je vis un cauchemar

Je viens de perdre mon unique Frère qui vient de se suicider,
qui en plus a voulu se faire incinérer... je vis un cauchemar, et
j'aimerais avoir de l'aide, pouvoir lire des témoignages de gens qui ont
perdu un être cher, par suicide....toute la famille culpabilise, on
voyait sa tristesse, mais jamais on ne pensait qu'il ferait cela (il
s'est pendu...)... j'ai perdu ma Mère (lui avait 12 ans et moi 7) et puis
mon Père (ce fut le départ de sa dépression...) et à présent ma
belle-soeur, et mes 3 neveux (la plus jeune a 20 ans...) sont dans le
même état que moi...je n'arrive pas à aller me "recueillir" où reposent
ses cendres....je me torture la tête, je culpabilise, c'est plus fort
que moi, j'aurais dû voir à quel point il était malheureux, mais on n'a
rien deviné...il a simplement écrit un petit mot, où il demandait
"pardon" à tout le monde...mais je ne me pardonne pas à moi-même de ne
pas avoir "senti" sa détresse, qui devait être immense...on me dit
aussi, que les gens qui se suicident par pendaison,
sont ceux qui ne veulent pas se "rater"...que je n'aurais rien pu
faire....je suis complètement bouleversée, et je ne sais plus qui peut
m'aider....peut-être, je pense, des personnes qui ont vécu la même chose
que moi....dîtes-moi comment faire pour lire ces témoignages, car je
débute sur internet...merci de me venir en aide, car je ne veux pas
"craquer" à mon tour...

J'ai perdu mon frère il y a huit ans d'un suicide par overdose. Il était toxicomane seropositif et avait déclaré l'hépatite C. Très proches l'un de l'autre avec une différence d'âge minime,j'étais au courant de tous ses problèmes. Il ne parlait qu'avec moi. La veille de sa mort, il m'a appelé : je l'ai écouté et j'ai bien vu sa détresse. Nous habitions à 300 km de distance et je voulais aller le voir de toute urgence. Mon amie de l'époque, considérant les toximanes infréquentables, m'en a dissuadé arguant du fait que ce ne devait n'être qu'un passage à vide comme ça lui arrivait souvent. J'ai eu la lacheté et l'ignominie de l'écouter. Depuis je navigue de dépressions en dépressions, j'ai fait une tentative de suicide parce que l'idée d'avoir tué mon frère m'est insupportable et que je voulais le rejoindre. J'ai échappé in extremis à la mort et je le regrette. Je ne peux aller là où sont ses cendres, regarder ses photos, retourner dans la maison de notre enfance. Je vis moi aussi un enfer. Tout le monde me dit : mes parents,mes amis, mon psy que je ne suis pas coupable que mon frère voulait échapper à la déchéance qui l'attendait inéluctablement. Mon expérience ne t'aidera surement pas mais toi ne te sens pas coupable : tu n'as pas pu voir, moi si.

Face à la mort,on est tous impuissants.Que ce soit un suicide, un accident,une maladie,c'est toujours dûr....Te dire d'oublier,d'arrêter de culpabiliser n'y fera rien,il faut que tu aprennes à gerer ce mal.Sais tu pourquoi ton frère était malheureux?Que vous ayez vu sa tristesse est une chose,savoir réellement pourquoi en est une autre.Et c'est ça que tu dois savoir avant de culpabiliser.Sa volonté était telle, on ne peut rien contre la volonté des gens. Tu dis avoir déjà perdu beaucoup de gens autour de toi, cela l'a peut-être perturbué.Balavoine chantait une chanson:"et j'ai souvent souhaité de partir avant les miens pour ne pas hériter de leur flamme qui s'éteind..."Serait ce ça?C'est dur et tu le sais de vivre un deuil. S'il vous demande pardon,pardonnez son geste qui vous plonge dans la tritesse.Il y a des gens qui ne peuvent pas affronter la vie. Je crois que pardon,veut tout dire,pardon de partir,pardon de vous faire mal, c'était son choix,pardon signifie ne culpabilisez pas,tout vient de moi, c'est la seule solution pour moi. C'est dur ce que je dis,mais j'ai un lourd passé moi aussi.S'il avait voulu de l'aide comme tu le dis il n'aurait pas choisi cette méthode.Désolée de mon franc parler,c'est pour te faire avancer,la vie est dure parfois,mais il faut y croire, pardonne lui c'était ça sa volonté.

pour repondre a ton message j ai perdu ma soeur il y a 2 mois un suicide du 6 eme etages elle avait un petit garcon de 8 ans un pere qui est parti quand t on avais 14 ans une vie ou elle se sente seul on a pas vue sa detresse elle est partie sans un mot pour son fils qu elle adoree sans un mot pour nous . elle etait belle voilas une vie perdue a j amais et une grande detresse dans notre coeur maintenant il faut penser a l avenir de son fils qui reste la seulle trasse de son passage sur cette terre pardon pour les fautes d orthographe

je croit que je comprends un peu ta souffrance car mon frère c'est suicider cette été, il était dépressif depuis 5 ans, depuis que mon autre frère est mort du cancer, il as refuser de se faire soigner il se disait capable de s'en sortir seul et une semaine avant son suicide il est venu a montreal (mon frère demeurait sur la cote-nord) pour faire sa dernière tournée et personne ne sé douter de rien,je m'en suis voulue longtemps et je me pose encore la question a savoir si j'aurait pu faire quelque chose question qui resteras sans réponse,un psy ma dit que je devait lui pardonner car c'était son choix et que je ne pouvait le changer; alors essai de lui pardonner moi lui pardonner ma enlever un gros poids mais il me reste bcp de travail a faire pour avoir l'ame en paix . bonne chance et surtout parle-en a n'importe qui mais parle-en sa enleve un gros poids des épaule, bonne chance.

merci beaucoup poue ces conseils.Cela me touche beaucoup de savoir que d'autres personnes sont dans mon cas

Bonjour...

Tsais je ne sais poiny comment le dire mais depuis quelque mois,c'est un cauchemard..J'ai perdu mon meilleur ami qui etais pour moi,mon frère...Je ne sais comment m'auter des idée suicidère comme ceux qui me passe par la tête...Mon ami(nicolas)C'est pendu dans le cabanon et a mon tour ,pour le rejoindre,j'aimerais le faire de même façon...

Mais je sais pas si je vais y arriver car j'"ai vu plein de réaction...Je me suis defouler sur moi

Plein de sicatrice et malgres le deuil a subire,je veux aller avec la personne don sur qui jai conter tant et qui ma toujours aider...A place de souffrire,pourquoi vivre...jecrit des lettre en disant se que je ressend(idée suicidere) et mes parents les trouves...Il me pette leurs coche et cela me va mal...J'ai suivi un psy pendent longtemps que même,mon directeur s'apercoie de l'inquiétude,la peur,et la mort dans mes yeux...il veux absolument que je continu dans voir un mais moi je naime pas sa je me dit que c mes probleme et que je suis la seul a subire la consequance....Personne ne me comprend.

J'ai arreter de consommer pendent un bouth,mais jai rechuter quand mon beau frere c suicier..Depuis,L'école ne m'aporte peux,Mes ami(es) Même quand mon ''''chum''' et là,faux toujorus que j'écoute sa tounes et commence a sombre dans le deuil..... ****************

Je suis tanner de souffrire....HelP Me PLZZ

Merci d'avance...Patricia....

Jaimerais que vus mecriver sur ⋯@⋯.com je suis presque toujours la merci...

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Je veux par ces quelques conseils te permettre d'avancer dans ta démarche de deuil ce qui te permettra de sortir de ta culpabilité ; il est en effet déterminant que pour ne plus se sentir coupable il faut avoir une démarche de deuil.
Il est très important que tu parles de toutes tes craintes , de toutes tes peurs car en disant tes peurs tu perds un peu la peur de toi.
Ensuite il est très important de travailler au niveau du souvenir des différentes personnes qui sont décédées dans ta famille c'est à dire qu'il faut que tu réfléchisses à ce qu'elles t'ont laissé de positif dans ton souvenir.
Ensuite un long cheminement te permettra de retrouver la sérénité et t'écartera de cette culpabilité que je comprends tout à fait , que tu ne maîtrises pas , mais que tu dois ôter peu à peu de toi.
Sur le chemin de la vie , il y a trois balises auxquelles nul n'échappe : la mort , le deuil et la séparation.
Ces trois balises prennent place dans notre histoire à la manière de signes dont la répétition nous révèle la constance de notre désir d'être sans limites , sans pertes , sans maladies , sans la finitude...

J'espère que ces quelques phrases te donneront un chemin de réflexion , chemin qui te permettra au début de survivre et peu à peu te permettra de vivre pleinement .
Je reste à ton écoute si tu le souhaites.
Denis

Bonjour Maîssan,

Je suis de tout coeur avec toi. Je vais te raconter quelque chose qui pourrais peut-être t'aider à comprendre le geste de ton frère. Je crois sincèrement que certaines personnes naîssent avec le goût de se suicider car moi-même je essayer quelques fois de m'enlever la vie. Mais vu que je suis une fille, j'ai réussie à envoyer des messages claires à mon entourage. Et je ne prennais que des pilules pour me tuer et maintenant je sais que je fesais cela pour avoir de l'aide pour m'en sortir de cet enfer.

Il y quelques semaines, le goût de mourir est revenu et cela était tellement fort que j'étais certaine que je ne passerais pas la semaine. Jour après jour je combatais ce mal de vivre. Pourtant j'ai eu super vie, je suis mariée, j'aime mon mari, il m'aime et cela depuis plus de 15 ans. J'ai de beaux enfants, belles maisons, bien de l'argent. Tout quoi.

Mais le mal de vivre est toujours en moi. Je me suis partis un soir de la maison en passant que personnes de me chercherais. Donc, il fesait froid et je me suis couché sur un banc à la noirceur et j'étais à me demander comment faire pour me suicider sans causer trop de dommage à mon mari et mes enfants. Car il faut comprendre que nous sommes conscients de tout ce qui nous entourent. Je ne voulais pas faire de mal à personne en disparaissant de leur vie. Je voulais avoir l'âme en paix.

Cela fesait bien 1 heure que mon mari me cherchait et que les enfants étaient inquiets pour moi. Car c'est la première fois que cela m'arrive avec eux autour de moi. Il m'a enfin trouver et il se demandait bien ce qui se passait. Il est au courant de mes idées suicidaires, mais c'étais la première fois que je fesais une crise devant lui.

Cela lui a bien pris 2 heures pour me convaincre de revenir à la maison. Mais j'avais encore le goût de mourir. Il m'a aider dans les jours qui ont suivit à faire disparaitre ces mauvaises pensées. Cela est tout un combat à mener. Depuis l'adoslence que je combat cette envie de mourir et je te dis que cela n'est pas facile.

Tout ce que je peux te dire, c'est que la souffance de ton frère devait être terrible pour lui et tu n'es pas coupable de cela et personne non plus. Le seul moyen qu'il a trouver c'est la mort. Je sais que pour lui c'étais la seule solution. Cela ne s'explique pas la douleur que nous resentons quand nous sommes dans cet état.

Parler de nos états d'âmes avec notre entourage est très difficile, car pour nous la mort devient une amie, une confidente, une accolite, il nous semble que c'est seulement elle qui nous comprend. La mort fait tellement peur aux gens qui nous entourent comment veux-tu que vous nous aidiez. Je ne connais personne à part mon mari qui comprends,( il n'a aucune idée suicidaire). A chaque fois que j'en ai parler à d'autres, ils ne comprennent pas, ils ont peur, ils préfèrent ne pas en entendrent parler.

Tu vois nous sommes seuls (les suicidaires) à comprendre un autre comme nous. Pourtant avec de l'encouragement, avec de l'écoute on peut réussir à s'en sortir pour un temps. Car je sais que le goût de mourir va revenir toute ma vie. Mais je sais que mon mari est là pour m'aider. Maintenant je n'ai plus peur de lui en parler. Si tu savais la peur de vous dire à vous nos propres comment on se sent, à quoi qu'on pense. On a tellement peur d'être jugé, analyser, que nous nous taisons et le drame fini pas arrivé.

S'il te plaît à partir de maintenant, écoute ton entourage sans te culpabilisé, ai une oreille attentive pour les autres. Une présence chaleureuse fait beaucoup de bien, si tu savais.

Il ne te sert à rien de culpabilisé pour la mort de ton frère. Il serait mort en vain. Il espère sûrement maintenant que tu sois attentive à tous ce qui t'entoure.Aux personnes qui sont rester derrière lui. Va au cimetière s'il a été enterré ou au crématorium et dit lui que tu comprends son geste et que tu lui pardonne son geste, même si tu ne comprends pas pourquoi il l'a fait. Cela va te libérer un peu de ta douleur et de ta culpabilité. Comme je te l'ai dis tantôt, tu n'ai pas responsable de son mort, c'étais son choix à lui et non le tiens.

Je te souhaite bonne chance, et si tu veux parler je serais là pour t'écouter.

Amitiée, xxxxxx