Et bien voilà....

Et oui., ce que je pensais est arrivé
Finalement j'ai réussi à rencontré un psychiatre, je reviens de mon rendez vous. Bipolaire de type 2
J'ai jamais été laissé autant dans le noir...il ma dit quels médicament il recommandait et que mon medecin allait faire le traitement. Je crois qu'il a parlé d'épival.....
Bang comme ca, merci, bonne chance, rien d'autre.....
Ouf, on se sent seule dans ces temps la!!!
:cry:
Je vois mon médecin le 8 juin, de toute facon le rapport du psy ne sera pas près avant ce temps la, sa secrétaire est en vacances.....
Il ma tout simplement référé à un organisme en attendant...
une vrai bombe sur ma tête.....je présume que je vais avaler la pilule(c'est le cas de le dire)...
:?
Geneviève

Bonjour marie,

Il lui faut de l'aide, son comportement est celui d'une personne dans une période d'euphorie. C'est certain qu'elle ne s'en rend pas compte. Il faut voir, soit avec sa famille, soit avec des amis, soit communiquer avec son psychiatre ou même avec la police ou l'ambulance à la faire amener à l'urgence.

Car plus la période d'euphorie est forte et longue, plus la dépression sera grave après.

Ne le prend pas personnel si elle t'en veut, c'est une réaction normale dans son état. Elle réalisera, une fois cette période passée que tu es une vraie amie pour elle.

Courage et bonne chance, elle a grand besoin de toi et de soins dans le plus bref délais.

Louise

L'important, c de la protéger maintenant.

Merci pour ta réponse, ce n'est pas pour moi c'est pour ma meilleure amie qui me semble présenter des signes inquietants (troubles du sommeil, hyperactivité, irritabilité, depenses inconsidérées, ...) comme les relations entre nous sont aujourd'hui impossibles (elle pense que je suis jalouse, que je lui manque de respect, que je ne vais pa bien, que je l'ai trahie, que je refuse qu'elle soir autonome, ...)(vendredi elle a mis un terme à notre amitié mais nous vivons dans le même appart) je ne sais pas quoi faire pour qu'elle prenne conscience que quelque chose ne va pas.

Bonjour marie1970,

J'y suis arrivée avec un bon suivi avec un psychiatre et un psychologue

Un bon diagnostique par un psychiatre, une bonne médication, qui n'est pas évidente à trouver, parce que chacun de nous réagit différemment à la médication et surtout, un bon psychologue pour apprendre à accepter cette maladie et avec qui j'ai beaucoup travailler afin de trouver mes éléments déclacheurs de mes hauts et de mes bas.
Aussi il est important de bien se connaître afin de pouvoir identifier les signes précurseurs d'un débalancement afin de pouvoir réagir tres rapidement.
Je connais une bonne stabilité depuis maintenant plus de deux ans et j'en suis bien heureuse.

Je te souhaite un bon cheminement pour y arriver. Courage, ca se fait !

Bonjour,

puis je te demander comment tu as été diagnostiquée ?

Merci

Bonjour Yolanda,

Je veux te féliciter pour ton beau cheminement et tout ce que tu as fait pour apprendre à vivre avec ta maladie.

Je crois qu'il est très important de bien la connaître et de bien se connaître, avoir une relation de confiance avec son psychiatre et d'avoir des échanges francs avec lui et aussi apprendre à s'observer, de rester en contact avec soi-même.

La médication est nécessaire et il faut de la patience pour trouver le bon traitement pour nous, personne ne réagit de la même façon aux médicaments.

Selon mon expérience la thérapie est aussi importante que la médication. Notre attitude est primordiale.

Je suis aussi dans une période de stabilité depuis deux ans, après plusieurs périodes très difficiles depuis 10 ans. Mais je suis fière d'avoir été tenace car maintenant je vais bien.

J'ai appris à me connaître, à connaître mes éléments déclancheurs et appris à prendre soin de moi.

Cette expérience est très difficile, mais je sais maintenant tout le positif que l'on peut en tirer
.
Je te salut bien et te souhaite de continuer dans ta façon de penser :lol:

Smillanea,

mon traitement actuel que je prend depuis 1 an et demi m'a procuré une certaine stabilité (je reste encore prudente avant de parler de stabilisation :wink: ). En effet, suivie depuis 6 ans, les médications que j'ai reçues auparavant n'ont jamais pu gommer certains symptômes (fatigue, idées suicidaires, etc) et un peu trop de stress me faisait basculer. L'arrêt de tout traitement par mon psy, il y a deux ans m'a progressivement permis d'aller beaucoup mieux, cependant, ça m'a conduit rapidement à un épisode "mixte"et, avec mon expérience passée et mes lectures, me sentant basculer en l'absence de mon psychiatre, je me suis présentée moi-même aux urgences. le diagnostic de troubles bipolaires m'a été alors confirmé par le psy de l'hôpital. Je suis sortie au bout de 15 jours avec un nouveau traitement qui ne m'a pas convenu, puisque certains traits dépressifs étaient toujours très présents.
Cela m'a profondément découragée et en décembre 2003, nous avons tenté cette dernière association (téralithe + effexor) qui m'a rendu une humeur "normale".
un petit passage difficile à l'automne dernier vite maitrisé, et s'il y avait des manifestations physiques pénibles, mon humeur n'a pas basculé.
Je me sens bien depuis et je qualifierais mes rares mouvements d'humeur comme "normaux" . En revanche, s'il m'arrive d'être vraiment trop tendue, je m'autorise une journée de "repos" et cela fonctionne bien jusqu'à présent.
Pour ce qui est des TB I et II, je me classerais plutôt dans le II, n'ayant pas eu d'accès maniaque francs, mais quelques hypomanies et plusieurs accès dépressifs d'intensité plus ou moins grande. Mon psy, qui n'aime pas trop enfermer dans des catégories (et je l'en remercie) s'est toujours refusé à s'étaler sur la question. Il n'est pas vraiment en accord avec le DSMIV et si son diagnostic lui sert à faire ses prescriptions, c'est sur le plan relationnel qu'il base son travail thérapeutique.
On parle maintenant beaucoup de "spectre bipolaire" , c'est à dire que les formes cliniques sont multiples, l'association des symptômes, la fréquence des épisodes, etc, variant d'un individu à un autre, et chez un même invidu au cours de sa vie. De plus il y a fréquemment des troubles associés qui se traitent aussi assez bien.
Ce qui est sûr, c'est que plus le diagnostic est précoce, avec une thérapeutique adaptée, meilleur est le pronostic.
Je pense laisser derrière moi les périodes les plus noires de ma vie, celles des souffrances sans objet, l'absence de désir et de plaisir et la seule tentation du néant. Reste les épreuves et les joies de la vie que tout un chacun connait, mais que j'espère maintenant affronté sans passer par des jugements biaisés.
J'ai connu plusieurs personnes bipolaires en hospitalisation, consultation, ou simplement des rencontres. Parmis elles, des personnes très intéressantes. Si la médication s'avère la plupart du temps indispensable, avec l'expérience, en apprenant à mieux connaitre nos symptômes, nos seuils de résistance, on vit une vie normale. Se découvrir, accepter certaines "faiblesses" laisser aller notre "fantaisie" ....
En quelque sorte stabilisés par un traitement adapté retrouver notre libre arbitre pour mener plus consciemment notre vie, et alors on s'aperçoit que bipo ou "supposé" normal, nous sommes tous dans le même bateau... :lol:

Amicalement,

Yolanda

Hi!

Ok....un diagnostic ça doit pas être très rassurant en effet, mais comme le dit yolanda, tu n'es pas la seule. Beaucoup pourront te faire part de leur expérience!

ptite question de débutante: si vous etes bipolaire, vos médicaments régulent à 100% vos down et vos up?????
De plus quelle est la différente entre bipolaire type 1 ou 2??

merci

Smillanea

ça ne va peut être pas de rassurer, mais tu n'es pas seule :wink:
ce qui peut l'être, c'est que ce diagnostic ne change en rien qui tu es, et permettrait de mettre en route une thérapeutique sans malmener tes humeurs dans toutes les directions! 5 ans se sont écoulés entre mon premier épisode et un diagnostic qui a permis de touver le traitement qui me convient (lithium + AD) et aujourd'hui ma vie ne résume plus à subir mes hauts et mes bas...

Reste comme tu le dis, à avaler la pilulle, s'armer de patience au début pour la mise en route du traitement, le temps qu'il fasse effet ou éventuellement le réajuster.

Bon courage, et n'oublie pas qu'il y a une vie après le diagnostic, et je te la souhaite belle et sereine.

Amicalement,