Les médicaments anti-ostéoporotique de la classe des bisphosphonates sont liés à un risque légèrement accru, rare mais grave, d'un type de fracture du fémur appelé fracture atypique du fémur, avise Santé Canada. Les fractures atypiques du fémur comptent pour moins de 1 % de toutes les fractures de la hanche et du fémur.

Cette classe inclut les médicaments Aclasta (acide zolédronique), Actonel (risédronate), Didrocal (étidronate), Fosamax (alendronate) et Fosavance (alendronate).

Elle est prescrite pour traiter l'ostéoporose chez les hommes et les femmes postménopausées ainsi que comme traitement préventif chez les femmes postménopausées et chez les personnes qui prennent des glucocorticoïdes (ex. cortisone).

L'avantage d'utiliser les bisphosphonates pour prévenir les fractures associées à l'ostéoporose l'emporte sur le risque qui demeure "extrêmement faible", estime Santé Canada.

"Une fracture atypique du fémur peut survenir avec un impact minimal ou sans impact dans la région de la cuisse, et peut se produire dans les deux jambes à la fois chez la même personne. Une douleur sourde et persistante dans la région de la cuisse, de la hanche ou de l'aine peut indiquer une fracture du fémur. Une fracture partielle peut prendre des semaines ou des mois avant de devenir une fracture complète", indique Santé Canada.

"La personne qui prend ou qui a pris un bisphosphonate, et qui ressent une douleur nouvelle ou inhabituelle dans la région de la hanche, de l'aine ou de la cuisse doit consulter un professionnel de la santé puisqu'il s'agit peut-être d'une fracture atypique du fémur," recommande l'agence.

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