Solitude affective et un peu perdu ...

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Premier message

Solitude affective et un peu perdu ...

#0 Posté le par DCF__6690

Bonjour à tous,

Voilà je suis étudiant, et je suis pas très bien en ce mois d'été.
Tout d'abord je connais une sorte de solitude affective. Je suis loin de mes parents, j'ai plus trop de contacts avec mes anciens amis, mais cela fait plusieurs années d'études que ça dure, et je me suis fait quelques amis à la Fac, mais j'ai du mal à me confier à eux. Alors à certains moments, lorsque je suis remis en cause comme ça arrive dans la vie de chacun (boulot, Fac, rapports divers...), je n'ai personne sur qui me "reposer" où qui me réconforte sur ma valeur le soir (comme aujourd'hui d'ailleurs)

Je me sens un peu "seul au monde" comme si je pouvais prendre plusieurs directions de vie sans que quelqu'un s'en préoccupe vraiment. Je me sens un peu "flotter dans le vide" quoi, sans repères, sans échos extérieurs, rien qui donne sens à ma vie...

ça fait plus de 2 ans que je suis célibataire :( et dans une ville où pupullent les jeunes couples, j'en souffre énormément. J'ai l'impression que tout ça n'est pas pour moi, tout en espérant de tant en tant, et en arrêtant d'espérer parce que je m'éssoufle émotionnellement "d'y croire".

J'essaie d'aller vers les filles, mais je ne sais pas "m'y prendre", franchement cela est un énorme problème pour moi. Les gentilles formules "ça va tout seul si vous vous plaisez mutuellement", "ça arrive quand on s'y attend le moins" me font doucement rire.
Je ne fais pas de fixation sur mon envie de "copine", mais c'est vrai que j'en souffre souvent, et j'essaie de voir ce qui peut bloquer chez moi.

C'est vrai qu'au fond de moi, j'ai l'impression que d'une part, les filles ne sont pas "accessibles" par nature, que celles que je rencontre sont forcemment "prises" et que d'autres parts on ne peut pas leur faire confiance (on ne peut jamais savoir si on leur plait, vu qu'elles "allument" toujours pour se rassurer sur leur pouvoir de séduction, ou pour s'amuser entre elles)

Mais j'ai aussi l'impression que de toute manière, je ne peux pas leur plaire, par ce que je suis (mon êtres n'a pas de "valeur" par nature), mais aussi par ce que je "parais" (je ne suis pas désirable, je ne suis pas beau et sexy, je n'ai pas le caractère que les filles recherchent).

J'essaie pourtant de concilier le respect de ma personnalité, avec mon envie de me rendre séduisant.

Le pire, c'est que je ne sais pas si je suis "bien" ou "pas bien", quels seraient les points en moi que je pourrais mettre en valeur et qui pourrait séduire, malgré le fait que je ne sois pas super canon. Je ne me sens pas laid non plus... enfin bref :'(

J'ai eu 3 copines, et je me demande encore maintenant comment "j'ai fait". Un truc qui peut être interressant : lorsque je me suis rapproché d'elles, et même d'autres filles m'ont fait la remarque : elles me demandaient pourquoi je semblais "désespéré" à certains moments. Le mot revenaient d'ailleurs dans la bouche de filles qui ne se connaissaient pas.

Les moments auxquels correspondaient cette attitudes étaient variés :
- avant d'embrasse une fille, comme je ne savais vraiment toujours pas si je pouvais le faire, j'attendais un signe de sa part, ce qui l'a étonnée (elle m'a dit après : "c bizarre, tu semblais attendre qlqch, tu paraissais désespéré")

- lorsqu'une fille (qui n'a jamais été une copine) m'a proposé d'aller chez elle (d'un coup, j'ai eu l'impression qu'elle me faisait des "avances" et apparemment cela m'a fortememnt stressé et elle m'a dit : "qu'est ce qu'il y a tout d'un coup, tu sembles désespéré")

Voilà, je ne sais pas vu de l'extérieur, si vous y voyez quelque chose que vous reconnaissez ?

Sinon, j'ai essayé d'avoir dernièrement des contacts plus "proches" avec deux filles mais ça n'a pas abouti, elles voulaient bien qu'on se voit, elles acceptaient mes petits sous entendus, mais elles ont mis une barrière sans que je comprenne pourquoi.
Je ne sais pas si j'étais trop entreprenant, pas assez, pas au bon moment, si je les interressais, si ce n'était pas le cas, si j'ai mal fait qlq chose ...

Alors maintenant, j'ose même plus faire la démarche de me rapprocher de l'une d'elles, pour ne pas souffrir, parce que mes espoirs déçus me font énormément souffrir, et je me sens ensuite nul, laid, encombrant, maladroit et ça en déteint sur tous les autres aspects de ma vie...

Voilà merci de m'avoir lu, et si vous voulez réagir à mon messages, vous êtes les bienvenus ;o)

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re

#7 Posté le par DCF__8813

Tu sais, a force de faire travailler ton cerveau À ce point à réfléchir et à composer des romans sur ta piêtre confiance en toi, tu vas te rendre malade. Hehe, non sérieux. Et forcement en t`écoutant, il est indéniable que tu fais parti du 1,5% de la population qui est à un autre niveau du système de la pensée et de la réflexion. Malheureusement, oui je crois moi aussi que les esprits pensifs, les philosophes, les artistes intellectuels ne sont pas les Don Juan. En 2004, ds nos sociétés développées, contente toi davoir de largent , une belle auto, et un bel apartement et tu es en business niveau amoureux. Il est mieux de fermer notre grande gueule et se contenter d`exister.

Jai pas darguments, jai pas de réponses non plus, cest juste que je me reconnais beaucoup dsce que tu dis.

Je suis un foutu penseur, combien de fois ds ma vie, je me suis fait dire ``tu te pose trop de questions`` ``cela mène À la maladie mentale lol``
JE suis lun de ceux qui se plait A`parler de science, dactualité, de politique, de phénomènes naturels, d`histoire, de guerres. Tous des sujets qui font fuir les femmes, les amis pas trop futés qui te prennent pour un ``Mr.Je sais tout`` et cela me rend malheureux. Cela fait longtemps que j`essais de me trouver un femme qui va pouvoir supporter ma grande gueule. Il y en a , mais ce genre de femme ne fréquente pas les bars. Je vais peut-être être condamner à draguer ds les bibliothèques lol

Je crois que cest cela notre problème, cets kon se pose trop de questions. De toute facon, la seule raison de vivre est l`amour de quelqu`un et en commencant par soi-même. Et l`amour ne se commande pas et est toujours innatendu. Pourkoi se poser des questions existentielles.

p.s.Flaubert a raison , triste que cela soit

pas tres constructif je sais lol

Avec un grand A

#6 Posté le par DCF__6690
re

Par rapport à ton précédent message :

/Tu analyse ta situation, alors que ton message precedent, te presentais plutot comme une victime de la solitude, et tu t'apperçois maintenant (je dis maintenant mais tu l'avais surement deja fait avant) que ce sont tes peurs qui t'empechent d'aller à la rencontre des autres./

Vouai mais comme je disais à Eric dans cette discussion, j'ai parfois des moments de lucidité ou je me sens tout comprendre, et vouloir aller de l'avant, et pis ça change rien au fond de moi, même si je "comprend" mon problème, je "retombe" dans les même états d'esprits.

/Tou d'abord se construire soi même avant de commencer une relation./

Je sais pas pour toi, ou ceux qui ont le "même" type de problème, mais dans ce sentiment de ne pas être assez bien, la solution ultime, le cadeau de Noël qui nous ferait sentir comme on aimerait semble devoir venir uniquement des autres, par les autres. C'est assez dur de se dire que ça doit venir par soi-même dans un travail de construction. C'est pas très confortable à vrai dire, et on sait pas comment s'y prendre !

/ car elle le confronte, à un gouffre affectif qu'elle n'est pas forcèment en mesure de combler./

Vouai, ça je l'ai expérimenté lorsque je me suis "ouvert" au sentiment amoureux. Je me suis en même temps ouvert à ce qui résonne dans l'amour pour moi, une sorte d'angoisse panique, de perte de réalité assez intense, la peur d'être abandonné, que ma copine semblait avoir du mal à gérer. Le terme "gouffre" affectif, cad un besoin sans fin, et presque augmentant au fur et à mesure qu'on semble le satisfaire, comme si je m'approchais le plus de ce qu'il signifie (ou a signifié) pour moi

/ tu doit commencer par apprendre à connaitre la personne avec qui tu cherche à construire quelque chose/

Même chose que par rapport à tes remarques citées ci-dessous, pour moi dans une relation, le but c'est d'être aimé, et plaire pour me rassurer sur mon pouvoir de séduction, il y a donc "urgence" à tisser un lien d'affection (même si c'est une illusion), c'est super dur de résister à cela, être dans l'interrogation de savoir comment ça pourrait évoluer entre la personne et moi.

Ce besoin est tellement fort qu'il néglige sans doute le temps de maturation d'une relation, et l'état d'esprit de l'autre, comme tu le dis si bien dans la suite de ton message.

/Tente ta chance et tiens nous au courant./

Bon et bien, depuis mon précédent message, j'ai essayé de m'ouvrir un peu plus, et de chercher ce qui me parait bien en moi.

Avec mes amis, je redoute encore l'intimité, mais j'ai pas mal "déballé" de choses sur mes doutes, et j'essaie de répondre à leurs marques d'affection, même si c'est super dur (y répondre, c'est donner une partie super fragile de moi)

Avec les inconnus, je dis "plus de choses" que je pense, mais je me mord bcp plus les doigts quand je me rend compte que j'ai fait des erreurs (ce que je ne disais pas avant, pour pas prendre de risques) et je me sens obligé de faire des excuses qui me paraissent humiliantes et avilissantes pour moi.

Et enfin, avec les "filles", c'est encore un peu dur. J'arrive à sourire, faire de l'humour et être gentil. Un pote m'a d'ailleurs dit "je t'ai entendu parler avec ces filles, je trouve que tu as bien la tchatche (la parole facile et agréable), et tu as de l'humour"

Mais d'une part je ne me trouve pas séduisant. Quand je vois les mecs qui sortent avec des filles qui me plairaient (mignons, grands, musclés, bien habillés, sûrs d'eux...), je me dis que je ne pourrai JAMAIS les attirer.

Je me sens au contraire pas laid, mais pas mignon, je suis de taille moyenne, un peu de surpoid, assez poilu (elles aiment pas ça on dirait), pas de fringues branchées, et pas trop sur de moi (il parait que certaines trouvent ça touchant, mais que la plupart préfèrent le mec sur de lui), et mon désir doit se sentir à 3km (là aussi on dirait que vous n'aimez pas trop ça, il faudrait faire comme si on ne ressentait rien)

Alors quand je sens (ou j'ai l'impression) qu'une fille a compris que je lui plaisais, je m'imagine qu'elle se moque de moi du fait que je "bave" sur elle et qu'elle ne veut pas de moi bien sûr, que je suis soumis à ce désir, et je me sens très rabaissé. A la limite il me semble plus agréable de ne pas tenter ma chance que de le faire et de ressentir ce malaise.

D'ailleurs c'est ce qui m'arrive, j'ai essayé de suggérer de manière subtile mon envie de me rapprocher de certaines filles que j'ai rencontré à la Fac. C'était des trucs comme évoquer des points communs à tous les deux, exprimer mon soutien avec des yeux doux pour des exams, un boulot, tenter de partager ce qu'elles pouvaient ressentir, et d'y réagir pour se sentir plus proche... et voir leurs réactions...

mais toutes réagissent poliment, mais sans plus. Je l'interpète comme un refus de se rapprocher plus que ça, mais en même temps j'en sais rien... comment faire ?? :''((

Les autres "cas", ce sont des personnes que je savais que j'allais ne plus revoir après une rencontre, et que j'invitais à me rencontrer à un endroit ou elle était sur de me retrouver. ça a été toujours un "ok j'y penserai" ou un truc comme ça, pas plus enflammé que ça

N'y a t il pas des "trucs" à connaitre sur la "gente féminine" ;D indépendamment du caractère de la personne.

Je sais qu'il n'y a pas de recettes, mais en dehors de l'éternel "sois naturel", n'y a t il pas des choses à comprendre dans le fait d'aborder une fille qui nous plait ? Help ;)

Par exemple, j'ai des amis qui me disent comprendre rapidement le caractère d'une fille qui leur plait, et qu'ils savent comment se comporter avec elle... et ça marche !

Ils me disent aussi qu'ils "sentent" si ils plaisent à une fille qu'ils cotoient tous les jours, ou même lors d'une rencontre uniquement passagère avec une personne avec laquelle ils n'ont même pas parlé, ou très peu ! (Bar, copines de copines, au boulot en recevant une cliente). Ils me parlent d'un certain regard, de quelque chose derrière les mots et qu'on sent... ce qui n'est pas le cas pour moi !

Alors soit je ne sens rien parce que je n'y arrive pas, et donc la question est : "comment mieux comprendre et capter ce genre de message" ou alors c'est que je ne sens rien, parce qu'aucune fille que je rencontre ne veut me faire sentir quoi que ce soit :"( Il me parait en effet bizarre que sans rien dire, une fille craque uniquement sur mon apparence et ma manière d'être.

Cogito ergo enjoyum

#5 Posté le par DCF__6690

Mais ca fait du bien de lire des choses venant de gars qui ont quelquechose à dire, c`est drôle de constater comment des gens peuvent êtres sensés, tu te pose des questions, tu crois en quelquechose et tu as déja les réponses. MERDE tu es un être totalement sain d`esprit!!

> ben merci pour tout cela ! ;o) le problème est que c'est une chose de bien "réfléchir", ça en est une autre de changer au fond de soi. On peut tout à fait "savoir" que l'on se trompe, que l'on fonctionne d'une manière mal adaptée, et même s'imaginer des moyens de changer, lorsqu'il s'agit de le faire, on passe peut-être à un autre niveau que celui de l'intellect ou même de l'intuition. Il y a des choses enfoui en soi qui se moquent bien du raisonnement, et même des faits. Comme quoi, être "intelligent" ce n'est pas forcemment suffisant pour aller bien, il me semble qu'il y a une part de courage et de force à avoir, dans la confrontation avec sa structure mentale profonde, dans la perseverance qu'il faut avoir lorsqu'on veut la changer, quand on ne sait plus ou aller, quand on souffre, quand on perd ses repères, quand on a envie de se laisser aller.

Car être "seulement" intelligent, c'est parfois pire si on se laisse aller à faire marcher la moulinette pour rien, en ressassant, en justifiant sa souffrance et ses croyances bien confortables mais source de mal-être...

De là à penser qu'il faut être con pour être heureux, il n'y a qu'un pas, qu'à fait Flaubert par exemple lol :
Bon, même si c'est sorti du contexte, on peut quand même citer un extrait des correspondances de Flaubert à Louis Collet "Etre bête, égoïste, et avoir une bonne santé, voilà les trois conditions voulues pour être heureux ; mais si la première nous manque, tout est perdu."

Mais bon, en imaginant que la condition du bonheur ne soit pas la douce insouciance d'un cerveau à l'électro-cardiogramme plat, l'intelligence, la vraie serait alors sans doute celle nous aidant à être heureux. Certains vont me dire "oui mais justement se poser un peu plus de questions que la "moyenne", c'est forcemment être moins heureux, car moins conforté dans une vision toute simple de la vie".
C'est un peu con, peut-être pas moi, mais pourquoi certains ne pourraient pas s'accomoder de ce monde inquiétant, sans véritable sens, en étant heureux ?

Bon là je m'emmballe dans des pensées métaphysico-philosophico-je sais pas quoi...

"et ya des belles femmes et des vrais amis pour ce genre de personne :O)"

Voilà tout ça pour dire que malgré mes grandes réflexions, et la confiance certaine que je te porte ;o) je n'arrive absolument pas à "croire" ce que tu dis, même si je me dis "ya pas de raisons que ça soit pas le cas, tu es trompé par ton regard négatif sur ton physique, ton "attractivité" etc. lol

et bien

#4 Posté le par DCF__8813

je croyais me lire, jai pas de solutions ni de jugement À apporter. Mais ca fait du bien de lire des choses venant de gars qui ont quelquechose à dire, c`est drôle de constater comment des gens peuvent êtres sensés, tu te pose des questions, tu crois en quelquechose et tu as déja les réponses. MERDE tu es un être totalement sain d`esprit!!


et ya des belles femmes et des vrais amis pour ce genre de personne :O)

pas mal

#3 Posté le par DCF__3057

Je suis contente que tu ai pu ouvrir cette discussion.

Tu analyse ta situation, alors que ton message precedent, te presentais plutot comme une victime de la solitude, et tu t'apperçois maintenant (je dis maintenant mais tu l'avais surement deja fait avant) que ce sont tes peurs qui t'empechent d'aller à la rencontre des autres.

Je te comprend fort bien, car cette angoisse là je la connais. Mais je lutte contre, il fut un temps ou j'étais carrément devenue agoraphobe et je ne sortais de ma chambre que pour aller au toilettes.... J'ai eu un look extrême dans mon adolescence, pour me proteger des gens superficiels qui ne jugent que dans les apparences...
Cette peur de l'abandon, m'a poussé au debut de ma vie sentimentale à n'avoir que des relations basées sur le sexe (une seule mais qui a duré 3 ans). Et puis j'ai rencontré mon conjoint actuel, une personne digne de confiance... Mais cette angoisse est toujours là, l'autre ne se livre jamais complètement, il garde son jardin secret, et c'est très bien comme ça. Le problème c'est que les doutes ne s'effacent jamais, même avec la personne la plus merveilleuses, parceque le probleme viens de toi, de moi, et pas du la personne avec qui on est en relation.

Cette politique de denigrement de l'autre sexe, moi aussi je l'ai vecue, et quelque part on la vie tous a un moment ou un autre, car l'autre garde toujours une part de mystère, une part qu'on ne peut pas comprendre.

Cependant, il existe des solutions.
Tou d'abord se construire soi même avant de commencer une relation.
Ton bonheur t'appatient et depend de toi.
Ta peur d'être quitté, c'est pareil, elle est en toi quelque soi ton conjoint, et peut devenir si intense qu'elle peut même faire fuir ce potentiel conjoint, car elle le confronte, à un gouffre affectif qu'elle n'est pas forcèment en mesure de combler.

Pourquoi est ce qu'on te quitterais? Fais le bilan de tes qualité et de tes défaut et valorise toi, tu troouvera surement des raisons qui font de toi un être attachant, aimable, et auprès de qui on a envie de vivre.
On a tous des qualités et des defauts, et pourtant, la grande majorité d'entre nous peuvent trouver une personne avec qui vivre quelque chose de bien....

Ta rupture il y a deux ans t'as laissé un goût amer, faits le bilan de cette relation, "clôture" la. Soit objestif, reflechit à ce qui a fait que ça n'as pas marché pour toi comme pour elle. Et tires en les leçons pour la relation que tu souhaite construire à l'avenir. Tu es jeune, tu as surement commis des erreurs qui ont fait que ça n'as pas été possible de continuer....

Ne reste pas dependant d'un model parental trouble. L'histoire de tes parents leur appartient, c'est à toi de faire que tes histoires a venir n'appartiennent qu'à toi et ne repete pas les erreurs du passé.

Déclarer sa flamme peut venir tard dans une relation, tu doit commencer par apprendre à connaitre la personne avec qui tu cherche à construire quelque chose, et lui declarer ton amour une fois que tu te sent en confiance. Mon cheris, il a mis 2 ans avant de me presenter à ses parents, 3 ans avant de me dire qu'il m'aimait et 5 ans avant de me confier son plus terrible secret....

Tu dois apprendre a te donner du temps dans ta relation avec les autres, personne ne te demande de te livrer tout de suite. En plus, se livrer tout de suite provoque la necessité d'un retour (don-contre don) qui peut être étouffant pour une personne qui elle cherche à te connaitre pour être sure de construire quelque chose avec toi. Un couple ou une amitié c'est un echange qui se construit progressivement, ne cherche pas à t'imposer a priori...

Il en va de même pour ton reve. Il t'appartient, et ne peut se concrétiser sous cette forme idealisé, fantasmée que tu lui donne, car les hommes comme les femmes sont imparfaits. Quand tu sera en couple tu devra construire un reve nouveau, qui correspondra à un melange équilibré de ton rêve et de celui de l'autre.....
Et puis a mon sens douter de manière raisinable est le meilleur moyen de continuer a seduire l'être aimé et évite de sombrer dans la monotonie du quotidien. Car le danger le plus feroce pour un couple c'est bien ça, le quotidien, sa routine, son absence de questionnement, de communication et de seduction...

Voilà, ce sont des conseils qui me sont personnels, que j'ai glanés autour de moi et dont j'ai pu verifier l'efficacité dans mon cas personnel. Ils ne sont en aucun cas la garantie d'un vie epanouie, mais je pense qu'ils ne sont pas mauvais...

Tente ta chance et tiens nous au courant.

a bientot

réaction

#2 Posté le par DCF__6690
Message modifié le 25-juil-04 à 22h56  (EST)

hello !

Tout d'abord merci pour ta longue réponse (à mon message qui n'en avait pas, effectivement), ça m'a fait très plaisir ;o)

Beaucoup de choses interressantes dans ton message m'ont fait rebondir et réfléchir sur moi-même, sur mon manque de confiance et ma volonté de me "fermer" pour me protéger.

+ Si je comprend bien ce que tu as voulu dire, j'ai une vision bien trop noire des filles (bouh les mézantes)

En y réfléchissant, cela pourrait venir de pas mal de choses :

- Mes expériences d'adolescents. Par ex un truc qui m'a marqué à vie : alors que les couples finissaient de se former lors d'un slow à une "boum", une jolie fille chuchote à sa copine : "pfff tu vas voir je vais me retrouver à devoir danser avec XX ou Patrik"

- Comme de l'éducation : mon cher papounet, même si c'était sur le coup de la colère, tenait des propos du style : "mon fils, rappelle toi bien d'une chose, ne fais jamais confiance à une femme" ! :o)



+ A mon avis, pour lui, confiance veut dire "confiance à la vie à la mort". Et concerne autant les affaires "domestiques", que les confidences, mais surtout d'après moi L'AMOUR.

Donc, il a pu me transmettre l'idée qu'une "femme" va forcemment un jour ou l'autre faire une énorme bourde entrainant la chutte financière de mon couple lol, raconter à tout le monde mes sentiments et faiblesses les plus intimes, et bien sûr qu'il est illusoire de croire à la solidité des sentiments d'une femme, véritable girouette.

= Il est vrai que cette "incertitude affective" me fait terriblement peur. L'idée d'être quitté après des années de relations, gommerait presque les points positifs d'un couple, ce qui en fait sa raison d'être. Et je crois avoir comme mon père cet envie (besoin ?) d'une confiance qui ressemble plus à un serment à vie, et sans laquelle une relation n'aurait pas de valeur (si c'est pour renier ses sentiments en 5 ans, à quoi bon ?)

+ Il y a aussi un aspect de vulnérabilité affective que je tente de protéger à mon avis :

"Déclarer sa flamme" c'est quelque part donner beaucoup de soi, se mettre plus qu'à nu, montrer ses faiblesses et ses contradictions cachées, mais aussi... voir un peu dans l'autre "celle qu'on attendait", croire en un amour durable.

Tout cela qui se brise, c'est une partie de soi qui s'arrache et qui nous laisse seul sans défenses, avec la peur que tout ce qu'on a montré se retourne contre nous, la peur d'avoir été "trompé" et celle d'avoir son rêve brisé.

J'ai vécu ceci lorsque je me suis fait "largué" il y a deux ans, même si c'était une relation qui n'avait duré que quelques mois.

= Cette douleur "tolérable" pour la plupart des gens, je la vois peut-être comme "insupportable" au regard de ma fragilité affective.

courage et repositionnement.

#1 Posté le par DCF__3057

cher patrikfr
je suis une fille et je n'ai jamais traversé ce que tu connais exactement, mais mon conjoint oui.Après une rupture difficile avec sa copine de Lycée il a connu une très longue période de solitude, 10 ans en fait.
Pourtant il a un physique agréable et des qualités indeniable qui font que je partage se vie depuis 5 ans.
Sa solitude a ete tellement difficile a vivre qu'il s'est même posé des questions sur son identité sexuelle.
Moi je l'ai connu assez jeune, et même si je le trouvais agréable je n'ai jamais pensé faire ma vie avec. Et puis j'ai eu une relation peu épanouissante qui a duré 3 ans, lui a eu une histoire plus courte avec une fille et on s'est retrouvé a se voir très souvent, jusqu'au jours ou sous l'emprsie de l'alcool il m'a fait se demande de façon très maladroite mais très touchante. J'ai dit oui.
Bien sur ce n'est pas ce qu'on peut appeller un coup de foudre et notre relation s'est construite au jour le jour et petit a petit l'amour est venu.
Je suis certaine que si j'avais fait le premier pas je ne l'aurais jamais revu, car il aurais eu peur.
Tu as une vision des femmes qui est a peu près la même que celle qu'il avait (des créatures fourbes et manipulatrice), mais je ne comprend pas pourquoi rechercher la compagnie de personne qu'on craint autant.
Premierement ton image des femmes est faussée par tes mauvaises experiences, deuxièmement, il est certain qu'un jour tu en croisera une que tu sentira différente. A ce moment là; même si ce n'est pas le grand frisson, tente ta chance et soit ouvert, ce sera peut être la bonne personne, peut être que tu la connais dejà comme çe fut le cas pour nous, mais que ce n'est tout simplement pas le bon moment, laisse les choses venir et donne toi une chance.
Une autre chose que je voudrais te dire c'est qu'il ne faut pas chercher a construire quelque chose pour combler le vide affectif que tu ressent, car c'est faire porter un trop gros poid a une personne qui elle aussi vis peut être un desequilibre emotionnelle. Commence d'abord par te trouver et t'accomplir (peut être tes etudes ne te satisfont elles pas?) avant de chercher a construire quoi que ce soit.

Voilà ce n'est que mon humble avis, maintenant je ne suis pas spécialiste, mais je tenais a te le communiquer vu que tu n'avais pas encore eu de reponses a ton post....

Je te souhaite bonne chance....