Lexique :
Psychologie et santé
Terme :
Réserve cognitive
Le concept de réserve cognitive a été introduit dans les années 1980 pour expliquer le fait que des personnes ne présentaient pas de symptômes apparents de démence de leur vivant, malgré que l'autopsie révèle des modifications cérébrales correspondant à la maladie d'Alzheimer.

Ces personnes ne présentaient pas de symptômes de la maladie parce qu'elles disposaient d'une réserve cognitive suffisamment importante pour compenser les dommages et continuer à fonctionner normalement.

Le concept de réserve cognitive est également appliqué à d'autres pathologies cérébrales que la démence, par ex., la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques…

Les facteurs contribuant à la réserve cognitive sont considérés comme étant les six suivants :

  • l'alimentation ;
  • l'exercice physique ;
  • le sommeil suffisant ;
  • la gestion du stress ;
  • les contacts sociaux ;
  • l'activité intellectuelle.

Le terme réserve cérébrale est également utilisé pour désigner les facteurs de résilience cérébraux physiques qui permettent un bon fonctionnement malgré une pathologie cérébrale.