Commercialisé aux États-Unis au prix de 25 Euros, le "Gender Prediction Test" de l'entreprise américaine Intelligender, révèle le sexe du bébé après 10 semaines de grossesse.

Il suffit de mélanger les premières urines de la journée à un composé chimique qui réagit aux hormones qui sont différentes selon que le fœtus soit un garçon ou une fille. Au bout de dix minutes, une couleur jaune à orange indique que le bébé est une fille et le vert à brun indique qu'il est un garçon.

Les résultats seraient efficaces à 82%, précise la firme. Il y a ainsi des risques assez élevés de "faux positifs" (le test annonce que vous êtes enceinte alors que vous ne l'êtes pas) et de "faux négatifs" (le test annonce que vous n'êtes pas enceinte alors que vous l'êtes).

Puisque l'avortement est autorisé jusqu'à 12 semaines, il y a une crainte de dérive. C'est pourquoi la France a interdit la commercialisation du test sur son territoire.

Le problème d'éthique peut être accentué avec la politique de la natalité dans des pays comme l'Inde ou la Chine où les garçons sont préférés aux filles. Face aux dérives possibles, les créateurs d'Intelligender ont renoncé à vendre leur test urinaire en Chine et en Inde.

En 2007, le test "Pink or blue" avait suscité une polémique en Grande-Bretagne. Ce test, basé sur l'analyse ADN, permet de connaitre le sexe de l'enfant à naître dès la sixième semaine de grossesse avec une fiabilité à 99%.

Psychomédia avec source:
TF1