sentiments d'irréalité , gorge toujours nouée

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sentiments d'irréalité , gorge toujours nouée

#0 Posté le par oceane24

Bonjour a tous

comment exprimer ce que l'on ressent??
je me lance.
ayant eut un grosse grise d'angoisse dans un avion je fu suivit par un psychiatre et axiolitique .... (xanax, zyprexa seropram zoloft...)
le cinema dura un an et demi.

enfin libéré de tout ces médicaments je vivait plutot bien avec beaucoup d'angoisses avec un poste a résponsabilité peu d'activités parallèles et tès renfermé sur soit.

Mon pb est apparu en janvier 2005 ou des pb de réspirations sont apparu toujours limpression d'avoir la gorge irritée. le medecin me prescrit sirop etc durant 2 mois et les maux recommencent tout le temps.

Mon docteur décide alors de me prescrire de l'effexor 37,5 car jai eu le malheur de lui dire que j'avait l'impression de temps en temps d'avoir un sentiment d'irréalité , comme si je planer en permanence.

Ayant pas confiance en moi, bien qu'ayant tout pour etre heureux une femme deux salaires voitures maison.

Le pb est que rien y fait plus ca va et plus jai l'impression de planer, et de subsister plutot que vivre, comme un énorme fatigue impossible à surmonter. Jai plus envie de rien faire, prend toute remarque comme une attaque direct, et peur de tout faire, meme d'aller acheter du pain, les amis disparaissent avec le poids des responsabilité croissante.

Je pense que je suis en plein phobie sociale et anxiete permanente..

J'en ai assez de ces médicaments 8O qui m'enfonce de pls en plus dans un létargie profonde.

Que penser vous de mon cas?
Jai pris contact pour etre suivie par un psychologue
est ce que l'effexor peut etre a lorigine de ce sentiment d'irréalité ?? *

je ne sait plus que faire et ai peur que sa finisse par détruire les acquis financier et familial que jai ??
Ma vie tourne plus qu'autour de mes pb, eclairez moi !! par avance merci

Oceane24

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sentiments d'irréalité et angoisse

#10 Posté le par aningha

océane,
je suis un peu dans la même situation que toi.
fin 2005, j'ai pris l'avion pour des vacances à la réunion. et j'ai été pris de panique pendant 13 heures alors que j'avais déjà pris l'avion plusieur fois.
Depuis, j'ai des angoisses terribles et surtout des flashs d'irréalité.
c'est à dire que d'un coup j'ai l'impression que ce qui est autour de moi n'existe pas, que je n'existe pas et que tout ça c'est du pipo.
même sentiment je crois que si je jouais dans matrix ou dark city.
je précise que je n'ai jamais été accro aux jeux vidéo ou à des drogues.

en tous les cas, pour l'instant je suis dans la merde jusqu'au cou.
océane, si c'est un peu pareil pour toi, on peut s'échanger des tuyaux.
ou s'il a d'autres personnes qui peuvent témoigner, n'hésitez pas !
Merci

c pas gueri mas c sur la bonne voie

#9 Posté le par oceane24

merci a toi

c pas gagner mais c sur la voie du raisonnement

je mexplique, il n'y a pas de patologie tout ce passe dans la tete, moin son fait de chose moins on a enie d'en faire

plus on a didée noir plus on en aura si on ne réagit pas

je pense ke lon a tous des pb mais ke les petits instant de plaisirs non pas de prix et il faut essayer de les entretenir

c dur mai j'essaye de maccrocher

bis bisses a bientot

Super!

#8 Posté le par Philie

À la bonne heure!

Vous semblez maintenant être entre bonnes mains! Ça me fait extrêmement plaisir de voir que vous savez maintenant comment remplacer vos peurs par du plaisir. Ce ne sera pas facile d'y arriver tout le temps mais je vous sens maintenant très courageux et près à faire les efforts qu'il faut. Lâchez pas surtout! Il peut y avoir des rechutes et des moments où on a l'impression que tout va mal encore mais ça ne durera pas. Soyez persévérent! Je sais que vous le pouvez! Et vous voyez maintenant comment faire partir vos sentiments d'irréalité : plus d'activité, plus d'action, plus d'amis, plus de loisirs, et moins d'ennui et de cerveau qui rêve tout le temps... votre psy a bien raison, je suis d'accord avec lui (ou elle)...

Merci de ces bonnes nouvelles! Je vais essayer d'encourager d'autres personnes si je peux mais je compte sur vous pour vous faire une vie très heureuse, d'accord? Et vous, aussi, pensez à offrir votre expérience à d'autres personnes ici qui sont dans le besoin. Si vous réussissez à vous débarrasser de vos phobies, par exemple, vous pourriez dire comment vous avez fait à d'autres qui se sentent complètement seuls et démunis. Ou encore si votre psy vous dit des choses qui pourrait en aider d'autre... Certaines personnes n'ont pas les moyens de se payer un psy et peuvent se sentir bien désespérées...

Enfin, c'est une suggestion pour que les gens s'entraident un peu...

Je vous souhaite bon courage et mes plus belles pensées vous accompagnent dans votre nouvelle vie!

merci

#7 Posté le par oceane24

et petit merci au passage et kel info sur ma santé

hier au phsy, Entretien ki c trés bien passé avec un gout de revient y à la fin limite trop court en temps

un samedi midi au resto pizzerai avec un ami, un apres midi bowling au milieu de la foule, phobie social envoler,et sentiments d'irréalité diparu kelke instant

l'analyse de la phsy sur ce sentiment est ke je serai kelkun ki deborde de vitalite et ki tombe malheureusement dans l'ennui de part le manque de complexité et d'action dans ma vie. c comme si mon corps et mon esprit se mettaient zn veille comme un pc ki ne bosse pas assez.

g rendez vous dans 15 jours pour continué de parlé et faudrai ke je me trouve des activités mais koi ???

a bientot merci a tou :P s

Message #6

#6 Posté le par Philie

Bonjour,

Juste pour vous dire que je ne perds pas mon temps sur votre cas... J'ai perdu ma mère quand j'étais toute jeune à cause de la dépression. J'ai moi-même des enfants et je suis tombée en dépression majeure il y a 5 ans environ. Je me suis promis que mes enfants ne seraient jamais orphelin de mère, vous comprenez? Et je me suis promis que si mes enfants souffraient un jour de dépression, je saurais quoi faire pour les aider. Je lis tout ce que je peux pour y arriver. J'aime croire qu'avec tout ce que je sais aujourd'hui, j'aurais peut-être pu sauver ma mère du désespoir...

La dépression, c'est comme se faire frapper par un autobus : on est brisé en milles morceaux, plus rien ne fonctionne. Le malheur, c'est qu'il n'y a pas de plâtre pour montrer à tout le monde qu'on ne peut plus marcher comme tout le monde... On oserait jamais dire à quelqu'un qui a la jambe brisée, de marcher sur son pied, n'est-ce pas? Ça prend plusieurs semaines avant que notre jambe soit guérie. La dépression, c'est pareil : ça prend beaucoup de temps avant que les émotions qu'on ressent redeviennent "guéries". Et effectivement, la peur est omniprésente au début. Les phobies s'accumulent même si notre raison sait que c'est absurde.

Il ne s'agit pas de se forcer à affronter vos peurs pour rien. Prenez le temps de vous nourrir et de vous reposez réellement, avant de dépenser votre énergie à affronter vos peurs. Voyez-le comme une étape à plus long terme. Allez-y PETIT À PETIT, parce que le but, c'est d'accumuler des petits succès à la fois (un succès, c'est quand vous ressentez une petite joie ou une petite fierté d'avoir accompli quelque chose de constructif, quand vous sentez que votre motivation revient ou que votre appétit revient... ça c'est un très bon guide pour savoir quel chemin est valable et quel chemin ne l'ait pas : suivez ce qui vous redonne de l'appétit, si vous avez faim en faisant tel ou telle activité, alors c'est que cette activité vous plait et vous fait du bien... votre corps sait ce dont il a besoin), autant que possible, ne vous forcer surtout pas à faire tout de suite, ce qui vous donne de l'anxiété ou de l'angoisse, attendez à plus tard en vous y préparant mentalement tout doucement. Dîtes-vous que ça viendra bien assez tôt. Par exemple, affronter les foules n'est pas utile, mais faire son épicerie, oui. Donc, si vous pouvez prendre un break d'aller faire l'épicerie parce que votre conjointe peut y aller à votre place, alors profitez-en! En vous préparant tout doucement à y aller dès que vous allez sentir que vous avez le goût et le besoin de le faire vous-même, PAR CHOIX, pas par obligation, ayez confiance que le plaisir de faire votre épicerie vous-même va vous revenir. Imaginez combien ça peut être agréable de faire l'épicerie quand on y va par plaisir et parce qu'on a faim réellement! Quand on salive à la vue des viandes, des fruits, des légumes... quand on imagine notre repas de nourriture préférée... Il faut que vous soyez capable de ressentir ce plaisir quand vous faîtes votre épicerie, pour que vous ne soyez plus effrayé par la foule... Vous comprenez?

On ne peut pas ressentir du plaisir et de la peur, EN MÊME TEMPS! Il faut donc une bonne préparation psychologique pour transformer une situation qui vous fait peur, en situation qui vous donne un grand plaisir... Prenez votre temps! Prenez-vous en main, oui... bien sûr mais surtout, DÉCIDEZ de prendre votre temps pour guérir comme il faut. N'écoutez pas ceux qui veulent que vous "marchiez sur votre jambe cassée AVANT le temps!". Si quelque chose vous fait peur et que vous pouvez l'éviter, ne le faîtes pas! Pas tout de suite! Remettez-ça à quand vous serez guéri et que la peur vous sera plus supportable...

Imaginez que vous êtes votre propre enfant... comment prendriez-vous soin de cet enfant-là? Imaginez que l'enfant en vous est terrorisé par un monstre dans le garde-robe... vous le jetteriez d'un coup dans le garde-robe?!! Vous vous moqueriez de lui??? Vous ne le prendriez pas au sérieux??? ou vous iriez tout doucement ouvrir la porte à chaque jour? Que lui diriez-vous pour qu'il reprenne confiance qu'il n'y a pas de monstre? Pour qu'il arrive à rire de ses propres peurs, et rire des monstres? Je suis sûre que vous savez ce que vous diriez à cet enfant-là pour qu'il soit capable de se débarrasser complètement de ses peurs très réelles et très vives... C'est un processus qui demande du temps, et vous ne le brusqueriez pas, cet enfant-là, n'est-ce pas? Prenez soin de vous de cette façon-là, avec cet amour-là... C'est la seule façon que vous pourriez me faire plaisir... et me soulager, d'une certaine façon, de la mort de mère... ;-)

Bonne chance!

Message #5

#5 Posté le par oceane24

tout d'abords un grand merci pour le fait que tu me réponds et tu perds un peu de temps sur mon cas

Tout ce que tu me dit le pb c que je le sais mais je doit passer le cape de la peur des autres car la depression se tansforme en phobie social et se botter les fesses pour bouger car fatigue entraine manque de motivation et aucune envie.

jai rendez vous demain chez un psy.

et jai decider d'aller voir des ami samedi.

Il faut reprendre sa vie en main c ce ke je vais tenter de faire
.

à bientot et merci :P

Effexor et autre anti-dépresseur...

#4 Posté le par Philie

Bonjour Océanne24,

À propos de l'Effexor. Voici de que j'ai trouvé comme information sur internet: Effexor est un anti-dépresseur qui joue un rôle sur certains neuro-transmetteur du cerveau. Il joue un rôle sur la sérotonine, la noradrénaline et un tout petit peu sur la dopamine. Ce sont des acide-aminés.

Je vous explique ce que je sais de tout ça... Quand on mange de la BONNE nourriture (et non pas du fast-food et autres cochonneries), on broie la nourriture en toutes petites particules et on obtient normalement une quantité suffisante d'acide-aminés. Je ne connais pas tous les acides-aminés dans le détail mais je sais que certaines deviennent responsables de la "communication" entre les neuronnes : les "neuro-transmetteurs". Ces acides-aminés, et donc ces "neuro-transmetteurs", sont donc extrêmement importants pour le cerveau car ils permettent aux neuronnes de se transmettre des "messages" entre eux, un peu comme des bateaux qui transportent des personnes, d'une rive à l'autre. Ça permet donc de faire fonctionner notre "intelligence...", de faire fonctionner notre capacité à trouver des solutions, ou notre capacité de répondre à nos besoins essentiels...

Or, la dépression, c'est un signe que "le corps et le cerveau n'ont plus d'énergie". Je ne sais pas pourquoi mais ça ne fonctionnent plus bien...

Les anti-dépresseurs ont la capacité de permettre à nouveau une meilleure communication entre les neuronnes... Et certains permettraient aussi la création de nouveaux neuronnes, comme le fait de faire de l'exercice! Ça ne fabrique pas d'acides-aminés comme ce que nous devons manger pour en obtenir mais... ça remet de l'huile dans l'engrenage, si l'on veut... ce qui permet au peu d'acide-aminés restant de faire mieux leur travail : entre autre, la sérotonine et la noradrénaline, semblent aider à régulariser les périodes de veille et de sommeil, régularise la température du corps, régularise l'humeur, etc.

Mais ça prend du temps avant de parvenir à recréer un rythme régulier. Penser au temps que ça prend pour qu'une mer agitée, qui va dans tous les sens, puisse se calmer et couler doucement dans le même sens... C'est pour ça qu'avec les anti-dépresseurs, il faut savoir être patient!

D'autre part, la majorité des anti-dépresseurs cause des effets secondaires un peu ambêtant : la somnolence! On dit que ce sont les anti-dépresseurs qui causent la somnolence mais en réalité, pensons-y : la somnolence, à quoi ça sert? Quand est-ce qu'on s'endort dans une journée normal de 24 heures? Quand notre corps et notre cerveau a BESOIN de dormir, non? Généralement le soir, après une bonne journée de travail, non? La somnolence, c'est un message qu'envoie notre cerveau pour nous dire d'aller nous coucher! Or, la dépression, c'est un BESOIN de dormir PLUS que la normale parce qu'on a ÉPUISÉ toute nos réserves d'énergie. C'est peut-être pour ça que les anti-dépresseurs, en permettant aux neuronnes de communiquer entre eux, nous envoie le message suivant: "Arrête! Je ne veux plus continuer! Va te coucher! Repose-toi! Change ta vie parce que là, je suis épuisé! Je ne peux plus fournir tout ce que tu me demandes, 2 emplois, c'est trop! Pas d'amis, pas de divertissements, pas de plaisir, trop de responsabilités, je n'en peux plus de cette vie-là! Je n'aime plus cette vie-là que tu m'obliges à supporter!..." etc. N'est-ce pas ça que votre somnolence essaie de vous dire?

Ça peut définitivement être un bon coup de pouce de prendre des anti-dépresseurs pour se sortir d'une dépression, mais ça ne règle pas tout! Ça ne va pas résoudre vos problèmes quotidiens à votre place, ça ne va pas vous donner une meilleure job, et ça ne va pas enlever le stress de votre travail, ni vous enlever les peurs inutiles des avions ou autre phobie qu'on peut avoir... C'est à vous de corriger ce qui fait défaut dans votre façon de vivre ou de penser, avec vos nouveaux neuronnes et vos nouveaux neuro-transmetteurs disponible... si vous décidez de faire confiance votre anti-dépresseur. Les anti-dépresseurs, ce sont des outils qui peuvent assurément aider, mais ça ne remplacera jamais votre propre initiative. Moi je dirais que ça m'a sauvé la vie, jusqu'à ce que je sois capable de changer suffisamment ma vie pour en être plus satisfaite et heureuse. Je les ai graduellement remplacé par une meilleure alimentation et de l'exercice régulier, plus de loisirs et de moments entre amis.

Autrement dit, ce n'est pas parce que le garage vous fournit une nouvelle voiture pour vous déplacer, en attendant que votre propre voiture soit réparée, que ça vous dira quel est le chemin à prendre pour ne plus briser votre voiture... Votre corps et votre cerveau sont uniques, c'est à vous d'en prendre soin...

Vous DEVEZ prendre des décisions qui puissent améliorer votre vie et votre santé. La dépression, c'est un moment où il faut prendre conscience que vous ne prenez pas suffisamment soin de votre corps, ni de votre cerveau. En terme de nourriture, d'exercice, de repos, de loisir, d'amour, de simplicité... je ne sais pas... (?) À vous de vous interroger...

Faîtes-vous confiance...

Amicalement

Sentiment d'irréalité...

#3 Posté le par Philie

Bonjour, j'aimerais pouvoir apporter ma propre expérience de sentiment d'irréalité parce que je pense que ça pourra aider à comprendre ce que c'est et à rassurer un peu ceux qui ressentent ce phénomène. Le sentiment d'irréalité provient d'une FATIGUE mentale extrême. La cause de cette fatigue extrême n'est pas toujours évidente à trouver et pourra probablement variée d'une personne à l'autre mais je vais vous donner des exemples de la vie courante qui pourront vous démontrer qu'il ne faut pas trop s'en inquiéter (il faut s'en occuper OUI mais pas se croire fou) : je travaille dans un milieu où il arrive parfois que je doive travailler pendant plus de 30 heures d'affilées sans dormir. Il y a des moments où le désir de dormir devient fort et il est difficile de résister, mais passé ce pic, le cerveau redevient "fonctionnel" et recommence à s'éveiller... avec un sentiment toutefois que tout semble comme dans un rêve, on flotte comme si on était pas tout-à-fait dans la vraie vie. On sait qu'on est "réveillé", mais les sensations ressemblent de plus en plus à celles que l'on a quand on rêve. Notre corps nous paraît tellement épuisé que nous devons faire doublement attention pour ne pas causer d'accident, de sorte que le stress devient de plus en plus grand et il faut redoubler d'effort pour rester concentré, ce qui fatigue encore plus le cerveau... et ainsi de suite. Ça peut prendre plusieurs semaines et plusieurs nuits de sommeil avant de pouvoir se remettre d'une telle fatigue, car la vie de tous les jours ne nous permet pas de dormir 30 heures en ligne. Toute personne qui passe plusieurs nuits blanches en ligne pourra ressentir cet étrange sentiment d'irréalité.

Maintenant, pourquoi une personne qui semble vivre une vie "supposément" heureuse et normale en arrive à ressentir cette fatigue mentale extrême comme si elle n'avait pas dormi depuis plusieurs jours en ligne ? Il faut chercher du côté de tout ce qui vous empêche de "bien" dormir : les évènements STRESSANTS qui vous angoissent, même si ceux-ci sont apparemment positifs, même un mariage peut être stressant, tout ce qui change la vie d'une personne est un stress qui FATIGUE le cerveau. Et plus le cerveau travaille fort pour essayer de s'adapter à ses conditions de vie, plus il "cherche des solutions" pour résoudre tel ou tel problème, plus il a besoin de dormir profondément pour récupérer. Or, la plupart du temps, c'est lorsque le cerveau a le plus besoin de dormir qu'il en est le moins capable : le stress semble littéralement "empêcher de bien dormir" et donc de bien récupérer ses capacités de concentration... le cerveau de la personne "pense et réfléchit" tout le temps pour essayer de résoudre ses problèmes, sans pouvoir s'arrêter... Ce qui fait une sorte de cercle vicieux : plus il cherche des solutions, plus le cerveau se fatigue et moins il en est capable. Moins il est capable de trouver des solutions, et plus notre cerveau se stresse, et là arrive les grosses crisses d'angoisse profonde que j'ai déjà connues, c'est affreux! Je vous comprends! Je ne le sais que trop! Les crises d'angoisse sont la plupart du temps associées avec de l'insomnie, étant donné que le cerveau ne parvient plus à se reposer et à "rêver" pour récupérer la nuit, on se retrouve avec la sensations de rêver le jour et celle d'être hyper-réveillé la nuit.

À ce rythme-là, arrivera tôt ou tard : la panne d'essence! Il n'y a plus d'énergie pour faire fonctionner ni le corps, ni l'esprit. Et on se retrouve alors en dépression majeure : incapacité totale à faire quoi que ce soit de constructif... Plus capable de ne rien faire. Et on ne sait plus quoi faire pour s'en sortir...

Comment je m'en suis sortie ? PETIT À PETIT, étape par étape... Tout d'abord ÉTAPE NO 1 : quand il y a une panne d'essence, qu'est-ce qu'on fait? On remet du gaz et de l'huile dans la voiture : il faut recommencer à manger, peu mais bien manger. Il faut bien nourrir le corps, mais aussi penser à bien nourrir le cerveau. Parce qu'il existe de la bonne nourriture pour le corps, ex : le calcium pour les os, les carottes pour les yeux, la canneberge pour le système urinaire, etc. mais aussi de la bonne nourriture pour le cerveau : le poisson, en particulier les OMÉGA3, entre autres, semblent être une excellente nourriture à cerveau. Mais pas trop manger non plus, parce qu'on ne veut pas noyer le moteur! Quand on donne trop de gaz pour partir un moteur, on risque de le noyer! Ça prend de l'énergie pour digérer de la nourriture, alors il ne faut pas que le peu d'énergie qui nous reste ne servent qu'à digérer de la nourriture et qu'il n'en reste plus pour faire autre chose... vous me comprenez? Il faut y aller doucement, et augmenter la dose doucement... il faut, autrement dit, "refaire ses réserves d'énergie".

ÉTAPE 2 : il faut remettre la voiture en circulation parce que le gaz et l'huile doivent recommencer à circuler dans la voiture. Une voiture a beau être pleine de gaz, si on la laisse inactive, elle va rouiller... donc : il faut impérativement recommencer à s'activer physiquement, tout doucement, mais régulièrement. L'exercice permet de chasser les toxines et autres poisons de l'organisme (la rouille sur une voiture). C'est comme si après avoir rempli notre frigo, on sortait les vidanges... L'exercice, comme la plupart des gens le savent, permet aux muscles de redevenir plus gros et plus forts, et donc, plus capable de se déplacer avec légèreté, plutôt qu'avec lourdeur comme quand on est fatigué. Mais l'exercice permet aussi, et ça les gens le savent moins, de générer des nouveaux neuronnes!. Avoir de nouveaux neuronnes, c'est comme avoir de nouveaux disques de mémoires sur un ordinateur : plus on a de place de mémoire, plus notre ordinateur peut travailler vite et plus efficacement. Pour le cerveau, c'est presque pareil : plus il a de nouveaux neuronnes, plus il pourra être capables de trouver éventuellement des solutions pour résoudre les problèmes qu'il a à faire face... Et plus il sera capable de trouver des solutions à ses problèmes, moins il stressera, plus la confiance reviendra et plus il sera capable de bien dormir la nuit et être totalement réveillé le jour...

La vie, c'est une roue qui tourne... Parfois, elle ne tourne plus dans le bon sens alors il faut s'arrêter et bien la faire repartir dans le bon sens...

J'espère que ma propre expérience pourra en aider quelques-uns d'entre vous... Bonne chance!

Message #2

#2 Posté le par Unsafe
:oops: Trop horrible ce sentiment d'irréalité :S Je l'est en permanance moi et c'est pas drole pentoute :S La misère a être joyeuse a cause de ce feeling la :S.. mais je sais pas d'ou ça vient :S

Message #1

#1 Posté le par loly25

Bonjour

Je tenais tout simplement a dire que je ne prend pas d'effexor et que j'ai déja vécu des sentiments d'irréalité. Moi même, en janvier 2006 (1er), j'ai fait une grosse crisse d'angoisse parce que je devais laisser mon chum seul pour seulement 1 semaine ( je partais voir ma famille qui habite loin de chez moi). Depuis cette journée, je ne suis plus la même. Il y a quelque chose qui est partie et qui n'est pas revenu. Je peut te dire que ca me fou la trouille. Depuis maintenant 1 semaine, j'ai souvent l'estomac noué par l'anxiété.

Moi aussi j'ai tout pour être heureuse ( je vais même me marier en septembre) mais en dirais que c'est pas la vrai moi qui ce sent comma ça. C'est bizarre à dire. Bref, je voulais simplement te souhaiter bonne chance et bon courage. Moi, j'essaie de vivre un jour à la fois.