+3ans de depression, de nombreuses molécules et aucun progres.

Bonjour,
voila plus de 3 ans que je le diagnostic de depression majeur a été posé. depuis le seul point positif c est que je suis toujours vivant. cela a début comme la conséquence d'une surcharge de travail chronique qui a été aggravé par le harcelement moral dont j ai été victime dans cette compagnie américaine. Il n était pas quesion de montrer un seul signe de dépression pas plus au travail que dans ma vie privée. Je devais faire face tous les jours, ce lever, se mouvoir, se concentrer sont toujours très très pénible. La fatigue est ma croix et malheureusement tous les taitements que j ai eu non pas été très actif, j ai testé maintenant 8 molécules différentes aucunes ne fonctionne, et ceux quelques soit la dose..4 prozac par jour n'ont servi a rien et c est un exemple...ma famille ne veut pas réellement voir ma dépression, meme s'ils en sont conscient il ne veulent pas en tenir compte, apparament c est honteux ou en tout cas on doit pas en parler. d ailleurs ils n arrivent toujours pas a dire le mot "psy". leur coup de téléphone se déroule de la sorte "ca va?"..soit je dis oui et ils me parlent de leurs problèmes soit je dis non et là soit ils écourtent la conversation soit cela devient un veritable interrogatoire de police. Depuis c est trois années, je me suis battu tous les jours contre ma meilleur énemi, cette dépréssion, je me suis battu contre le harcélement dont je faisait l objet dans mon entreprise, d ailleur pour survivre, j'en suis parti, plus détruit que jamais. voilà maintenant je à la recherche d'un autre poste mais cette dépression est toujours là...elle m empeche de vivre de m exprimer. J ai l'impression d'être habillé d'un manteau trop trop lourd, limitant mes mouvement, induisant une fatigue ne pouvant plus réfléchir vivre au ralenti..être ralenti. cette dépréssion, j en ai marre, j en ai marre d être auto-centrer sur moi, ma depression mon psy mon histoire ...j en ai marre marre..de plus je ne sais pas vous mais ma depression modifie ma perception du monde, maintenant je me protège encore plus, j essais d'anticipé, je ne suis pas sur des informations et surtout du traitements que j en fais. Est-ce que la réalité et bien celle que j imagine ou bien est-ce que cette depression agi comme un filtre ..je me demande si j hyperéagi, suis je trop receptif trop sensible trop faible...je ne trouve pas de réponse mais j ai l'impression d être inadapté..je ne vois pas d'issue possible, enfin pas de positive. Comme malade, comme patient dépressif, je me supporte pas , je me deteste, pour moi être dépréssif c est une faiblesse, c est être moins que rien. Je ne vois pas d avenir. Voilà maintenant je cumul les tares, depressif et à la recherche d un emploi...de quoi faire peur ou d attirer la pitié...et je déteste la pitié.

J aimerai voir la vie de bon coté voir les choses positives, ne pas voir les cotés négatifs. comment tuer cette depression, je ne veux pas avoir un avenir contruit par la depression.....

bonjour Olivier,

Je voulais simplement te dire que Isis à raison concernant ta famille. Ils ne comprennent pas et c'est normal. Moi lorsque j'ai commencer ma deuxième dépression majeure, et bien une de mes amies ne comprenait pas ce que je vivais. Je lui es donné des dépliants sur le sujet que j'avais chez nous et après on en a discuter et le sujet n'est plus tabou depuis... Il faut leur en parler et après on se sent beaucoup mieux parcequ'on a moins l'impression d'avoir une maladie "honteuse" On en parle comme on parle d'une grippe. Déjà à partir de l'a ça nous aide beaucoup !

bonne chance !

Salut Olivier

La dépression est vraiment une maladie difficille à vaincre. Au début on est dans le noir complet mais de petit en petit en tâtant autour de nous on apprend à se déplacer jusqu'à trouver un jour la sortie de la grotte.

Tu te sens complètement perdu, tu diras sûrement que t'es dans la phase du noir complet, mais j'ai la nette impression que tu connais déjà assez bien les obstacles invisibles autour de toi et que tu peux déjà te déplacer pour cherhcer la sortie. Je crois que tu es sur la bonne voie et je t'explique pourquoi.

Déjà, premier pas, tu as trouvé que c'était une dépression, tu as accepté que c'en était une et qu'il fallait se soigner, se battre pour en sortir. Tout ça c'est déjà pas mal, bien comprendre un problème est indispensable pour trouver la solution.

Ensuite, ce qui me fais dire que t'es bien avancé dans ta recherche c'est tes découvertes:
"ma depression modifie ma perception du monde"
"est-ce que cette depression agi comme un filtre"
Tu as absolument raison. La dépréssion c'est comme des rideaux noirs sur tes fenêtres, c'est effectivement un filtre qui modifie la couleur de tout ce que tu vois. Découvrir ça est un grand pas parce que tu vois encore tout en noir, mais tu sais que tout n'est pas noir. Tu es prêt à revoir les couleurs. Le prochain pas c'est d'arracher ces rideaux.

Ce que je peux te conseiller c'est d'essayer d'avoir un maximum de plaisirs. Force-toi à sortir un peu, voir des gens et faire des activités que t'aimes, même si t'en as pas vraiment envie. Les obligations doivent être remises à plus tard. Tu continues encore à te centrer sur toi, à t'analyser toi-même et ta rélation avec le monde.

Avant de te quitter j'aimerais te demander de réfléchir sur "ta perception du monde modifiee" et ta famille. Pour eux la depression c'est du chinois, ils savent pas ce que c'est, ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Peut-être qu'ils veulent t'aider et ne savent pas comment le faire. Et toi tu interpretes ca autrement, vu que tu vois a travers un filtre. Ca vaudrait peut-être la peine de leur expliquer un peu ce que c'est et donner une indication sur ce que tu attends d'eux.

Voilà, c'est tout. Je trouve que tu es sur la bonne route, continues comme ca. Tu commences à rassembler les outils pour travailler ta remontée.

Bonne chance pour la suite, Isis.

Salut Olivier,
premièrement je voudrais te dire que même si tu t'es surement dis a plusieurs reprises que tu etais seul a vivre ce que tu vivais, que tu etais dans un monde a part, celui de la deprime 24/24 ou personne ne pouvais te comprendre, je peux te dire que tu n'es pas seul, il a plusieurs personnes qui te comprennent, j'en suis un de ceux là.

C'est extrement dur à vivre, ça l'est encore plus lorsque l'on ne l'accepte pas, si tu dis que ta famille ne prononce même pas le mot "psy", j'imagine qu'ils doivent se refuser a croire et a accepter la maladie mentale et ca ne fait que aggraver ton cas. Ce n'est pas de ta faute Olivier, c'est une maladie. Le problème est que , justement, la dépression est encore perçu , bien souvent par le malade lui-même, comme une faiblesse de l'invidu. Faire semblant qu'il n'y a rien, je l'ai fais pendant des mois , voir des années, justement par peur de ce que les autres vont pensés.

Ce que je me suis rendu compte , c'est qu'on ne peux l'éviter éternellement, il faut faire les changements nécéssaires à sa vie, pour mieux vivre avec la maladie (changement de carrière, changement de rythme de vie). C'est plate, et je me suis dis souvent "non, moi j'ai rien dans le fond, j'oublie tout, j'arête la pilule" (meme si elle ne marche pas), mais ça revient éventuellement, ce n'est pas façile olivier, mais t'es pas tout seul dans cette situation, certaines personnes naissent avec un handicap physique, une maladie des reins ou du diabète, d'autres, on des problèmes d'humeurs, ...c'est la vie.

N'en prend pas trop sur tes épaules, ne perd pas ton temps avec ceux ceux qui ne comprennent pas et vois plutôt ceux qui pourrait t'aider.

Lâche pas

Fabien

allo olivier,
tu a eu droit au burn-out? c est vrai que la mécication fait un bout du chemain, encore faut il la bonne mais il y a aussi la therapie et surtout t informer sur le burn-out. parler parler parler... et avec moi, avec des amis (es)c est un besoin essentiel qui doit etre comble, et oui une petite chose que j ai appris, il faut absolument te faire plaisir, resentir le soleil sur ta peau, la chaleur d un sourir et plein de petit plaisir
bonne chance
amitiee
shea