problème du regard (je suis black donc je n'ai jamais "rougi")

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problème du regard (je suis black donc je n'ai jamais "rougi")

#0 Posté le par DCF__9401

salut j'écris de paris j'ai un problème de phobie sociale que les mèdecins n'ont jamais pu diagnostiquer et heureusement qu'internet est là sinon je serais resté dans mon brouillard et surtout dans ma dépression (dans laquelle je suis toujours d'ailleurs !).

J'ai un problème relationnel accentué depuis 2-3 ans , j'ai un problème du regard. j'ai beaucoup de mal à regarder les gens en face, je fuis la rencontre de personnes (étrangères ou amis). j'ai l'impression que mon regard fait fuir les autres (mais les amis à qui j'en parle me disent que je me fais des idées).

la seule idée de me retrouver en public , ou de parler à ne serait-ce qu' 1 personne me crée un malaise très dur à vivre. cela finit souvent par mettre mal à l'aise l'interlocuteur et la conversation s'en trouve très limitée...dans ces cas là je lutte pour éviter que des banalités sortent de ma bouche.

Le résultat direct de tout ça c'est que amis et collègues préfèrent souvent s'adresser à une autre personne que moi et je vis de pplus en plus reclus. vu qu'il n'y a que chez moi que je ne suis pas confronté au regard-juge de l'autre.

à 29 ans cettte situation m'a plongé dans une déprime profonde auquelle un traitement au prozac l'année dernière n'a rien changé.je viens de retourner voir mon mèdecin pour un autre traitement (seropram).

qui a été confronté à ce genre de symptomes ?

je précise que je ne suis pas par contre agoraphobe (les grandes foules ne m'éffraie pas), et que je n'ai pas de symptomes très aigues comme le suffoquement, le rougissement (et pour cause !), ou la transpiration excessive quand les situations de malaise se produisent.

Par contre mon sourire devient vite "pas naturel", voire tremblant..ce qui me déstabilise fortement vis-à-vis de l'interlocuteur !

merci de votre aide
kony.

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Le regard

#7 Posté le par DCF__9195

Bonjour à vous,

Je suis très surpris de voir qu'il y a d'autres personnes qui semble avoir mon problème... de regard... Je sais pas pour vous mais moi j'ai des lunettes et je déteste vraiment mes lunettes et j'ai peur que mes yeux continus de faiblir à chaque mois! Alors je sais pas si c'est relier mais je sais que je suis timide et que j'ai très peur du jugement des autres. Et effectivement, je narrive pas a soutenir le regard des autres, même de mes amis. J'ai mal aux yeux aussi des que je sais que je vais parler à quelqu'un, c'est atroce.
Je me demande si c'est mes lunettes ou que je n'arrive pas à faire confiance aux autres ou quelque chose comme ça...

Le regard

#6 Posté le par DCF__7958
Saltu a tous. Je suis content d'etre tombé sur ce forum, je cherche depuisl ongtemps une explication a mon probleme. Depuis 2 ans deja, j'ai des problemes avec mon regard ou pltot un probleme. je ne sais pas si c ce que vous decrivez par"soutenir le regard" mais voila : je n'arrive pas a regarder les gens dans les yeux, mais pire ke cela, je les regarde dun oeuil la plupart du tps et pusi il y a un oeuil ki se balade en es mattant, ke se soit des hommes ou des femmes, or, je me suis laissé aller a plusieurs experiences et je sais ke je prefere les femmes grandement et ke la plupart des gens ke je croisent et ke je regarde comme ça, je me fous d'eux, de leur corps etc... mais imoossible pourtant lorsque je parle a kelkub de lui parler les 2 yeux dans les 2 yeux.... et cela me pose des problemes dans ma vie sociale.... je manke certaienement de confiance en moi et je sais ke je ne suis pa sun osédé sexuel mais je ne coprends pas.....

cacher son jeu

#5 Posté le par DCF__2010

Salut Kony,

Je pense en fait que tout le monde cache son jeu, phobiques ou non, mal dans sa peau ou bien dans sa peau.
Le pb, c'est que certains en souffrent et d'autres non. Quelque part, nous souffrons parce que nous essayons d'être pleinement nous même, ce qui est très courageux de notre part (et en même temps utopique). Certaines personnes ne se posent pas la question en ces termes. Ils ne souffrent donc pas pour cette raison. Mais sont ils heureux pour autant ? Epanouis comme ils le souhaiteraient ? Beaucoup de gens se cachent la face, pour ne pas sombrer, pour ne pas remettre en cause leurs schémas ancestraux.
Encore une fois, il faut un courage monstre pour se remettre en question. Il faut aller au bout de la démarche , c'est une question de survie.
Et je crois profondément que cette démarche renforce à terme. A condition de ne pas lâcher prise et de regarder toujours devant.

Tu sais, récemment, j'ai compris que les autres ne perçoivent pas mon malaise. Ou alors, pas du tout de la manière dont je le vis. Nous avons souvent tendance à penser que nous sommes transparents et vulnérables, un peu comme des enfants honteux devant des parents sur-puissants (c'est une analyse personnelle). Or, j'ai compris que nous ne le sommes pas. Que notre propre malaise reste intérieur, que le regard des autres n'est que le regard que nous portons sur nous même.
Le mal est néanmoins présent ...Oui, mais n'est il pas nécessaire ? Ne fait il pas partie de notre évolution personnelle?
Pas une fatalité, une nécessité. Qu'il faut comprendre plus que combattre.

A bientôt


problème du regard

#4 Posté le par DCF__9401

oui il faut vraiment garder espoir sinon on sombre.

Et cette épreuve que l'on vit est un obstacle qui nous rendra surement plus fort à la longue.

Quand je pense à cette situation étrange que je vis (pouvoir être à l'aise ou mal à l'aise avec les mêmes personnes selon les moments, comme tu le précise si bien), je me dis que il vaut mieux relativiser: en effet nous sommmes en bonne santé et il suffit de regarder autour de soi pour constater que , pour d'autres la vie n'est vraiment pas rose...

C'est drôle mais quand je regarde mes amis, mon entourage j'ai vraiment l'impression que leur vie est resplendissante (tout du moins en ce qui concerne leur épanouissement intérieur !)...et venir sur ce forum et constater le nombre de personnes qui manifestent leur problème d'épanouissement me fait dire: je dois vraiment avoir les amis les plus heureux du Monde ou bien ils cachent bien leur jeu !

Mais bon, tu sais bien Maxime que quelqun qui se sent mal dans sa peau (comme c'est notre cas) peut être particulièrement doué quant il s'agit de montrer une façade "happy".

@ bientôt et merci pour toon expérience.

re

#3 Posté le par DCF__2010

Salut Kony,

Je connais très bien ce que tu décris. Ces phases de bien être qui alternent avec les périodes de mal être. Moi aussi, cela peut changer d'une minute à l'autre. Il y a des jours où je me sens bien et le moindre détail, la moindre remarque peut me faire replonger dans le malaise.
Lorsque je rencontre des nouvelles têtes, je ne suis pas systématiquement mal à l'aise. Je crois que tout dépend de la personne en face. Si j'ai le sentiment que cette personne peut me faire perdre la face (supérieur hierarchique, personne d'autorité ou que je vois comme telle), alors c'est la panique. Et même si je ne perds pas la face en réalité, je le ressens comme telle et je me sens nul ensuite.
Quant au regard, c'est très lié. Si une personne m'impressionne , j'aurai du mal à soutenir son regard. A l'inverse, je n'ai pas de pb avec d'autres personnes.
Sachant que je peux alterner les phases de bien être et de malaise avec la même personne à des moments différents.
Tu dis une chose intéressante sur les amis. En effet, si sympa et si proches soient-ils, ils ne peuvent pas comprendre. Et c'est normal , ils ne vivent pas la situation. Personnellement, j'ai fait le choix de ne pas leur en parler, non pas pour sauver la face mais pour éviter les remarques du style : "tu te fais des idées!" - c'est pourtant vrai mais je n'ai pas besoin qu'on me le dise. D'où l'importance du psy pour moi, avec qui je parle assez librement. A ce sujet , mon psy est un homme et je n'aurai pas pu personnellement confier mon âme à une femme, non par mysoginie mais plus par pudeur.
Par rapport aux nanas, tu te poses pas mal de questions. Voici mon expérience. Il y a un peu plus d'un an, mon ex femme a pris la désicion d'une séparation. Après 8 ans de vie commune et un enfant magnifique, la douleur fut assez violente.
Et puis la vie continue. Et puis, j'ai enchaîné les nanas. Au début, j'avais un énorme pb de confiance en moi. Impossible d'être sincère avec elles, de me sentir moi. Et plus le temps passe, plus les choses vont dans le bon sens. Le déclic a été ma relation avec une anglaise que je voyais très peu. Au début tout allait bien et mes angoisses ont pris le dessus. Je me sentais mal avec elle, peu confiant, peu sincère. Et lorsque nous avons rompu, je lui ai révélé toutes mes angoisses. Elle est restée sur le cul, très étonnée... J'en ai tiré la conclusion que tout se passait en moi, que ce que je vivais intérieurement ne se voyait pas extérieurement.
Et cela me sert beaucoup depuis. Je crois aussi qu'il ne faut pas chercher à s'engager trop vite avec une nana, ça met une énorme pression. Plutôt essayer d'être léger et frivole au début. Et si vient l'amour, je suis persuadé qu'il règlera une bonne partie de mes problèmes actuels.
Et j'ai pensé à un truc aussi : On a une chance énorme par rapport à d'autres , c'est que nos problèmes actuels n'ont pas toujours fait partie de notre vie. ALors, dis toi bien que c'est une période à passer et que le futur sera rose voire même encore plus beau que le passé.

A bientôt
A+


problème du regard (je suis black donc je n'ai jamais "rou

#2 Posté le par DCF__9401

Salut Maximus, merci de ta réponse qui m'a grandement fait plaisir (j'avoue que depuis que j'ai mis ce message sur ce forum j'ai été signalé par mail d'avoir eu 2 réponses mais je n'ai jamais pu les lire-j'imagine que le modérateur a dû les effacer pour une raison quelconque...).

enfin bref...ta situation semble en effet proche de la mienne, et il y a notamment un de tes constat que j'ai souvent fait:

"J'étais tellement bien avant ces foutus pbs que le contraste est toujours dur à vivre."

Tu ne prends pas de médoc, je t'avouerai que je n'ai pas vraiment constaté un effet positif avec ceux que j'ai pris...j'ai donc pris du prozac l'année dernière pendant 4-5 mois mais j'ai laissé tombé le traitement car j'avais tout le temps envie de dormir...les propriétés sédatives de ce médoc étaient trop contraignantes.

il y a 1 mois, alors que j'étais dans un creux de la vague un peu plus creux que les autres, je suis retourné voir le toubib en lui demandant un médicament moins sédatif...il m'a prescrit du seropram mais j'avoue que ça me donne toujours envie de dormir (je dois bailler plus de 10 fois par heure !! et il n'y a vraiment que lorsque je prends ces médocs que je suis autant dans les vaps !).

Donc les médocs j'en dis que j'en constate plus les effets secondaires que les avantages !

Au sujet de l'affirmation devant les autres, j'avoue que je suis toujours obligé de faire un effort surhumain avant de me sentir à l'aise devant quelqun...vu que j'ai un caractère assez fort, j'arrive tant bien que mal à ne pas paraître "diminué" en public...jusqu'au jour où j'ai à affronter une situation (amis, boulot, famille) où j'aurais du mal à parler, à être naturel, et où je perdrai un peu la face.

Et là tu peux être sûr que je plonge instantanément dans une période dépressive et négative très subite.

C'est pourquoi mon état est très instable: quand j'arrive à me sentir à l'aise avec les autres:ça va.

Mais par contre, quand je subit un "malaise relationnel" alors les conséquences sur mon psychisme sont devastatrices.

1 jour ça va, le lendemain, non.
1 heure ça va, l'heure d'après, non.
1 minute ça va, la minute d'après non.

Dans ce contexte, je me dis que les médicaments que tu prends pendant des mois alors que sur 6 mois tu ne vas pas forcément être déprimé de bout en bout, c'est peut être pas adapté.

En tout cas ton message est important, car c'es toujours rassurant de se teouver des semblables.

Si je m'étais contenté d'écouter amis et collègues, je serai resté seul avec mon problème vu que les rares personnes à qui j'en ai parlé me disent "mais non tu n'as pas de problème du regard" !!

sauf que ce problème, je le vis tous les jours, avec tous type de personnes, et que malheureusement c'est dur de faire admettre à quelqun que ce que tu vis n'est pas une hallucination, que c'est bien du vécu, que tu n'es ppas fou !!

Enfin en attendant je lutte en silence...et j'espère que ma vie ma prendre un tournant dans la bonne direction...enfin !

Je suis actuellement célibataire mais j'avoue que je me demande jusqu'à quel point, être avec une nana avec ce genre de problème peut être vivable ? Surtout quand je constate ton expérience.

Concernant l'impression de paraître plus jeune c'est un peu différent. En effet mentalement, j'ai toujours été très mature (à savoir quand j'avais 15 ans je raisonnais comme une personne de 20 ans).

Physiquement, il est vrai que les gens me donne souvent plus jeune que mon âge...par contre je pense que c''est plus à cause de mon look qu'à cause de mon intellect qu'ils pensent ça.

Mais je suis persuadé, tout comme toi, que mon pb est une résultante de l'enfance.

J'avais été consulté une psy (6 séances et j'ai abandonné) qui m'avais fait raconter ma life mais qui n'avais apparemment pas su m'orienter dans mon désarroi. Aujourd'hui encore je me demande si cette expérience de psy n'était pas plus une mauvaise chose qu'une bonne chose.

Bon j'ai beaucoup parlé maintenant. @ + tard max !

en réponse

#1 Posté le par DCF__2010

Salut Kony,

Je pense que nous avons des points communs. A la lecture de ton mail, je me suis reconnu en partie.
Personnellement, j'ai 33 ans et je me sens très vulnérable en présence des autres. Soutenir leur regard m'est difficile et s'affirmer devant eux est problématique. Ces pbs remontent à 3 ans. Le passage de la trentaine sans doute. Depuis, pas mal d'emmerdes : un divorce et un licenciement. Par contre, je n'ai jamais fait de grave dépression, même s'il n'y a pas un matin où j'ai été heureux de me réveiller.
Je n'ai jamais pris de médocs mais j'ai entamé une psychanalyse il y a 2 mois.
Aujourd'hui, je sens que je vais dans le bon sens mais je ne suis pas encore satisfait. J'étais tellement bien avant ces foutus pbs que le contraste est toujours dur à vivre.
Je pense très sincèrement que le pb remonte à la petite enfance et c'est d'ailleurs pour cela que je me suis orienté vers la psychanalyse. C'est sans doute un processus long mais néanmoins nécessaire. Je ne crois pas aux médocs, ni aux TCC.
Tout comme toi, je ne suis pas agoraphobe et je ne suis jamais mal à l'aise lorsque je suis seul. Par contre, en présence des autres, je suis envahi par la HONTE. Et la honte traduit un problème avec l'enfance.Sauf dans certaines situations, où je suis complètement libéré et dans ce cas je me sens hyper-puissant (mais c'est rare).
Juste une petite question : n'as tu jamais le sentiment de paraître plus jeune que ton âge ? Ou le sentiment que les autres te jugent comme un gamin ? ça m'arrive fréquemment.
Je te reçois donc 5/5.

N'hésite pas à m'écrire. Et tiens bon !