A partir des rejets estimés par l’Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), Météo France a modélisé la dispersion atmosphérique des rejets radioactifs de la centrale nucléaire Fukushima à l’échelle mondiale. Cette carte a été actualisée le 8 avril et présente la modélisation de la dispersion des rejets du 12 mars au 12 avril.

Elle présente les niveaux de césium 137 du panache. Le césium a été choisi comme élément représentatif, en raison de sa période radioactive longue. Il est accompagné des autres radionucléides volatiles rejetés, notamment l’iode 131.

La dispersion atmosphérique des polluants radioactifs n’affecte que l’hémisphère nord, indique l'IRSN. Les radionucléides rejetés sont désormais répartis dans l’ensemble de l’air de l’hémisphère nord, à des concentrations de plus en plus homogènes, généralement inférieures au mBq/m3.

L’IRSN poursuit une surveillance spécifique de l’air, de l’eau de pluie et des denrées en France. Même dans l’hypothèse où les concentrations en césium ou en iode radioactif persisteraient au même niveau dans l’air pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois, assure l'Institut, il est totalement inutile de prendre des précautions particulières pour la santé. Notamment: l’eau, y compris celle des citernes collectant la pluie, peut être utilisée sans restriction et les denrées alimentaires les plus sensibles aux retombées radioactives atmosphériques (légumes à feuilles et lait) ne seront pas significativement affectées par les dépôts et pourront être consommées sans limitation.

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