Loto-Québec a conclu une entente hors cours afin de compenser des milliers de joueurs pathologiques, mettant ainsi un terme à un recours collectif intenté en 2001 par des victimes des appareils de loterie-vidéos. Les détails de l'entente hors cour seront connus le 16 janvier, a indiqué un porte-parole de Loto-Québec. Un avis sera publié dans les journaux et les joueurs qui veulent se faire entendre pour contester le règlement pourront le faire, précise la Coalition Ethique pour une Modération du JEU (Emjeu) sur un site dédié au recours.

Selon le porte-parole d'Emjeu, Sol Boxenbaum, la société d'Etat ne veut pas d'un jugement qui ferait jurisprudence. Des poursuites similaires sont en cours en Ontario, en Nouvelle-Ecosse et à Terre-Neuve-et-Labrador et, indique-t-il, les autres provinces surveillent ce qui se passe au Québec.

Le gouvernement du Québec s’est engagé à rembourser les frais de thérapie de l’ensemble des joueurs compulsifs (tous types de jeux confondus) et ce jusqu’au moment ou des services de traitement gratuits (publics) ont été offerts dans leur région (de 2002 à 2004), précise Emjeu.

Pour obtenir une compensation, les joueurs compulsifs devront démontrer qu'ils ont suivi une thérapie durant les années 1990 a indiqué Loto-Québec. Mais les traitements qui n’auront pas été offerts par un professionnel de la santé selon les normes alors applicables au MSSS sont exclus de l'entente, ce qui exclurait plus de la moitié des joueurs du présent règlement selon Emjeu.

Les plaignants affirment qu'environ 119000 Québécois seraient des joueurs pathologiques.Ils espéraient plus de 500 millions $, mais l'entente serait à hauteur de 50 millions $.

Psychomédia avec sources:
La Presse Canadienne
recourscollectifbrochu.info