Plus d'une vingtaine d'organismes du domaine de la santé, de la justice et de la sécurité publique ont signé jeudi un protocole d'entente touchant les personnes souffrant de déficience intellectuelle.

Dans la foulée de l'affaire Simon Marshall, l'Association pour l'intégration sociale souhaitait cette concertation pour faciliter le respect de la dignité de ces personnes.

La présidente de l'association, Mme Lucie Émond, rappelle que les déficients ont une lenteur à comprendre ce qui se passe ou ce qu’on leur dit.

Voilà pourquoi un déficient, qu’il soit suspect, victime ou témoin dans une affaire judiciaire, devrait être accompagné d’une personne qui connaît bien les problèmes de déficience intellectuelle.

Une carte d’urgence, format carte professionnelle, est le premier outil concret mis à la disposition des déficients et des policiers. « J’ai le droit d’être accompagné par quelqu’un et d’avoir l’aide d’un avocat », y lit-on.

La sûreté du Québec et la police de Québec, qui sont sensibilisés à la problématique, ont toutefois refusé de signer l'entente.

La SQ attend que soit élaboré un plan d’intervention. Le responsable des communications à la police de Québec, Lucien Gravel, mentionne que les policiers ont parfois des contacts limités avec les personnes interpellées et ne sont ainsi pas nécessairement en mesure de déterminer si le suspect est atteint de déficience intellectuelle ou pas. Il indique cependant que le service de police participera à l'établissement du protocole.

Sources:
Radio-Canada
Le Soleil

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