C'est comment la sortie du tunnel dépressif?

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C'est comment la sortie du tunnel dépressif?

#0 Posté le par DCF__5749

Il m'arrive de + en + souvent de me sentir plus énergique, plus dynamique, plus entreprenant. Je suis moins fatigué que je ne l'était. J'ai encore de la misère avec mon attention: conduire l'auto + d'une heure m'est presque insupportable, j'ai peur d'une accident par distraction.

Les antidépresseurs, quoi qu'on en dise m'ont apporté énormément. La dernière fois que j'ai vu mon psychiatre il a prescrit l'arrêt des antidépresseurs parce qu'ils ne m'apportaient aucun réconfort mais beaucoup d'effets secondaires. C'était la X ième fois que nous changions le traitement sur presque deux ans. Je ne les compte plus les sortes, les mélanges, les hospitalisations, les lavages gastriques, les diahrées continuelles et le reste. Je ne taierai pas les pleurs, le désespoir: vais-je finir par en sortir? Oui, il me semble que c'est ce qui se présente. J'ai été prudent pour ne pas me faire croire des choses. Ca fait 2 mois que j'ai plus d'antidépresseurs dans le corps. J'ai encore besoin des médicaments pour dormir, il demeure pertubé et + il est perturbé et pire est le lendemain. C'est pourquoi je ne crie pas: victoire. J'espère avec patience. Peu à peu je récupère mes facultés physiques et intellectuelles. Je suis maintenant capable de lire 30 minutes sans prob. ça c'est bon. J'était à 5 minutes max. avant alors que j'ai toujours lu.

Je suis la, je raconte; 2 buts.
encourager
ceux qui sont dedans jusqu'au dessus de la tête
encourager
ceux qui sont en train de s'en sortir et les faire parler, je vous en pris, racontez moi ce qu'il en est pour vous. Merçi

acdz

Messages récents

Alors que je t'explique mon

#33 Posté le (anonymement)
Alors que je t'explique mon cas, pour que tu puisse me dire si tes symptômes étaient les même que j'ai actuellement.
Perte de la réalité sensation d'être vide, de penser à rien, d'avoir plus d'émotions.
Ne pas arriver a se souvenir du passer.
J'ai vécu un énorme stress avec crise de panique angoisse énorme, et j'ai eu l'impression qu'après se stress tout c'est arrêter .
Actuellement je vais mieux mais je n'arrive plus a profiter de la vie, tout est fade, je n'apprécie plus rien et je n'ai plus aucune envie, j'ai compris que cela vient de la depression mais je n'arrive pas voir quand ni comment je vais me sortir de se cercle vicieux.
Peu tu me dire si tu avais les même sensations et si on peu en discuter sa pourrais me rassure .
Merci de me répondre et bon courage.
Stef

Envie d'arreter d'avoir mal

#32 Posté le (anonymement)
Envie d'arreter d'avoir mal pus de m'auto detruire chu pu capable

Moi aussi je sais

#31 Posté le (anonymement) En réponse à : Ouais, maintenant je sais ce qui m'a rendu malade (#30 par DCF__5749)
J'ai une maladie rare qui s'appelle la dyskinesie ciliaire primaire avec Kartagener. J'en ai tellement arracher que depuis deux ans j'en suis rendu à ma 22 i;eme pneumonie. Je suis très souffrant physiquement, je fonctionne à la morphine depuis deux mois. Je suis dépressif et suicidaire et on s'est servi de moi comme d'un bouche-trou. Je ne savais pas dire non. Actuellement j'ai fait le ménage dans ma vie, tout tasser ce qui est négatif, et développer un espèce de je m'en foutisme de tout ce qui croise mon chemin, bref je décroche et je ne pense qu'à moi. J'avais une soixantaine de pilule par jour, à date je suis rendu à ma 225 ième transfusions de globule blanc car j'en fabrique plus. Tout le système endocrinien a laché. Ils me manque es morceaux dans le corps, lésions au ceaveau, je suis amnésique, j'ai perdu les 20 dernières année de ma mémoire, je me sens perdu, je m'interroge beaucoup sur ce qui s'est passé mais sans réponse. Mon frère est mort de la S.L.A. ou chiarco comme vous dite en europe et Lou Guiring. Je n'ai jamais accepter son décès. Il est décédé, il a fini de souffrir alors pourquoi je l'envie, Hein ! Je me pose encore la question pourquoi je suis toujours vivant. J'ai accepté toute l'aide qui m'était possible d'avoir, c'est moi qui a fait les premier pas et je ne le regrette pas. Je suis complètement invalide, je bougonne quand j'ai de la douleur physique qui est l'élément déclencheur. Je suis tanné de souffrir, je me vois mort, mort, tu ne souffre plus, non !!!!!!!!J'essaye de cheminer dans tout cela. Tout les prégugés je les ai tous entendu, je leur ai répondu, j'en ai rien à foutre de ce quetu penses. Je ne 'implique pas dans ce qui ne me concerne pas. Le pire c'est mon amnésie, je rage quand j'oublie, je n'arrive même pas à identifier ma propre soeur, je lui demande qui etes-vous? J'en suis rendu là et c'est décourageant. On ne m'a pas décompté mais tout comme. Je suis obligé de faire petit à petit, de vie une seconde à la fois. J'essaye de rendre simple tout ce que je fais sinon c'est invivable. Je suis tout seul dans ma galère, je fais peur, on me fuie, mes ami(e)s sont sur le net tout les autres ont fuies. Questions: je fais quoi!!! je vais où? Comment?, Quand ? sur un échelle de 1 à 10 présentement je suis à 12, seul le dilodid 2 mg me soulage et m'évite de me flamber la cervelle. Es-ce une vie? Tout me tombe dessus c'est temps-ci. Ai-je le droit d'être écoeuré? Hein ! Bye ! Boffathe

Ouais, maintenant je sais ce qui m'a rendu malade

#30 Posté le par DCF__5749

Il doit bien y avoir 2 ans que je sens de plus en plus précisément la nécessité d'un divorce et je refusait de le voir alors qu'après coups tous les soignants que j'ai consultés me l'ont mis sur le nez.

acdz

Dépression et guérison

#29 Posté le par DCF__8802
Il est vrai que connaître le pourquoi de la dépression ne suffit pas pour en guérir , mais cette prise de conscience est déjà un pas vers la guérison : il s'agit ensuite de nettoyer en nous tout ce qui a pu être endommagé, sans vouloir brûler les étapes .
J'ai moi-même subi une dépression et je peux dire qu'il faut laisser le temps au temps , qu'il faut accepter les régressions momentanées même si ce n'est pas toujours facile :puis surtout très important, se fixer un objectif même très simple pour apprendre à reconstruire , à se reconstruire.
L'importance de la reconstruction est primordiale : en se fixant un objectif à la hauteur de notre mal être on ne se sent pas débordé par un objectif que l'on ne peut pas atteindre.

tunnel: entrée et sortie

#28 Posté le par DCF__5749

Chère Jowan

C'est difficile la dépression: on y entre, on y tombe malade. La marche est haute. Tu sais, je sais, nous savons comment c'est souffrant.

Il y a des causes à la maladie. Faudrais pas se tromper il y a les causes qu'on connais pas encore quant on vient de tomber malade. Qui pourrais dire d'autre part, parce que je sais ce qui me rend malade, je suis guéri? Personne parce qu'en maladie la guérison ne viens pas avec le savoir. Il suffit pas de savoir. Parce qu'on peut croire qu'on sait et se tromper aussi.

Il y a les autres qui nous enchaînent à la vie. Pour toutes sortes de raisons nous devons vivre, même pour d'autres, exemple? nos enfants, nos conjoints, nos parents etc. -> Sommes-nous une bonne raison de rester vivant? Nous n'en sommes pas tout à fait convaincu et ça fait mal. Ça ça fait mal. Douter que "je" vaille la peine de vivre. Y-a de ça, hein Jowan? Parce que si l'on va au bout de sa tentation de mort il ne reste que soi face à soi. Parce qu'alors on a pris son parti de s'en aller sans les autres. Seul(e). Alors viens la question: est-ce que "je" vaut la peine de vivre? Je me suis demandé: "si je prenais le risque de continuer?" Aujourd'hui tout n'est pas rose, loin de là! Mais je suis là en train de guérir parce qu'on peut en guérir ET ça ne règle pas tous les problèmes. Ils continuent d'exister les _____ problèmes!

Guérir c'est accepter de continuer, -seul- par bout face à soi-même en compagnie de ses problèmes. Et, un jour tu commences à aller mieux, de mieux en mieux avec des jours qui ressemblent aux pires que tu as vécu puis la guérison continue et tu te surprends à voir que tu as plus de forces et d'énergies qu'hier, qu'avant hier! Tu peux te dire alors: je suis en guérison et ma vie vaut le coup d'être vécue.

Guérir vient aussi avec le temps qui passe. On est toujours très pressé de guérir. Prenons le cas d'une fracture, il faut bien reconnaître que le temps ressoude les os. Pour les souffrances du coeur il DOIT en être ainsi. Ça aussi c'est dur. On peut pas y échapper.


acdz

Karine: s'en sortir

#27 Posté le par DCF__5749
Comme j'ai été content de lire ton commentaire. Oui on sais jamais quant on va s'en sortir mais ça arrive et c'est extra. On se sent revivre avec une énergie qu'on se souvenait pas.

Il reste des cicatrices, sources de souffrances mais je pense que tout ce qui peut nous arriver peut nous laisser des sources de souffrance. Qu'en penses-tu. Et oui je constate moi aussi que j'ai changé et beaucoup. Je me sens une "férocité" face à ce qui m'irritait simplement avant mais je pense que c'est les conséquences des changements profonds qui sont venus avec la guérison. Et je reviens où j'ai trouvé compréhension et support pour partager aujourd'hui le fruit de mes souffrances passées: le mieux-être qui va vous venir un moment donné. Nul ne pourrait dire dans combien de temps et après quels tourments... sachez qu'ici vous trouverez toujours quelqu'un pour du réconfort.



acdz

Seth: content de voir que

#26 Posté le par DCF__5749

Bonjour Seth

Comme je suis heureux de voir que tu te sens mieux et que ça persiste. Te sens-tu "aspiré" hors du tunnel comme c'est le cas pour moi? Je me sens en guérison et ça fait beaucoup de bien. Enfin, j'ai longtemps douté que j'y arriverais. Aujourd'hui je me sens l'énergie de vivre pleinement et je -sais- que beaucoup de choses ont changées en moi. Je crois que ces choses qui ont changées en moi sont là pour assurer ma survie à des situations qui m'ont rendu malade. Que penses-tu de ça? Est-ce que ça ressemble à ce que tu vis? Tu sais j'ai ouvert cette section dans ce forum expressément pour annoncer à ceux qui souffrent et qui se morfondent dans la dépression que la dépression n'est pas une maladie mortelle et qu'on en guéri avec des soins.

J'ai besoin de toi pour soutenir qu'on peut en guérir et ton témoignage est précieux pour notre petite communauté.

affectueusement

acdz

Acdz: le bout du tunnel

#25 Posté le par DCF__1437

Hello, acdz, contente de voir que tu t'en sors toujours aussi bien...

je viens de lire Jonathan Livinstone le Goéland, et j'ai trouvé cela plutôt réjouissant...

Pour moi, il me semble que la dépression fait à présent partie du passé; il me reste des crises d'angoisse, par moment, mais j'essaye de faire avec...

Au revoir, petit valet au grand coeur...

Seth

merci

#24 Posté le par DCF__3037
Oui... Merci d'avoir répondu! Je trouve tres encouragent de voir que les choses se replacent tranquillement pour toi. Il n'y a pas si longtemps, tu étais si déprimé que je me disais que tu ne parviendrais pas a passer au travers! Je vois aujourd'hui que ca va mieux! Lache-pas!

Michel: le retour

#23 Posté le par DCF__5749

Salut Michel

Le sevrage n'a pas posé de problèmes particuliers. Il me donnait tellement d'effets secondaires que ce fut un réel soulagement de l'arrêter, il s'agit du Celexa. Dans les faits parmi la dizaine de sortes d'antidépresseurs que j'ai utilisé parce qu'ils me faisaient trop d'effets secondaires... ce fut le moindre. J'ai sevré en diminuant progressivement la dose sur un mois. Aucun syndrôme de manque! Le moral était moyen, c'est-
à-dire normal je dirais. On a tous des hauts et bas qui donnent une moyenne de tous les jours...

Remarque Michel que la littérature scientifique à propos des antidépresseurs proclame que contrairement à bien d'autres classes de médicaments ils ne développent pas de dépendance (physique). Ce pourrait être la dépendance psychologique qui pourrait se révéler difficile, ça dépend des bienfaits que l'on attribue au médicament. Sont-ils réellement dus à l'antidépresseur ou bien si mon état s'améliore de telle sorte que je peux délaisser le médicament? Furent les questions qui me guidèrent.

La médication pour dormir est encore lourde. Il est connu que cette classe de médicaments instaure de la dépendance à la fois physique et psychologique. À un moment donné j'ai tenté de réduire un peu ce qui aurait pû l'être et ce fut infructueux. J'ai observé une réapparition des symptômes liés à la dépression concernant le sommeil: irrégularités dans le sommeil, éveil matinal et difficulté à l'endormissement. D'autre part il était plus ou moins rentable parce que je me levais fatigué, bien plus qu'avant la tentative de sevrage d'Ativan. C'est un médicament qui sera long à sevrer pour bien faire les choses. J'espère récupérer ma facilité antérieure pour le sommeil. Pour être franc il faut reconnaître que ce sera long et difficile. J'entend ne pas toucher à ça avant d'avoir fait un bon bout de chemin dans le retour au travail.

Rx: Dalmane 30mg, Ativan 2mg, Nozinan 5mg. + 2 x 1mg Ativan au besoin.

satisfait? salutations

acdz

Bonne chance et quelques questions!

#22 Posté le par DCF__3037
... Je te souhaite aussi bonne chance! Alors qu'on y est, comment as-tu trouvé ton sevrage d'antidépresseurs? Que prenais-tu encore? Tu ne veux pas retourner au boulot en les prenant? Ah oui, quel somnifere le médecin t'a-t-il prescrit?
Quand tu auras quelques secondes, donne-nous de tes nouvelles!

retour

#21 Posté le par DCF__5749

Michel,

Je pense retourner au boulot d'ici un mois.
Il y a depuis début décembre que j'ai interrompu les antidépresseurs, d'abord de mon initiative puis avec l'accord du médecin. Donc, je ne consomme plus d'antidépresseurs depuis un bout et je vais bien.

J'ai encore besoin de somnifères pour assurer un sommeil stable et j'ignore si je resterai accro!

Pour ce qui est du boulot, je prendrai ça une journée à la fois. Je me souhaite bonne chance

ACDZ: Quand est prévu ton retour?

#20 Posté le par DCF__3037
Quand reprends-tu le boulot et penses-tu devoir y retourner sous l'effet des pillules? salutations!