j'ai réussi à me placer en tant qu'observateur au lieu de juste ressentir la victime que j'avais été.

Mais nous devons nous donner du temps afin que nos séances portent fruits, puis si je peux te faire une suggestion, puis peut-être que tu le fais déjà, essaie de te concentrer sur un sujet bien précis lorsque tu parles avec ton thérapeute, essaie de ne pas trop t'éparpillé, c'est pas facile à faire ça, car souvent les choses sont rattachées tous ensembles mais d'un autre coté ça nous emmène à parler de trop de choses en même temps, il faut essayer de focusser le plus possible sur un sujet en particulier afin d'y voir plus clair.

Pour ce qui est d'évincer ta mère et tes pseudos (amis), oui éventuellement c'est surement ça que tu vas faire mais essaie de ne rien brusquer pour le moment, c'est d'ailleurs peut-être ça qui augmente tes crises d'angoisses en ce moment, qu'en penses-tu?

Moi, je n'ai pas eu à tasser ma mère, car elle est décédée lorsque j'étais encore adolescente, et je n'aurais surement pas eu à le faire non plus, car mes conflits ce n'est pas tant avec elle que je les avaient, mais avec mon père, et j'ai essayé de tasser mon père maintes et maintes fois et je n'ai pas été capable de le faire, c'est sa mort qui nous a séparés.
Et je suis contente de ne pas l'avoir tassé finalement car la dernière année de sa vie nous avons eu la chance de beaucoup se parler, et de se dire des vrais affaires et celà m'a beaucoup aidé à avancer.
Par-contre j'ai dus m'éloigner de ma soeur, du moins psysiquement, car mon contact avec elle était très toxique, pas tant avec elle mais avec son conjoint qui avait été mon abuseur lorsque j'étais encore une jeune adolescente et avec qui elle était toujours en couple.
Puis mes pseudo (amis) comme tu dis, et ça, j'en avais en masse, soit ils se sont tassés d'eux-mêmes lorsque j'ai commencé à cheminer pour mon mieux être et à me respecter ou c'est moi qui s'est éloigné, et avec certains, j'ai même essayé de discuter, d'expliquer pourquoi cette relation ne m'était plus satisfaisante mais celà n'a pas eu grand succès en bout de ligne, puis avec d'autres, c'était peines perdus même d'essayer de discuter.
Dans le fond, il ne faut pas brusquer les choses, nous devons nous concentrer sur nous, surtout si tu as cette caractéristique de faire des crises d'angoisses, ne t'en mets pas trop sur les épaules.

Bon cheminement Freddie, en allant voir un thérapeute, tu es sur la bonne voie, la voie de mieux te connaitre, mais donne toi du temps.....
Marie

Grand merci

#5 Posté le par freddie

Un grand merci à tous les 2 :D

Ca me rassure de savoir que je ne suis pas la seule personne à vivre ce genre de chose.
Il est vrai que la thérapie remue beaucoup de choses...
Mais je ne sais plus qui je suis (déjà que j'en savais pas grand chose auparavant).
Le doc m'a mise sous anxiolytique, car mes crises d'angoisses m'épuisent.
Je n'ai qu'une envie, celle d'évincer tous ceux et celles que j'estiment néfastes pour moi, notamment ma mère et des pseudos "amis".

Je ne sais pas trop...

Mais.. Encore Merci mille fois à vous 2 :D

Freddie

Message #4

#4 Posté le par insurrection
Bonjour; je comprends bien tes difficultés pour être confronté à des problèmes similaires depuis plusieurs années; ainsi, j'ai sombré dans une consommation de cannabis effrénée il y a de ça quelques années, puis dans une consommation d'alcool excessive avec parfois prise de médicaments associés et T.S à répétition; je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, mais en faisant un retour dans le passé aujourd'hui, je me rends compte que ce mode de fonctionnement a toujours été latent en moi; issu d'une famille "dysfonctionnelle' dans le sens où j'ai grandi dans un univers chaotique entouré d'une mère dépressive et suicidaire et d'un père colérique, impulsif et violent. Je ne suis jamais parvenu, à part dans certains épisodes de ma vie que j'ai vécus alors comme des renaissances, à rester dans un juste milieu dans tout ce que j'entreprenais : jamais de demi mesure, ou le verre plein , ou le verre vide.
A l'occasion d'une session de développement personnel en 2004, alors que j'étais en train de perdre mon père, le thérapeute qui animait les séances m'a laissé entendre que j'étais "border line"; je crois qu'il avait raison,et cela s'est bien souvent confirmé par la suite; dernièrement; lors d'un épisode aigu durant lequel je me suis senti rejeté une fois de plus, les choses sont allées trop loin et je pense que j'ai failli mourir en absorbant avec de l'alcool bien trop de somnifères; durant les jours qui ont suivi, j'étais un mort vivant au teint blafard et aux yeux enfoncés dans mon visage; j'en ai eu marre de tout ça et ai décidé de reprendre la thérapie que j'avais abandonné il y a un an environ; mon psy est un thérapeute comportementaliste et je pense que cela convient, du moins d'après ce que j'ai pu lire sur les forums; en effet, dans le cas d'un trouble de la personnalitéde type border line, on conseille de s'adresser à un thérapeute comportementaliste et/ou cognitif; pour ce qui est des traitements éventuels, il n'y en a pas mis à part les régulateurs de l'humeur (de type anti épileptiques) mais les effets secondaires sont importants et invalidants; reste l'importance d'un bon apport en magnésium qui est un régulateur naturel de l'humeur; j'ai aussi entendu parler des fleurs de Bach mais à vérifier; voilà; j'espère que ce que j'ai pu t'apporter t'aura aidé, il ne faut pas te décourager en tout cas, moi aussi j'ai du mal à supporter les autres encore aujourd'hui mais je crois au fond que c'est moi que je ne supporte pas ...N'hésites pas à poster un com, j'y répondrais avec plaisir; peut-être à bientôt sur le site

Message #3

#3 Posté le par mariepeur

Bonjour Freddie

Comme je disais, je me suis senti longtemps comme ça moi aussi, puis ne pas savoir qui on est, ça déstabilise énormément tout notre être.
Nous avons l'impression constante de ne pas être complètement réelle.
Nous cherchons notre propre identité et nous la recherchons à travers les autres mais un jour nous ne sommes plus capable de nous identifier aux autres, du moins, de moins en moins, quelque chose en nous veut sortir de l'ombre, notre vrai moi se fait entendre et ça peut expliquer la rage et la colère qui nous envahi quelques fois.
J'étais à ce stade de colère lorsqu'on m'a suggéré de lire sur la personnalité limite......

Je n'en pouvais plus de vivre ce calvaire, je voulais être moi, je voulais être en pleine possession de mes moyens mais je n'y arrivais pas, à mon avis, c'est suffisant pour rendre une personne amer et en colère.

Ce réflexe de se rechercher à travers les autres et le regard des autres est apprit depuis notre tout jeune âge, car c'est de cette façon qu'un être humain évolue et c'est tout indiqué pour un enfant d'agir ainsi, car c'est à travers les yeux de ses parents qu'un enfant se constitue sa propre identité et sa personnalité, mais pour avoir une personnalité satisfaisante, il faut d'abord avoir eu des parents capable d'assumer ce rôle, des parents adéquats.
Par-contre, si nous avons eu affaire à des parents eux-mêmes perturbés, disfonctionnelle bien toute notre système devient nous même disfonctionnelle, et il y a de forte chance que nous avons adopté à notre grand désapointement des comportements comme ceux de nos parents.
Puis si ses parents ne nous ont pas donné le support morale et la reconnaissance de notre pouvoir de notre plein potentiel en ce qui concerne notre confiance en soi et notre estime personnelle, bien nous sommes des hypothèqués lorsque nous devenons adultes.
Mais de là également cette quête, cette recherche de notre vrai moi, car ça veut se faire connaitre de nous, car peut importe ce que nous avons véçus, nous demeurons des êtres à part entière.

Donc lorsque j'ai vraiment pris conscience de ça, j'ai commencé un travail approfondie de moi-même, tantôt accompagné par des professionnelles, tantôt seule.
J'ai fais un bon bilan de ma vie et des gens qui en ont faient partie et en commençant par mes parents, et ce, à partir de mon plus jeune âge, car je me disais tout découle de là, donc commençons par là.
Ce n'était pas la première fois que j'entreprenais ce genre de questionnement et de travail, mais cette fois j'avais le sentiment de pouvoir mieux y parvenir, car j'avais réussi à oter de ma tête toutes idées de jugement envers mes parents, je voulais juste savoir quel genre de regard sur moi ces personnes m'avaient transmient, à qui j'avais eu affaire, pour mieux me re-connaitre dans tout ça.
Puis le travail à commencé, j'ai changé certaines choses apprisent venant de la part de mes parents, j'ai osé dire non à ce qu'ils m'avaient enseignés et transmit.
Et pour ne nommer qu'une exemple de ce travail entre autres, je me suis dit, ce n'est pas vrai que je ne vaut rien, et que je ne ferai rien de bon dans ma vie, la preuve j'ai fais ceci et celà, et j'ai commencé à énumérer mes réussites.
Je me suis donné à moi-même ce regard de parents et d'adultes qui se doit pour grandir en confiance et en estime de soi.

Puis ce travail m'a emmené dans des sentiers dont jamais j'aurais soupsonné aller.
J'ai vraiment entrepris un voyage à travers le temps, tout y est passé, non seulement ma famille respective mais également tout les gens qui sont entrés dans ma vie et qui à leurs tours ont contribués d'une certaine manière à m'éloigner de moi.

J'ai réalisé pleinement le pourquoi que telle ou telle personne était entré dans ma vie, ce travail s'est passé sur plusieurs années, et ça se continue encore.......
Aujourd'hui n'entre pas qui veut dans ma vie, je me questionne, je me demande si cette relation sera épanouissante et enrichissante pour nous deux, je refuse d'être en relation d'amour ou en amitié juste pour être en relation.
Car au fils des années lors de mes recherches, j'ai compris que j'étais hautement dépendante affective, on m'a lègué cette déficience dès mon plus jeune âge, toute ma vie je me suis laissé diriger par cette dépendance dans le choix des gens qui entraient dans ma vie, et plus souvent qu'autrement lorsque c'est une charence affective déficiente qui nous guide, nos choix ne sont pas les meilleurs.
Aujourd'hui je suis en pleine possession de mes moyens, je sais qui je suis, ce que je vaut, et je sais ce que je veux, je garde cependant mon esprit toujours ouverte, car justement je sais d'ou je viens, j'ai appris à mettre des demi-mesure.
Je me questionne, je m'intéroge, et ça je me le dois à moi, car je n'ai pas appris celà de la part de mes parents, car chez nous il n'y avait pas de demi mesure.
Donc oui il y de l'espoir, je me suis retrouvé, peut-être à travers les ronces, mais maintenant, je suis sortie de ces ronces, j'ai le pouvoir en sachant qui je suis de décider pleinement de ma vie.
Ça fait du bien de se reconnaitre, je n'ai plus cette sensasition de ne pas m'appartenir et ce, après avoir réalisé d'ou je venais et comment on m'avait tricoté.
J'ai également réalisé qu'il n'y avait pas seulement que du tricot mal fait, j'ai réalisé que certaines choses que mes parents m'avaient lègués étaient bonnes aussi, j'ai réellement pus faire toute la part des choses.

Tout ceci pour te dire qu'il y a de l'espoir, en plus tu entreprends une thérapie, donc si tu es capable de regarder tout celà sans jugements ou du moins, le moins possibles, car si tu tombes dans le jugement, la colère va t'envahir et tu vas passer à coté de bien des bonnes choses qui pourrait t'aider a atteindre ce chemin du mieux être, alors tu vas toi-aussi te retrouver, tu vas atteindre l'adulte en toi et cet adulte va te guider pour le restant de ta vie, tu vas te sentir complète.

Bonne chance Freddie,

Message #2

#2 Posté le par mariepeur

Bonjour Freddie

Je me suis senti longtemps comme ça moi aussi, je ne savais pas qui j'étais au juste, je me sentais décalée, toujours à coté de la track.
Je viens aussi d'une famille hautement disfonctionnelle, donc c'est quasi impossible de pouvoir être fonctionnelle nous-même, mais il y a de l'espoir......

Il y a à peu près une quinzaine d'années, on m'a étiqueté de borderline, (personnalité limite) du moins on m'a suggéré d'approfondir cette avenue, et moi-même je me retrouvais à travers les symptômes décrits, pas complètement, mais en partie, par-contre menant toujours mes propres recherches afin de savoir avec exactitude ce dont je souffrais au juste, j'ai découvert qu'étant mal préparé pour faire face à la vie, j'avais développé plusieurs traits de personnalité par-ci par là pour pouvoir survivre, donc dans à peu près tout ce que je lisais, je me retrouvais à quelque part.
Toutes ces lectures m'aidaient à mieux cerner mes difficultées mais en même temps me nuisaient, car je savais encore moins sur quoi commencer à entreprendre un travail de reconstruction, puis un jour j'ai décidé d'approfondir d'ou je venais et comment j'avais été tricoté et celà m'a grandement aidé.

Bref ton sujet m'interpelle, j'en aurais long à dire sur le sujet, sauf que présentement je n'ai pas vraiment le temps de commenter, mais j'y reviendrai.
A+ Marie

suite

#1 Posté le par freddie

J'étouffe.... Je bouillonne de colère intèrieurement...
Il m'est déjà arrivé à maintes reprises de manger à ne plus en pouvoir, à prendre des anti déprésseurs avec un verre (pas d'eau, oh non !), et en ce moment j'ai l'impression de trouver un refuge... dans l'alcool. Pas à longueur de journée. Mais j'en ai besoin....
Je m'efforce de conserver les "amis" par égard pour mon mari (ils m'insupportent :x )

Je suis tombée, je pourrai dire par hasard mais je ne sais pas si vous me croiriez, sur un article parlant des troubles de la personnalité limite, et aujourd'hui sur ce site. Site sur lequel je me confie à vous.
Car, je tente de le cacher, mais c'est réellement un calvaire pour moi...

Je souhaite savoir, vous qui vivez peut-être la même chose moi, justement comment vous le vivez.