Arrêt du lithium ??

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et si mon psychiatre c'était trompé dans son diagnostique

#12 Posté le (anonymement)
il Y a 3 ans mon psy m'a diagnostiquée du jour au lendemain , bipolaire , me disant que je traversais des périodes dépressives sans raison alors que je gérais depuis des années des problèmes familiaux très graves ( mise sous tutelle de mon papa ma mes frères et soeur , parallèlement , le cancer de ma maman ,suite à ce terrible choc émotionnel qu'elle a subit à l'annonce inacceptable de cette mise sous tutelle ,entre les tribunaux pour mon papa et ma présence auprès de ma maman , le divorce de ma fille qui se passait très mal et que je gérais également avec elle .
Qui n'aurait pas plongé ? et ma psy , comme je l'ai dit plus haut , m'annonce une bipolarité (un autre psy me confirme que non) je prends donc le lithium que me prescrit ma psy , mais sans conviction , je ne sens pas concernée par cette maladie car je n'ai jamais traversé de période maniaque .
Je viens d'arrêter mon traitement avec l'accord de mon psy car depuis que je le prends , je suis toujours au fond du trou et dans mon lit car je n'ai gout à rien et le peu de joie de vivre qu'il me restait , le traitement l'a complètement inhibé .
Mon état actuel est explicable , je viens de perdre ma Maman et depuis 6 ans , je n'ai eu que des problèmes à régler toujours seule.
Je voulais simplement vous dire qu'un spécialiste peu parfois poser un mauvais diagnostique , mais pour les vrais bipolaires , surtout soignez vous car cette maladie peut vous mettre en danger .
Je suis sous anti dépresseur depuis plus de 20 ans et mon psy a décidé de me sevrer car les traitements n'ont plus d'effets sur moi , mon organisme doit être tellement habitué que plus rien y fait , elle m'a conseillée le sport , je vais me booster pour reprendre la natation car quand je nageais 2 fois par semaine , ça se ressentait sur mon moral .
Je vous souhaite bon courage à tous et vous n'êtes pas seuls ,nous sommes tous là .

PLus d'infos?

#11 Posté le (anonymement) En réponse à : La MD à vie ou non ??? (#8 par CarolinaMorini)

Salut Carolina,

J'ai lu ton post et je pense que t'es dans le vrai. Je me dis aussi que c'est à la limite entre l'émotion et les rythmes biologiques. J'ai été diagnostiqué bipolaire depuis 3 ans. Et je suis sou lithium depuis cette période. Seulement je ne retrouve plus mon être, ma personnalité. Je suis d'un tempéramment fonceur. J'aime bouger, faire des choses etc. Pareil sur le plan intellectuel, j'aime m'investir et j'ai aussi besoin de ma tête pour travailler. Je suis ingénieur en Informatique et j'ai 28 ans. Aujourd'hui, j'ai du mal à trouver un travail et aussi à être en pleine possession de mes moyens. Bref ton expérience m'a plu et je la trouve intéressante car j'aimerais sortir des médicaments aussi.

Dis-moi, l'hypnose Ericksonnienne coûte t-elle cher? Y a t-il des risques? J'ai aussi vu un médecin du sommeil qui m'a prescrit de la mélatonine qui m'aide. Et comment savoir si le praticien est certifié?

Pourrais-tu me donner un peu plus d'infos? Merci

Encryptation émotive ou maniaco dépression.

#10 Posté le (anonymement)

J'ai longuement réfléchis à ce trouble de l'humeur et ses affections sur nos relations aux autres, et vous propose une petite synthèse, sans doute un peu déroutante à un lecteur néophyte, je ne suis pas un exemple de simplicité, n'empêche que, bon chacun ses justifications, pour moi l'écriture est un questionnement, si elle était la réalité absolue nous n'aurions plus à être pour comuniquer. Mais voici mes réflections sur ce que je dénomme comme étant une encryptation émotive.

Puisqu'il s'agit bien d'un emportement de l'état émotif de la personne affecté. Cet encryptation est je pense une programmation neuronale qui résulte d'une inconséquence de l'encadrement éducatif qui déroute l'enfant en bas âge. Le cerveau possède la faculté de s'auto programmé. C'est à nous, et c'est bien la difficulté de décortiqué la lecture qu'il nous donne du réel. Le réel n'est qu'un point de vue, mais pensons à toutes les conséquences que cette affirmation entrainent. Voyons ce qui en retourne de l'épisode maniaco dépressif, qui du reste pour celui qui en est atteint peu s'enchevêtrer d'épisode normale.

Le brusque changement d'humeur traduit un noeud insoluble, pour l'enfant y étant exposé. Sans un examen introspectif, et adjoint à une conclusion entendu dans le sens colectif et sans liens personnels autres qu'apparence extérieur, parce qu'indépendante de cet état émotif et conceptualisez tout à fait isolément de celle-ci.

Cet état d'humeur trahi la sensibilité de l'individue, par une sensiblerie de ce fait, et le "tout superficielle" des relations sociales oculte le phénomène de cet humeur variable qui peut interagir à des degrés moindres sans perception que l'échapatoire par l'inconsistance des rapports humains.

C'est comme un sens morale modelé logiquement par une humeur variable, que nous voudrions contrôler avec la raison mais en fait c'est plutôt l'humeur qui par la raison en exprime l'état par un partie autre qu'elle-même.

La confience qui fut trahi à l'origine par des éducateurs, ayant eux-même de brusques changement d'état, et, sans distanciation, permettant un espace, ou la relation de l'enfant à une personne significative pour elle, est cette même trahison qui menace les relations dont l'humeur n'a rien de déterminant du reste quand ils sont percu purement comme protocolaire.

Il en va autrement dans l'intimité.

Nous ne pouvons conclure à une conséquence dû au caractère, que par cette inconséquence du sens et du réel, puisque le sens n'est modélisé que de l'intérieur, et l'intériorité anéanti, dès que le réel infirme la "réflexion" personnel, produisant cette sensiblerie ou plutôt pour celui qui en est atteint l'hypersensibilité, pour substituer à la mièvrerie une sécurité compensatoire.

Nous sommes donc dans un cycle compensatoire ponctuer de protocoles, de créativitées et de déstabilisations. Soi les cycles de la solitude dénuer de l'altérité, qui au deumeurant est toujour une menace pour celui qui est atteint par la maniaco dépression.

Terrasser par le fait que d'autre point de vue soit, le point de bascule de l'humeur dépressive est démarqué par un évènement tout à fait intérieur à la personne atteinte bien que apparamment sans moyen de l'entrevoir. Sauf que ce qui s'explique n'est jamais qu'une justification totalement extérieur sans remise en question de soi.

C'est un peu bref, et surement le livre de Mde Klein doit apporté surement des points d'articulations plus étayer sur ce problème affectif, mais je veux relevé le fait que tout cela est je pense au départ de nature émotive. La détérioration sur l'humeur est la conséquence de la répression émotive que nous faisons.

Au plaisir!

La MD à vie ou non ???

#8 Posté le par CarolinaMorini
Bonsoir ! C'est une question intéressante et très controversée que tu poses là = la maniaco-dépression est-elle définitive ou pas ? Personnellement je suis l'exemple vivant qu'on peut un jour redevenir "comme tout le monde"... J'ai fait une décompensation maniaco-dépressive à chacune de mes grossesses. Je souffre chroniquement d'hyperémotivité mais ça je suis née avec; cependant ça a ouvert la brèche. A mon premier accouchement, décompensation sous forme dépressive. A mon second, 18 mois plus tard donc, décompensation maniaque. A la suite de ça j'ai d'abord été mise sous Téralithe, que je n'ai pas supporté du fait que je suis hypothyroïdienne à cause d'une ablation du lobe droit de la thyroïde. Je prenais aussi de l'Effexor et de l'Haldol. J'étais shootée. Puis on m'a passée sous Tégrétol, on a gardé l'Effexor et on a changé l'Haldol par le Fluanxol. J'ai été tout aussi shootée; ce qui ne me convenait pas du tout car j'avais mes enfants à m'occuper et de plus j'ai besoin de mon cerveau pour travailler, c'est mon gagne-pain !!! Très vite j'ai diminué puis arreté le Fluanxol, sous contrôle de mon docteur. Je ne voyais pas de psychiatre. Je faisais beaucoup de recherches de mon côté et je proposais régulièrement à mon doc de diminuer les doses. Au bout de 6 mois j'étais stabilisée sur le plan thymique. Plus de manies, plus de dépressions. On faisait des prises de sang tous les trimestres pour surveiller le foie et les reins, et également ma thyroïde car certains médicaments lourds la dérégulent, même s'ils ne sont pas à base de lithium. Puis nous avons stoppé l'antidépresseur Effexor, sur trois mois. Pour le sommeil, bon je suis une insomniaque de nature, et les psychotropes du marché n'y ont jamais rien changé (j'ai pris Atarax, Stilnox, enfin bref je crois que je les ai tous essayé en 10 ans car j'avais des troubles du sommeil depuis 1990) Donc je ne voulais pas à nouveau en prendre. Par contre je prends de la mélatonine, qui est une hormone produite par l'organisme, et qui régule les cycles du sommeil. Chez les insomniaques chroniques comme moi elle n'est pas suffisamment produite lors du pic nocturne. Depuis trois mois que j'en prends, ça commence doucement à se réguler. Bref je ne suis pas là pour te faire de la pub pour la mélatonine, c'était juste une aparté. Aujourd'hui, tu vois, mon fils aîné va avoir 4 ans et le cadet 2 ans 1/2. Je continue uniquement de prendre du Tégrétol, mais un cachet tous les deux jours seulement (au lieu de 2/j au départ). Je sais que dans un an je ne prendrai plus rien du tout. Pour mieux comprendre la maniaco-dépression, il faut lire tout ce que Mélanie Klein a publié. Elle explique très bien que les phases de manie et de dépression s'engramment dès la petite enfance, se sont des modes de réaction face à des situations particulières que vit l'enfant. Certains développent le trouble borderline, d'autres développent le trouble bipolaire, et ainsi de suite. Ce n'est pas uniquement dans le cerveau que ça se passe. D'ailleurs preuve à l'appui, si tu passes un scanner et une IRM de ton cerveau + de ton système nerveux central, tu n'y liras normalement aucune altération neurologique.
Il y a deux discours face au trouble bipolaire de type 1 ou 2 = le discours "tout médical", c'est à vie, prenez des cachets, faites tourner les labos etc, et le discours "tout psy". En fait, je pense que ça se situe à une frontière entre les deux. Pour ma part je considère ce trouble bipolaire avant tout comme un désordre émotionnel qui s'est mis en place à la petite enfance. Les autres bipolaires te diront ce qu'ils en pensent ! Chacun fait son chemin. Dès le départ je me suis faite aider par l'hypnose Ericksonienne (avec un praticien certifié). J'avais entrepris une psychanalyse mais ça ne me convenait pas du tout. ces séances m'ont permis de réguler et stabiliser beaucoup de choses sur le plan affectif, émotionnel et de retrouver un tonus qui est bien le mien. Je reste hyperactive intellectuellement, j'ai compris que c'était mon tempérament (la douance aussi) seulement désormais je ne peux plus tenir une nuit blanche comme dans la manie. Avec l'H.E j'ai appris à mieux cerner mes biorythmes à moi et à les respecter. Il y a des gens qui sont du matin, d'autres qui sont du soir et ainsi de suite, l'appétit, le sommeil, tout est propre à l'individu. Aujourd'hui j'ai 33 ans. Je ne fais plus partie des "maniaco-dépressifs". D'ailleurs je ne suis plus du tout ni maniaque ni dépressive. Je suis il faut dire d'un tempérament très fonceur, très persévérant et qui veut toujours s'en sortir. Je pense que cela a joué en ma faveur car dès le début je m'étais juré que je ferai tout pour m'en sortir.
Gardez espoir surtout. Ne baissez pas les bras. Mais aidez votre psychisme sinon vous resterez toujours avec les cachets. Je pense que la méthode EMDR doit être très adaptée pour décoincer tous les traumas. Là où j'habite en France, petite ville de province, pas de praticien EMDR, sinon je vous assure que j'aurais filé direct en séance.
Je suis à ton entière disposition et je te souhaite de continuer à trouver la force de te battre, elel est indispensable. C'est une épreuve que la vie nous envoie, une de plus, et je suis persuadée qu'il n'y a pas de problème sans solution.
Amicalement
Carolina :roll:

Réponse

#6 Posté le par CarolinaMorini
Bonsoir
Dans votre pays je constate que le Séroquel est très souvent prescrit au détriment d'autres neuroleptiques qui sont plus adaptés à la PMD. Je pense notamment au Fluanxol, très bon régulateur des troubles de l'humeur. Peut-être devriez-vous en parler à votre psychiatre ? Le Fluanxol s'appelle peut-être autrement au Canada, mais il connaît sûrement la molécule. Sinon je ferai la recherche pour vous sans problème et rapidement.
En ce qui concerne le lithium, j'ai eu l'occasion de vérifier par plusieurs témoignages qu'il causait beaucoup de troubles fonctionnels. Les gens qui ont pris du Téralithe notamment et qui ne l'ont pas supporté ou qui ont préféré le stopper par souci des atteintes thyroïdiennes, rénales ou hépatiques, se sont tournés vers les régulateurs d'humeur de type Dépakote ou Tégrétol, tous deux très efficaces sur les phases maniaques. dans la majorité des cas, la stabilité thymique parvenait + vite avec le Tégrétol (carbamazépine) en moyenne en 6 mois.
Il y a plusieurs thymorégulateurs très efficaces aux gens souffrant de PMD sur le marché des médicaments. S'informer permet de proposer aussi au psychiatre un traitement qu'on a envie d'essayer. Je crois que le patient ne doit pas uniquement être docile, mais il doit rester activateur de sa santé, surtout dans des pathologies aussi lourdes que la vôtre. Les médecins, aussi bons soient-ils, ne sont pas Dieu.
Vous ferez comme bon vous semblera, mais je voulais simplement vous informer qu'il est possible d'arrêter le lithium, doucement mais sûrement, pas d'un coup, surtout pas, en moyenne il s'arrête je crois sur 5 mois et on introduit l'autre molécule au fur et à mesure.
Bien à vous et beaucoup de courage
CM :lol:

Message #5

#5 Posté le par Clairel
Bonjour PsychoKat Avec tous les avertissements de tout le monde et de toi, je vais continuer mon Lithium. Ça a pris assez de temps à ce que je prenne du mieux, et il est évident que le Lithium y est pour quelque chose, ainsi que le Réméron. Je discuterai avec mon médecin pour le Séroquel qui me semble moins nécessaire depuis que les phobies et l'anxiété diminuent. Pour le reste, je vais me fier à mes thérapeutes, même si je voudrais que tout aille toujours plus vite. Dans mon cas, une atteinte rénale est possible car j'ai fait du Lupus qui a fragilisé mes reins. Cependant, les médecins sont là pour vérifier. J'aimerais aussi connaître l'histoire de ceux qui ont pû cesser le Lithium, et en quelle circonstance. Salut!

Message #3

#3 Posté le par Clairel
Pour le Lithium, je sais que je dois continuer de le prendre et le médecin a ajouté Remeron pou régler un problème de dysphorie (genre de tension aggressive). Depuis, ça va mieux et j'ai un peu moins d'idéations suicidaires. Cependant, il reste des tremblements fins des mains qui m'empêche d'être adroite pour certains travaux, la soif et l'enflure des jambes et la moins bonne totérance à la chaleur. Séroquel est un antipsychotique utilisé dans mon cas contre le trouble panique et l'amxiété. Je fais des progrès coté social et fonctionnel, mais ce n'est pas encore parfait! J'arrive cependant à passer au travers, c'est déjà cela!

Re: Arrêt du lithium ??

#2 Posté le par sunmoon
Salut !
Je tenais à dire que je comprenais parfaitement ta situation même si je ne prends pas du lithium depuis aussi longtemps que toi.
Parcontre, j'aimerais aussi vivre sans avoir à prendre des médicaments toute ma vie mais ça doit sûrement dépendre de la gravité de l'état et il faut maintenir un mode de vie stable pendant plusieurs année (selon moi).
Mais je t'écris aussi parce que tu mentionne que tu aimerais arrêter à cause des effets secondaires à long terme.
On m'a dit que ce médicament était très mauvais pour l'estomac mais que ça allait si on le prenait en mangeant. J'aimerais savoir quels sont les autres effets secondaires dont tu fais référence ? Merci pour l'info !

Message #1

#1 Posté le par Clairel
Moi aussi, j'aimerais savoir! Je prend Lithium à cause d'un épisode hypomaniaque suite à la prise d'antidépresseurs pendant un an. Je n'avais pas de symptômes bipolaire avant et j'approche les 50 ans. Est-ce que je vais pouvoir me passer de Lithium un jour? Je sais qu'il ne faut pas tenter d'arrêter sans l'avis du médecin et il m'a déjà parlé d'autres médicaments possibles à la place du Lithium, mais moi, je rêve d'une vie sans médicaments. Je ne veux cependant pas risquer de tout recommencer et retomber en dépression. Je crois que chaque épisode dépressif risque d'être plus difficile que le précédent. MAIS JE RÊVE QUAND MÊME DE REDEVENIR CELLE D'AVANT! Doit-on accepter les médicaments comme étant un moindre mal ou comme une aide temporaire? Quand c'est secondaire aux médicaments, la maladie bipolaire se résorbe-t-elle ou est-ce là pour rester? Y-a-t-il d'autres personnes sur ce forum qui ont le même vécu?