Au lendemain de sa libération de prison, après 3 jours de détention, Paris Hilton a été convoquée devant le juge de la cour supérieure, Michael Sauer, et reconduite en prison, criant et pleurant, pour le restant de sa sentence de 45 jours.

Rappelons qu'elle a été condamnée à la prison après avoir été arrêtée deux fois pour conduite en état d'ébriété puis une troisième fois pour conduite avec

permis suspendu.

Le sheriff de Los Angeles, Lee Baca, avait décidé de la laisser servir sa peine à sa résidence pour des raisons médicales non spécifiées. Elle avait reçu la veille la visite de son psychiatre et des sources décrivaient son adaptation difficile aux conditions de détention (ne mangeait plus et ne dormait pas).

Dès cette annonce, le procureur en chef de Los Angeles, Rocky Delgadillo, a contesté la décision de la police.

Après avoir été transportée en voiture de police, menottes aux mains à la cour, elle a pleuré tout au long de l'audience. En apprenant la décision du juge, elle s'est écrié "Ce n'est pas juste!". Elle criait "Mom!" à l'adresse de sa mère qui assistait à l'audience.

Le procureur a argumenté que "sa libération après seulement trois jours érodait la confiance dans le système de justice".

Un des avocats de Hilton a argumenté que le sheriff avait jugé que la prison était un endroit dangereux pour elle à cause de sa situation médicale et que le rôle de la cour était de laisser le sheriff du département diriger la prison.

Le juge a dit ne pas avoir reçu de rapport sur sa condition médicale.

Le procureur en chef de la californie, Jerry Brown, a critiqué hier la décision de la police de libérer Hilton. "Cela ridiculise le système quand les puissants et célèbres ont des traitements spéciaux" a-t-il dit. "Je suis sûr que beaucoup de gens qui ont eu des membres de leur famille en prison, avec divers problèmes de santé physique et psychologique, ont pu constater qu'ils n'étaient pas été libérés pour autant", a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le système de prison de Los Angeles est tellement surpeuplé qu'il n'est pas inhabituel pour les délinquants non violents, "comme Hilton" (tout de même éventuellement fort dangereuse au volant), d'être libérés après aussi peu que 10% de leur sentence, ont rapportés certains avocats et responsable de prison.

Source: CNN