En Wallonie, 15,8 % des femmes prennent des médicaments anxiolytiques (tranquillisants), soit 2 fois plus qu’il y a 10 ans, et 15 % se voient prescrire des somnifères, selon une étude de l'Institut de santé publique.

En Flandre, la prescription de somnifères a doublé (12,7 % des femmes s'en voient prescrire, contre 5,6 % en 1997). Bruxelles est en tête des prescriptions d'antidépresseurs : 9 % des femmes contre 8,4 % en Wallonie et 6,5 % en Flandre.

Il y a d'importantes disparités régionales et provinciales dans la prescription de psychotropes. Dans la province de Luxembourg, 27% des femmes s'en voient prescrire, soit deux fois plus qu'au Limbourg (13,6 %).

Les femmes ayant les plus faibles revenus et le moins de scolarité sont les plus touchées.

Les Belges sont, avec les Français, les plus grands consommateurs de médicaments psychotropes en Europe.

La ministre fédérale de la Santé, Laurette Onkelinx (PS), a réuni, mardi dernier, les représentants des généralistes (principaux prescripteurs), des sociétés scientifiques de médecine générale, et de l'assurance-maladie (Inami) afin d'élaborer un plan visant à limiter la consommation d'antidépresseurs, d'antipsychotiques, de benzodiazpines (anxiolytiques) et de somnifères.

Rappelons que plusieurs de ces médicaments présentent des effets secondaires néfastes qui peuvent être sérieux et certains (notamment les anxiolytiques) engendrent très rapidement une dépendance.

Psychomédia avec source:
lesoir.be, RTL info.be