Au cours d’un stage de psychologie dans un hôpital , j’ai rencontré une personne qui a demandé à savoir la vérité sur son état de santé. Le médecin lui a annoncé qu’elle « ne passerait pas l’année 2001 » m’a-t-elle dit, puis elle a contesté le diagnostic, en disant que d’après ses intuitions elle pensait avoir cinquante pour cent de chances de s’en sortir.
L’annonce de la mort a mobilisé chez cette personne de nombreuses défenses de type obsessionnelles : nombreuses vérifications et utilisation de nombreux instruments de mesure et son goût pour l’arithmétique. Cette personne les derniers mois de sa vie a toujours été dans la « maîtrise » « le contrôle » , le combat et n’a jamais lâché prise.
Je m’interroge sur la relation entre ce type de défenses(la mesure) et l’annonce de la mort. J’aimerais avoir des suggestions ou des références bibliographiques qui me permettront d’y voir plus clair. Merci.
Premier message
mécanisme de défence ,la mesure...
Hello.
Ce que tu décris n'es pas rare selon moi. j'ai un ami perso, qui a fait quelque chose de semblable, pendant tout ce temps , comme tu le dit, il avait l'impression d'avoir le contrôle de la situation, il est mort en pensant ne pas mourrir...qui sait...l'important est de comprendre si ce mécanisme de défence lui faisait du bien, si oui bravo si non il est comme un peu tard pour entreprendre une thérapie cognitive...
Mais cela nous ramène à l'idée du contrôle, c'est pendant ''notre'' vie active qu'il faut apprendre que l'on ne contrôle rien, c'est très humain de vouloir controler, mais cela ne nous appartient pas, avec le temps je me suis mis à penser que toute l'énergie que l'on met à vouloir controler en perdu au profit de l'adaptation, la personne qui vie une vie plus heureuse est celle qui consacre son énergie à s'adapter aux situations, apprendre à s'adapter prend toute une vie...je crois que nous avons en nous tout ce qu'il nous faut pour parfaire notre évolution, je pense que la majorité de nos problèmes viennent de nos biais cognitifs acquis au fur et à mesure, métaforiquement on pourait dire qu'il ne faut pas prendre plus de la moitié de nos capacitées de penser, au cas ou tout changerait...
Mon épouse travaille avec des gens en phase terminal,elle a souvent affaire a cette attitude de de refuser, de vouloir controler sa mort, c'est l'une de phase du deuil, deuil de sa propre vie...la mort est comme un voyage, il faut que tu fasse ta valise, et il est préférable qu'elle soit toujours prête...
Ce que tu décris n'es pas rare selon moi. j'ai un ami perso, qui a fait quelque chose de semblable, pendant tout ce temps , comme tu le dit, il avait l'impression d'avoir le contrôle de la situation, il est mort en pensant ne pas mourrir...qui sait...l'important est de comprendre si ce mécanisme de défence lui faisait du bien, si oui bravo si non il est comme un peu tard pour entreprendre une thérapie cognitive...
Mais cela nous ramène à l'idée du contrôle, c'est pendant ''notre'' vie active qu'il faut apprendre que l'on ne contrôle rien, c'est très humain de vouloir controler, mais cela ne nous appartient pas, avec le temps je me suis mis à penser que toute l'énergie que l'on met à vouloir controler en perdu au profit de l'adaptation, la personne qui vie une vie plus heureuse est celle qui consacre son énergie à s'adapter aux situations, apprendre à s'adapter prend toute une vie...je crois que nous avons en nous tout ce qu'il nous faut pour parfaire notre évolution, je pense que la majorité de nos problèmes viennent de nos biais cognitifs acquis au fur et à mesure, métaforiquement on pourait dire qu'il ne faut pas prendre plus de la moitié de nos capacitées de penser, au cas ou tout changerait...
Mon épouse travaille avec des gens en phase terminal,elle a souvent affaire a cette attitude de de refuser, de vouloir controler sa mort, c'est l'une de phase du deuil, deuil de sa propre vie...la mort est comme un voyage, il faut que tu fasse ta valise, et il est préférable qu'elle soit toujours prête...