Y a t'il quelqu'un qui a la même chose que moi?

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Y a t'il quelqu'un qui a la même chose que moi?

#0 Posté le par DCF__2667
J'ai lu beaucoup de choses sur le Toc. Je pense l'avoir mais je ne m'identifie pas trop à ce trouble car même en lisant les gens je ne vois pas du tout de comparaison avec moi ou presque.
Je souhaite parler avec quelqu'un qui aurait la même chose que moi.
Voilà, depuis des années, déjà 5 ans, je fais des obssessions sur les phrases et l'écriture. C'est donc quelque chose de très abstrait. J'avais depuis 5 ans une phobie en lisant. A chaque fois j'osède sur la virgule, sur comment elle est écrite comment elle est. Depuis 2 semaines, j'ai une autre phobie que je viens d'avoir. La lettre M en majuscule. Je vais rentrer dans les détails pour montrer l'intensité de la chose. J'ai remarqué que le M pouvait s'écrire en prolongeant la pointe de la lettre ou le milieu jusqu'en bas. Mais des fois, le milieur peut s'arrêter avant. Je me force continuellement à prendre des exemples dans des phrases. J'ai peur de lire. Je ressens le besoin vital de m'obséder sur cette lettre. J'essaie de me rassurer, de trouver de l'espoir de vivre car il faut bien dire, je me sens seul et suicidaire car par ailleurs même si ca me gache la vie je me sens pas toujours heureux. Il paraitrait que le toc serait génétique donc héréditaire. En voyant mes grands parents j'en ai vu des ressemblances au niveau de l'ampleur dérisoir que peut prendre le toc. Je ne sais pas comment la combattre. En tout cas, comme je fais des études tres longues, je me culpabilise car je me dis que le toc me fera perdre mes etudes ma vie tout.
Voici mon email, j'aimerais rapidement en discuter avec des gens qui comprennent ca si c'est deja un toc et ce qu'ils en pensent. Voici mon email ou me repondre :
⋯@⋯.com

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comportements répétitifs, mais est-ce que c'est ça ?

#1 Posté le par DCF__7400

Salut,

Je ne peux pas te dire que j'ai eu aussi des TOC, mais sans en avoir eu, je peux quand même m'intéresser à ce que tu dis.

J'ai quand même déjà eu des idées obsessionnelles, plus quand j'étais petit. Par exemple, je me relevais la nuit pour voir si les choses rangées dans les placards disparaissaient dans le noir, une fois que la porte était fermée.

C'est possible, que les TOC aient une source génétique. C'est pourquoi, je ne voudrais pas contribuer à te culpabiliser encore plus avec des paroles.

Il y a deux choses que j'ai remarquées. Je ne sais pas si ça peut te servir à changer tes comportements, mais déjà, si ça leur donnait un peu de "sens", ça ne serait pas si mal

- d'abord, le fait qu'on a tendance à répéter les choses qui nous font le plus souffrir. Plus on en souffre, et plus on risque de répéter ces comportements. Je crois que c'est comme si on cherchait désespérément, en les reproduisant à leur donner l'occasion de nous dire qu'ils ont un sens. On le refait encore une fois pour voir s'il n'y aurait pas un sens qui se dégagerait de ça. En général, on ne trouve pas, parce qu'on a le nez écrasé sur notre problème, et que la réponse, s'il y en a une, est ailleurs. Des fois, d'autres peuvent nous aider, en tatonnant, à trouver un élément de réponse… mais parfois, on attend longtemps.

- ensuite, la deuxième chose, c'est qu'on a souvent des problèmes avec notre "intériorité". Avant de commencer à ce que quelque chose de cohérent émerge de tout ce qui nous passe par la tête, il peut s'en passer, des années ! Moi, j'aurai mis presque 40 ans à me trouver bien dans ma peau… et beaucoup de problèmes. Mais maintenant, ça va plutôt bien. Dans ces conditions assez "lamentables" de vie intérieure personnelle, on a souvent des comportements qui jouent le rôle de remplissage… Après tout, c'est peut-être moins pire que d'être confronté au vide

La solution que j'ai trouvée pour moi, c'est, faute d'être réellement passionné pour les autres, de "me passionner pour l'homme"… à travers … moi. Je passe désormais mon temps (c'est devenu tellement une habitude, que je ne m'en aperçois presque plus) à "m'écouter" : mes émotions les plus infimes ou les plus violentes : j'essaie de les interpréter, de savoir d'où elles viennent, quel désir personnel inconscient les a engendrées en moi… C'est réellement passionnant. Et, parmi tous les "désirs" qui m'animent, j'essaie de trouver celui qui est le plus ancré en moi, pour ne pas lui mettre trop d'obstacle. Peut-être la relation est-elle au rendez-vous.

Je ne sais pas si c'est transposable… Je ne sais pas non plus si ce que je t'aurais dit t'aidera. Bonne chance.