Dois-je mettre fin à ma relation de couple?...

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Dois-je mettre fin à ma relation de couple?...

#0 Posté le par DCF__3711

Bonjour à tous,

Aujourd'hui, plus que jamais, je suis confronté à un dilemme: tenter de maintenir ma relation de couple ou y mettre fin.

Ça fait déjà plus de 9 ans que je suis avec elle. Comme ça arrive à tout le monde, au début c'est le coup de foudre, puis l'amour passionnel cède sa place à un amour plus véritable pour finalement se transformer en un sentiment très proche de l'amitié.

Après quelques mois de relation, nous avons eu de grands conflits (ou querelles) où j'ai failli mettre fin à notre relation à plusieurs reprises. Heureusement, cette étape s'est terminée après plusieurs mois de remises en question.

Au cours des années qui ont suivies, tout était plus stable. Nous avons donc commencé à construire notre avenir en épargnant pour la maison et les voitures, en planifiant pour le marriage, etc.

Depuis deux ans, la situation est en suspend. Rien n'avance dans notre relation. Depuis le tout début, nous avons eu des hauts et des bas dans notre relation, les bas ne duraient jamais très longtemps. Ces deux dernières années ont été un bas pour elle et principalement pour moi. Je ne suis plus certain que c'est la femme de ma vie. Souvent, je l'observe et je me demande si elle est la femme avec qui je veux vivre et éduquer mes enfants (lorsque j'en aurai)... Deux ans passés, même dans les bas de notre relation, je n'en doutais pas. Maintenant, ma réponse est "Je n'en suis plus certain".

Nous ne communiquons presque plus. En fait, c'est plutôt parce que je m'y refuse. Trop souvent, lorsque je tentais de lui exprimer quelque chose qui n'allait pas concernant notre relation ou son comportement, la situation se retournait contre moi. J'ai vite appris qu'il fallait me taire puisque ça ne vallait pas vraiment la peine d'ouvrir la bouche pour ensuite essuyer un reproche. C'était comme si elle se sentait attaquée et qu'elle avait besoin de répliquer aussitôt. Cependant, même si moi j'ai cessé de communiquer, elle continue de le faire et je suis fréquemment sur la sellette. Bien sûr, elle s'en rend compte et me demande pourquoi je n'ai rien à lui reprocher...

Je lui répond alors que même s'il y a quelques petits accrochages, ce n'est rien qui vaille la peine d'en discuter puisque personne n'est parfait et que je l'accepte comme elle est, c'est tout. (Quel mensonge...)

Comme je le mentionnais précédemment, depuis deux ans, lorsque nous avons une discussion, ça se transforme souvent en querelle. C'est comme si tous les deux, nous sommes écoeurés de faire des efforts, puisque nous avons l'impression d'être le/la seul(e) à faire l'effort pour améliorer notre relation. Étrangement, ce sont toujours les mêmes choses qui reviennent, c'est en partie pour ça aussi que j'ai renoncé à initier une discussion avec elle.

Il y a quelques jours, nous avons eu une querelle destructive. Comme à l'habitude, nous en sommes arrivés à un point où le ton hausse et ni un ni l'autre ne veut entendre raison. Sauf que cette fois-ci, elle a perdu le contrôle et m'a injurié, insulté et provoqué. Elle m'a blessé profondément. J'ai tenté de la raisonner et de lui faire réaliser qu'elle allait trop loin, mais elle continuait a m'injurié.

Je ne suis pas un homme violent et j'en remercie le ciel. Mais ce soir-là, j'ai ressenti tellement de haine que j'avais envie de tout démolir dans la maison. J'étais tellement choqué et étonné de la voir agir de la sorte, que je me suis mis à l'écart pour quelques heures. Une divergence d'opinion est la raison pour laquelle elle s'est ainsi emporté, ce qui rend la situation ridicule.

Maintenant, je n'ai plus le goût de continuer cette relation. Les injures et surtout son comportement agressif m'ont blessé et boulversé. Ce soir-là, j'ai eu peur pour nos (futurs) enfants. J'ai eu peur de jusqu'où elle est capable d'allé pour me provoqué, m'humilier ou m'injurier. Elle a brisé ma confiance et blessé mon amour propre. À chaque jour, j'y pense et je ne comprend toujours pas pourquoi elle a perdu le contrôle de cette façon. Quelques minutes après la querelle, elle est venue me rejoindre pour s'excuser, elle semblait étonnemment calme et sereine. Moi, j'étais toujours aussi boulversé.

J'ai dû mal à voir clair dans tout ça. Est-ce que notre amour est mort et nous tentons de nous convaincre qu'il est toujours vivant? Est-ce que nous nous sommes habitués à la présence de l'autre et avons peur de prendre une décision quant à l'avenir de notre couple de peur de nous retrouver seuls? Est-ce que je désillusionne, mais pas elle?...

Je suis confu. Vos commentaires sont les bienvenues.

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Moi non plus...

#13 Posté le par DCF__6158

Moi non plus, je ne sais plus.
Soyons honnête, j'ai de gros problèmes relationnels. Et j'ai tendance à fuire toute relation. Malgré ( ou à cause) des études brillantes ( eh oui !!!) je ne suis jamais parvenu à vraiment travailler. Je n'ai pratiquement pas eu de relations affectives. Mais j'ai commencé une psychothérapie, et d'ailleurs dans la ligne de mon comportement, je n'ai jamais accroché, mais je fait avec.

J'ai fait la connaissance de ma femme. Et j'ai souvent eu des problème face à son aggressivité verbale. C'était en partie un moyen de limiter mon aggressivité psychologique à toujours recadrer les choses, à remettre les gens en questions. Là c'était moi qui étais face un challenge. Mais je suis devenu très sensible à ses critiques.

En parrallèle, j'ai changé de boulot et j'ai cumulé des déplacements journaliers importants ( trois heures par jour) et un chef très difficile ( paranoïaque ?).

Je suis parvenu à fuire mon chef. Mais j'ai parfois disjoncté vis à vis de ma femme, ou vis à vis de mes parents et frère et soeur ( crises de nerfs, cris, coups contre les murs ), ou seul crises de larmes, coups de tête contre les murs des ascenceurs.

Les choses n'allaient pas très bien. Et nous avons eu un enfant : c'était un désir très profond de ma femme. Depuis les choses ont empirées, nous n'avons plus que des relations sexuelles épisodiques, nous ne partageons plus le hobby que nous avions en commun et que nous avons du mettre en veilleuse pour s'occupper de bébé. et honnêtement nous ne nous parlons plus : je l'évite d'ailleurs inconsciemment. Et je n'ose plus rien faire de peur des reproches. Je n'imagine plus de faire quoique ce soit si elle n'est pas là et bien souvent, de lassitude, elle ne veut rien faire quand je suis là ( la fatigue).
Je devient maladroit, ( renverser une cuillère, bafouiller, taper mon bébé par maladresse...). A chaque fois celà dégénère. Et je craque, parfois en ayant des gestes violents.

Parfois, j'essaie de m'expliquer, alors elle se décrit comme méchante.

J'ai parlé de moi, il faut que je parle d'elle. Elle a des problèmes de poids, de relation avec sa mère de qui elle doit tenir une part de son aggressivité verbale.

Je lui parle parfois de consulter seule ( elle preferrerait) ou ensemble. Mais elle n'ose pas franchir le pas.

Quant à la quitter, je n'ai nulle part ailleurs où aller. Je ne serais pas à l'aise chez mes parents... Elle dit aussi qu'elle n'acceptera jamais de me quitter.

Voilà...


Aimer c'est pas tout accepter,

#12 Posté le par DCF__2759

d'accord. En fait, j'ai décidé d'arrêter la relation (est-ce un arrêt provisoire de quelques mois ou définitif, une pause pour mieux repartir ?) et de tenter à continuer de rester dans de bons termes dans un rapport +- éloigné, et travailler le couple. De toute façon, le fait qu'on respire de notre côté permet qu'on puisse réfléchir à ce qu'on a fait jusqu'à maintenant, et de ne pas reproduire ces erreurs, avec ce couple ou un autre dans le futur.

Cette situation n'est pas arrivée brusquemment, mais est la conséquence de nombreuses blessures physiques et morales au fond de mon être. Nous en discutions beaucoup et je l'écoutais souvent, mais elle ne voulait pas entendre ma souffrance, mon refus de sa violence, le fait que j'étais une victime d'harcèlements. Des compromis ont du être faits, pour pas grand chose.

Quand à mon niveau de tolérance, sûr que je l'avais placé bien haut, trop haut (niveau des Cons) et que si j'ai accepté tous ses 'dysfonctionnements', c'est que je l'ai aimé, de trop. A l'avenir, je ne dois plus être autant tolérant, pour ne pas me faire souffrance ; refuser, mettre des limites claires et fermes dès que quelque chose ne me convient pas, m'offense.
Pace.

question de choix

#11 Posté le par DCF__6443
Message modifié le 01-avr-02 à 14h25  (EST)

dans le fond, c'est une décision qui va de soi. Sois que tu décides de travailler le couple ou sois que tu choisis d'arrêter la relation. Aussi simple que cela. Votre choix dépendra jusqu'à quel niveau vous aimez votre compagne et jusqu'où peut atteindre votre niveau de tolérance. Sans compromis et sans l'ÉCOUTE, cela ammènera à de l'échec total. Bonne chance

La violence intra-familiale - le pourquoi du comment ?

#10 Posté le par DCF__2759

Je voulais ajouter que la séparation nous permet à chacun de réfléchir paisiblement. J’ai bien essayé de lui faire fumer quelques joints, mais elle n’aime pas. Les médicaments (calmants), on n’avait pas envie de tomber dans cette spirale. Cependant, les médicaments homéopathiques peuvent aider (ha, les plantes), mais ne résolvent pas le problème, cela peut juste soulager une souffrance, apporter un bien être.
Quant au séjour en milieu psychiatrique, je doute (du moins dans l’état actuel de la situation en Belgique) que le fait de mettre, dans un service, un malade qui a des idées très noires, suicidaires, en contact avec d’autres personnes, dans la même situation, une détresse psychologique identique, une souffrance similaire à la sienne, puisse lui faire remonter le moral et lui apporter une aide quelconque. Par contre le suivi psycho-social rapproché ok (avec des rendez-vous rapprochés).

Les psy, parlons-en. En une dizaine d’années, j’en ai vu environ 7. Ceux que j’ai croisés m’avaient l’air plus perturbés que vous et moi. Il n’y as pas photo, ceux qui font ce métier le font avant tout pour se soigner. Les psy, c’est comme les mécano (pardon de la comparaison), ils ont tous une connaissance générale (des troubles et des pathologies), certains ont des spécialités et d’autres n’ont des spécialités nulle part ! Ceux là sont dangereux pour les patients en état de grande souffrance. En plus, ils font perdre argent et temps. Alors je veux pas dire qu’il faut tous les mettre dans le même sac ; persévérez dans la recherche.
Ce que je voudrais dire, en cas de conflits (de couple, familiaux) ou de réponse à un questionnement, de ne pas hésiter d’aller consulter, et de voir avant avec qui on a le plus d’affinités (femme ou homme, un vieux ou un jeune, …), afin de ne pas laisser la marmite sous pression pendant des mois ou des années. Le mien m’a ouvert l’esprit et m’aide à RE-coudre les morceaux cassés, à me reconstruire. Alors la consultation, pour tous, oui. Les fous et les personnes malades, c’est pas chez le voisin, nous sommes tous victimes de frustrations et souffrances.


Sans vouloir justifier d’un comportement inadapté, je voudrais qu’on réfléchisse un peu, qu’est ce qui a amené l’autre à se comporter de façon violente, que veut-elle/il exprimer en agissant de la sorte. Ouvrons des pistes ;

- C’est à cause de la famille. Faites vos valises, ce week-end et cassez-vous loin des perturbateurs, avec votre bien-aimé(e). Et songez à habiter à l’écart d’eux.
- C’est à cause du boulot. Continuez à faire plein d’heures sup (le patron, lui sera content.) Dans ce cas, l’autre ne vous voit pas, ou bien vous aperçoit crevé sur le divan ou juste pour dormir. C’est pas l’idéal pour celui qui reste sur le côté. Etant encore jeune (la quarantaine), je travaille pour Vivre et profiter de la Vie, pas l’inverse. Que les accros du boulot ne se mettent pas en ménage, pour ne pas rendre l’autre (et l’enfant) malheureux.

Qu’on ne me dise pas (sauf exception, ceux qui ont contracté de grosses dettes et qui n’ont pas d’autres solutions), que les nombreuses heures de travail, c’est pour le bien de l’autre ou de l’enfant. Foutaise ! J’ai eu étant gosse des jouets de grande valeur, mais je n’ai pas eu le plus important ; la présence régulière de mes parents à mes côtés, car toujours dans le boulot (d’autant que je peux affirmer, en connaissance de cause que le métier d’indépendant ne va pas de paire aussi avec l’équilibre affectif d’une famille).
J’ai rarement entendu une femme/un homme dire d’être content(e) que l’autre travaille beaucoup, qu’il/elle est souvent absent(e). (Sauf évidemment pour pouvoir cocufier)

- C’est la ‘vie’ : les factures, le boulot, le trajet, la TV et ses émissions bidon, la pèche, le match de foot, … et l’autre il fait quoi pendant ce temps là ? La dernière fois que vous l’avez langoureusement embrassé(e) ou emmené(e) en virée, en tête-à-tête, ça remonte à quand ? Faut faire gaffe, la routine use et tue le couple. Réfléchissons-y.

J’invite ces messieurs/dames à couper le PC et d’agir, pas la semaine ou le mois prochain, maintenant.

Combien de femmes n’ai-je as entendu qui s’emm… Alors continuez à travailler comme des bêtes, messieurs, je m’occupe du reste (du C.. de vos femmes)

Hahaha. Sans rancune ?
Je dirai comme au casino : « Faites vos choix ».