Mon expérience

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Mon expérience

#0 Posté le par DCF__1434
Bonjour à tous. Sachant à quelle point peut s'avérer dur à vivre une phobie sociale, j'ai souhaité parlé de mon expérience pour vous rassurer et essayer de redonner de l'espoir à ceux qui l'ont perdu.
A l'age de 14 ans j'ai quitté l'Ile de la Réunion, ou je vivais depuis mes 5 ans, pour aller m'installer en France avec mes parents. Là ça a été le choc : il est dur de s'adapter à une nouvelle vie et à repartir à zéro à cet âge. Les premiers troubles se sont traduits par des angoisses fréquentes, perte d'apétit et autres. Mais bien vite celà a laissé place à une phobie sociale.
Enfin, au début je ne le savais pas. J'étais juste extrêmement handicapé de me mettre à fondre literalement en transpiration au moindre passage au tableau ou interrogation d'un professeur. Cela s'est amplifié à mon passage en seconde où je me mettais à transpirer juste parceque j'étais assis en cours, ou dans un bus, et j'avais du mal à respirer, la tête qui tournait...etc.
Un beau jour, j'ai enfin compris par divers sites internet que je souffrais de phobie sociale doublée d'hyperhydrose.
J'ai enfin réussi à en parler à mes parents à la fin de ma première et aller visiter un psychologue qui l'a pri à la légère et m'a dit que mon cas n'était pas grave...
Il se trouve cependant que moi et mes parents avont à ce moment là le désir de rentrer à la Réunion parceque celle-ci nous manquait trop. C'est là que j'ai pris la décision de tout changer. J'allais changer encore de vie donc, cette fois-ci, j'ai fais en sorte que ce soit dans le bon sens.
J'ai arrêté de rester dans mon coin, je me suis forcé à aller voir les autres, même la respiration coupée et la figure en nage. Petit à petit j'ai réussi à devenir à peu près normal, à parler aux filles en tête à tête, à inviter des copains et des copines chez moi, à parler dans un groupe de personnes, à parler devant ma classe en étant sur de moi ou jouer de la guitare pour les autres.
Ca a été la plus belle année de ma vie. Après quatre ou cinq séances chez un psy ( je continuais à y aller quand même) je suis juste rentré dans son cabinet pour lui dire que je n'avais plus besoin d'elle, que je pouvais vaincre tout ça par moi-même. Et là elle a souris.
Maintenant je suis à Paris, je suis parti tout seul sans mes parents, j'ai des nouveaux copains et ceux de l'année dernière avec qui je garde le contact.
Tout ça pour vous dire de garder espoir. Il faut trouver quelque chose qui nous donne le courage de re-essayer encore une fois. Il faut se dire que de toute façon, vous n'êtes entouré que d'atomes reliées entre-eux et que l'angoisse n'est qu'une réaction chimique, ni plus ni moins. Quelque part, le monde ne s'arrete pas de tourner pour autant.
Bref, je sais que c'est dur mais croyez-moi, ça vaut la peine de se battre.

Messages récents

tes exeptionnel

#5 Posté le par DCF__3027

tu est vraiment quelle qu un de reflechie
tu m impressionne

ciao

phobie

#4 Posté le par DCF__7457
j'ai lu plusieurs sujet et je voudrais vous dire que prendre des somniferes ne resous aucun probème, bien au contraire cela a pour but de faire marcher le commerce des laboratoires qui les fabriques, sans pour autant guérir les gens .on ne peut pas soigner l'ésprit avec des drogues.

C'est normal

#3 Posté le par DCF__1434

Merci à vous deux mais je ne mérite ni médaille ni vraiment de respect. Il est tout à fait normal d'essayer de redonner de l'espoir aux gens qui passent par cette "mauvaise passe".

Je voudrais aussi rajouter une petite chose qui est plutôt un conseil :
Si ce n'est guère possible dans certaine situtions particulières (et je le comprend), une des meilleures réaction que l'on peut avoir losque l'on souffre de symptomes qui se remarquent (transpiration excessive, rougeur...), c'est de parler du problème soi-même. Par exemple : "eh ben, qu'est-ce qui m'arrive, je transpire beaucoup, ce doit etre l'emotion!" ou alors "je dois etre tout rouge, je suis un peu gêné."
Je sais que c'est hyper dur de dévoiler justement ce que l'on essaye de cacher, mais d'un autre côté ça brise un tabou dans la conversation dont personne n'ose parler (parce cela gêne souvent aussi l'autre personne...).
Bien sur, on peut aussi dire que l'on ne se sent pas très bien ou que l'on a un peu chaud, mais l'essentiel c'est de ne pas fuir, quoi qu'on dise.

Bref, c'était juste un petit conseil.

En espérant qu'il en aidera certains.

Bon courage!

bravo

#2 Posté le par DCF__8868

Je te respecte pour ce message d'espoir, qui est d'un type nouveau sur ce forum et j'espère que l'on va en voir de plus en plus ici.

Vraiment merci je pense que tu as redonné du courage à un certain nombre d'entre nous

bravo

#1 Posté le par DCF__3027
je t offre la medaille du merite
amicalment