Question ouverte à tous ...

Bonjour...

Si vous voulez partager vos opinions, vos idées, croyances sur des questionnements qui m'aideront par la suite à rédiger un travail de synthèse sur l'opinion général des gens envers la psychologie, le thérapeute, etc...

Ma question aujourd'hui est : Comment un thérapeute peut-il faire pour amener le client à trouver un sens à sa vie ?

Merci ;o)))

je crois que les personnes qui consulte on un grand besoin de trouver un sens à leur vie, moi-même ayant consulté, j'avais l'impression que je n'avais pas de but réel dans la vie. je suis chanceuse car j'ai eu une très bonne thérapeute qui a pu m'accepter inconditionnellement et cela a fait, je pense, la différence. j'ai appris que je pouvais faire mes propres choix en regardant si je voulais les conséquences... j'ai appris à croire en moi et à savoir ce que j'aime et mes limites. aujourd'hui je me sens bien et je sais de plus en plus ce que je veux faire dans la vie et ma vie commence à prendre un sens. il faut dire que je suis encore jeune et que j'ai tout la vie pour parvenir à accomplir ce que je veux et à travailler sur moi-même. plus le temps passe plus j'aime ce que je deviens, s'apprivoiser c'est pas facile....

je suis un peu perplexe à la lecture de ta question. Comment définir le sens de la vie ?
Chacun a des conceptions religieuses, philosophiques,culturelles qui lui sont propre.
Ces conceptions influent forcément notre perception de la vie et de son sens voire de son non sens.
Comme psychologue, j'essaie toujours de partir dans le raisonnement le plus simple. Une personne vient consulter lorsqu'elle éprouve une souffrance qui ne lui permet plus de continuer seule son chemin. Souvent cette souffrance est l'expression d'un conflit qui fait rage en elle.
Mon rôle est alors d'accompagner cette personne dans la verbalisation de ce conflit et dans sa recherche de ses propres ressources pour le résoudre.
Certaines personnes ne trouvent plus de sens à la vie car leur vie ne les satisfait pas. Je pense qu'il faut alors chercher avec elle ce qu'elles espérent de leur vie et distinguer ce qui est peut-être réalisable de ce qui ne l'est pas.
En résumé, mon travail très terre à terre serait de réussir à ce qu'ils retrouvent une qualité de vie psychique assez satisfaisante pour qu'ils souffrent moins.
Je ne sais pas qu'en pensez vous ?
Esther

Trouver un sens à sa vie

Selon moi la confiance envers un thérapeute ne suffit pas pour se redonner un sens à la vie. Suite à une situation dans laquelle j'ai perdu le contact avec la réalité, j'ai consulté plusieurs spécialistes ( Psychologue, Psychiâtre, Médecin, Autres thérapeutes, amis, amies ).
On a voulu me faire revivre mon passé ( relation parents enfant )
Ensuite ça été la médicammentation ( anti-dépresseurs )
Tout le monde voulait m'aider, mais je n'acceptais pas la situation, je me sentais blessé, j'amais besoin d'être sécurisé, non pas me battre, j'étais épuisé.
J'avais besoin qu'on augmente l'estime de moi.
On voulait que je guérisse rapidement. Pour mon entourage immédiat une dépression c'est un mal imaginaire.
Ce que j'ai trouvé difficile, la thérapie du psychologue ( une heure par 15 jours ) , le médecin ( 10 minutes par mois ). le reste du temps c'est un combat.
Un peu comme l'alcoolisme on a un besoin d'un support constant ( presque 24 heures par jours ) et ça les thérapeutes ne peuvent l'offrir et c'est utopique de dire ça.

Comment trouver notre maison belle, quand unincendie viens de tout détruire. On porte trop la solution sur les médicaments.

Il faut quérir mais avnt il faut consoller, accepter , reconstruire petit à petit chaque jour, se sentir aimé et appuyé. Les gens qui entoure le déprimé doivent être avisés de la situation et du comportement à avoir.

Avec les médicaments j'ai eu une baisse importante de la libido et ça créer plus de problèmes dans le couple. Je ne pouvais comprendre ma conjointe et personne ne pouvais m'aider.

Revaloriser la personne, la comprendre, l'appuyer médicalement et émotionnellement.

La psychologue doit aviser son entourage du comportement à avoir et leur venir en aide si possible. Il y a le déprimé et ceux qui vivent avec.

Pourquoi la dépression, je n'ai jamais su que je faisais une dépression et c'est ça compliqué à admettre.
Pour en arriver là, je n'ai rien vu venir.
J'ai pensé que j'étais un surhomme de pouvoir tout contrôler ( travail, argent, maitresse, épouse etc etc. )

J,espère que ça va vous aider.

Note: Depuis 15 jours d'une initiative personnelle j'ai tout arrêté, médicament, médecin, psychologue et thérapeute ) personne m'a prévenu des conséquences. Je les vis maintenant et je les accepte peut importe ce qu'il adviendra. Après deux ans j'ai décidé assez c'est assez.

bonjour Mourad ;o))

Je suis désolée de ne pas t'avoir répondu plutôt, je n'avais pas visité ce site depuis un moment. Je suis étudiante moi aussi en Orientation et psychologie et comme tu dois t'en douter, c'est la fin de session, les échéanciers, examens, ect.. Si tu veux, je vais t'envoyer un travail sur le sujet, fort intéressant...

Jess ;o))

Salut, je ne suis pas du tout thérapeute, mais j'ai quand même déjà essayé d'accompagner des personnes en situation difficile.
Moi, il me semble que le mieux à faire, pour amener un "client" ou un "patient" à trouver un sens à sa vie, c'est de prendre le temps d'écouter toute sa souffrance.
Il me semble que c'est sous-entendu dans la notion-même de "souffrance". Dans la souffrance qu'on dit, on dit en même temps tout ce qu'on n'a pas réussi, tout ce qui nous a mis en échec, tout ce qui nous a manipulé, etc. Le "sens à la vie", il affleure à la souffrance. Il est juste derrière, il est comme l'image positive qui est en train de monter du bain du photographe suite à l'impression que le négatif a laissé sur un papier photosensible vierge(enfin, mes connaissances en photo sont assez limitées, et je ne suis pas sûr d'avoir le langage adéquat).

La souffrance est souffrance de quoi ? Si on trouve quel est ce "quoi", c'est ça, le meilleur sens à la vie que la personne puisse se trouver pour elle-même. Enfin, je pense.

Maintenant, ça reste au niveau de la "perception de soi". Mais une fois qu'on s'est perçu un peu plus positivement, une fois que les souffrances ont été authentifiées, reconnues (y compris, peut-être, par le thérapeute ?), on peut espérer que la personne retrouve de l'énergie pour concrétiser ce qu'elle aura découvert d'elle-même par des décisions qui lui changent la vie.

Je pense qu'une personne qui souffre a un "sens à sa vie" beaucoup plus chevillé au corps qu'une personne qui ne souffre pas. Si elle arrive à reconnaître le bien fondé de sa souffrance, même ce qu'elle estime être les plus petites de ses frustrations, elle va retrouver confiance dans ses sensations, dans ses émotions, dans ce qu'elle ressent, et ça lui donnera beaucoup d'énergie. (Quitte à ce qu'elle se mette à partir en croisade contre telle ou telle chose : la confrontation au réel se chargera de la ramener vers une relation plus sereine).

Mais je ne sais pas exactement quel est le statut de la souffrance chez les pères de la psychanalyse. J'ai souvent l'impression qu'elle n'est pas suffisamment prise au sérieux.
Un auteur psy que j'aime bien : Alice Miller ("C'est pour ton bien", "L'enfant sous terreur"). Sa lecture m'a bien aidé, même si je n'ai pas subi les choses avec une telle intensité.

bonjour,
votre question m'interpelle, et je me sent conserner, je suis etudiant en psychologie clinique , et en ce moment cette question m'interpelle beaucoup.
le thérapeute a pour mission principale de venir en aide a une personne soufrante, mais pas n'importe comment il ne doit jamais essayer proser l'aide mais surtout à aider a ce que l'aide soit trouver par le patient lui même, ceci constitura la finalité de l'acte thérapeutique, si cette chose est acquise le sens est retrouver.
en effet tout consiste en la démarche , c'est elle qui insitera le passion (pour ne pas dire client)à retrouver sens en suivant le sens de la démarche.
réponds moi directement sur :
⋯@⋯.com

Bonjour. Mercredi dernier mon professeur de psychopathologie m´a dit une chose réellement importante en ce qui concerne le soutien des clients: on peut et on doit montrer de l´empathie envers le client car il doit se sentir aimer , il faut qu´il comprenne que malgré ses attitudes , son comportement nous le comprenons et nous l´aimons. Mon prof parlait à ce moment lá des histrionniques qui on un besoin trés fort de séduire, d´être le centre de toutes les attentions, d´être aimé. Le bon chemin n´est pas faite ceci ou faite cela car les conseils ne sont pas en thérapie la vraie solution ( dans ce cas les amis se feraient payer!!!) . La vraie solution serait une srtatégie qui puisse donner toute sorte d´alternative ( cas par cas) de façon à ce que le client trouve celle qui lui convient . Je suis convaincus que quand le client arrive à trouver le chemin qui "lui" convient , et qui le rend heureux , la thérapie aura porter ses fruits. Mais pour cela les rapports avec le client doivent être trés solides, et la personne en question doit se sentir en confiance totale . Autrement le thárapeute doit être sincère ...

Bonjour Jess

D'abord, me semble-t-il, est-il nécessaire que le thérapeute ait lui-même conceptualisé un sens sain à la vie. Toute la difficulté vient du mot "sain". (Où est le sain, le malsain etc). Après, ce n'est qu'une question de pédagogie.

Je crois qu'il peut l'amener à trouver un sens à la vie, si il croit sincèrement que son client vient chercher de l'aide. DOnc, en principe, le motiver à un changement quelquonque. Il peut faire la recherche de ses intérêts, de ses valeurs et des ses besoins et finalement bifurquer sur son sens à la vie. Il peut le confronter en lui parlant de sa démarche personnelle avec un thérapeute. Qu'est-ce qui le pousse à venir chercher de l'aide? Comment il peut l'aider, etc... Il est là pour l'orienter, et justement le motiver à poursuivre un projet de vie. Bye

Bonjour Jess!

Question intéressante et j'espère que ma réponse et celle des autres t'aideront dans le travail que tu auras à faire.

Pendant la période de consultation avec son client, le thérapeute devrait emmener son patient à se retrouver dans une période de sa jeunesse où très souvent beaucoup de talent dors en nous et que très souvent l'encouragement soit familial, soit de l'entourage direct a fait en sorte que ce talent là dors toujours. De plus, lorsque nous avons un talent dans une discipline quelquonque, beaucoup de héros ont souvent (pas toujours) écrit des livre sur leurs carrières ou sont encore actif dans leur discipline respective, c'est alors que la patient pourrait être appelé à tenter de se reprendre en main, en cherchant à s'identifier a un but que son héros a réussi.

Bien sur, chaque personne a rêvé de jouer au hockey, à devenir une Céline Dion de ce monde et cela n'est pas donné à tous. Mais sans avoir à viser très haut dans nos rêves et avoir constamment en tête que "SKY IS THE LIMIT", une motivation si minime soit elle pourrait avoir un impact parfois plus bénifique que l'on ne pense.

Tu sais, ce genre de motivation peut juste être que si une personne a du talent à travailler le bois, à voir si cette personne là n'a pas décroché trop vite dans un talent malheureusement enfloué au creux de lui.

Au sens morale, bien parfois nos Héros qu'un individu ignore sont nos parents, même si c est pas vrai pour tous, la plupart de nos parents ont souffert dans le but de nous éduquer du mieux des moyens qui leurs étaient offert, bien sur la vie n'étant rien de ce qu'elle était il y a a peine 20 ans .. 10 ans même, les jeunes d'aujourd'hui ont souvent trop de distractions faciles qui les emmeneraient à décrocher et pas juste de l'école, mais de la vie tout simplement.

Bien sur, nous vivons de plus en plus dans un monde commercial où le sens du cash $$, a pris beaucoup et beaucoup trop d'espace dans notre quotidien et malheureusement cela nous emmène souvent à en oublier l'essentiel autour de nous, voir nos conjoints, nos enfants et notre entourage.

Donc, pour conclure, je dirais que lorsque le patient est apte (après qq rencontres) à vouloir se retrouver, s'identifier a un héros (un héros pourrait aussi bien être une amie), je devrais peut être dire un modèle, mais quelqu'un qui nous servirait à nous identifier et à déterrer les talents enfouis ....

Au plaisir de pouvoir continuer cette discussion .. en attendant la prochaine question .. si question il y aura.

Patrice