Le Grand prix du roman de l’Académie Française a été décerné au jeune écrivain suisse Joël Dicker (27 ans) pour son deuxième roman, La vérité sur l'affaire Harry Quebert (Fallois), un roman à suspense. Le livre figure aussi dans les sélections du Goncourt et de l'Interallié.
Dicker était en compétition avec Gwenaëlle Aubry pour son roman Partages (Mercure de France) et Jérôme Ferrari pour Le sermon sur la chute de Rome (Actes Sud).
« Sous ses airs de thriller à l'américaine, La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l'Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias
», peut-on lire dans la présentation de l'éditeur.
« Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois. Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison. Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman
»
à succès ?
« Cet ample roman de près de 700 pages est impossible à résumer tant il est riche en histoires et rebondissements, allers et retours dans le temps, mise en abyme…
», commente Le Figaro.
La vérité sur l’affaire Harry Quebert s’est déjà vendu à plus de 20 000 exemplaires.
Le premier roman de Dicker, Les derniers jours de nos pères, une intrigue sur fond d’espionnage et de Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, a été couronné en décembre 2010 par le Prix des écrivains genevois</cite.
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