Une place à prendre (A Casual Vacancy), le premier roman pour adultes de J.K. Rowling, auteure de la saga fantastique d’Harry Potter, est en vente dans les librairies et en ligne depuis le 28 septembre. En France, où il se trouve en tête des ventes de romans, 33 500 exemplaires ont été vendus en 3 jours.

"Un conseiller municipal, résume Evene, de la petite ville de Pagford meurt de façon inattendue et met à jour les conflits du village et plus précisément de sa classe moyenne, rancunière vis-à-vis des habitants d’une zone de logements sociaux de la ville voisine. Face à Pagford avec ses parterres de fleurs et ses ruelles pavées, le ghetto rural de Fields et ses jeunes cocaïnomanes. À la mort du fameux conseiller Barry Fairbrother, les habitants de Pagford n’ont qu’une obsession : se séparer des basses classes qui peuplent Fields et surtout de leurs enfants qui partagent leur école."

Les critiques sont partagées, élogieuses ou déçues. Certains estiment que la magie fait cruellement défaut, l'univers décrit étant plutôt "désenchanté" . "On parle de comédie noire mais pour moi c’est plutôt une tragédie comique", a expliqué la romancière dans un interview au Guardian. Plusieurs estiment, comme le journal britannique, que le livre est intelligent, bien fait et souvent drôle.

"L'auteur favorise l'étude psychologique approfondie de ses héros, estime Françoise Dargent dans Le Figaro. Elle le fait avec le même brio chez un petit garçon de trois ans, chez un adolescent de seize ans, chez une femme de quarante ou un homme de soixante ans, réussissant à rendre ses personnages attachants."

Une place à prendre aurait atteint un million de précommandes sur Amazon au Royaume-Uni avant sa publication. En France, Grasset aurait prévu d'en tirer 600 000 exemplaires, soit trois fois plus qu'un best-seller de rentrée littéraire ou un prix Goncourt.

Psychomédia avec sources: Evene, La Croix, Le Figaro. Tous droits réservés.