Pour la première fois cette année, les candidats au concours d’entrée à l’Ecole nationale de la magistrature (ENM, France) devront se soumettre, s'ils franchissent la première partie des épreuves, à des tests psychologiques.

Ces tests de personnalité et d’aptitude visent à repérer "d’éventuelles pathologies incompatibles avec les fonctions de magistrat". "La commande du ministère de la Justice était d'éliminer par ces tests les personnalités trop rigides", indique Marie-José Grihom, psychologue ayant participé à leur élaboration.

Les tests sont constitués de deux batteries de questions auxquelles les candidats devront répondre en trois heures maximum. Les réponses seront analysées par un psychologue puis elles feront l'objet d'un entretien d'une demi-heure entre le candidat, l'expert et un magistrat. Il est prévu que le candidat puisse contester l'analyse faite de ses réponses et demander un autre entretien.

Ces tests s'inscrivent dans une rénovation plus large des épreuves définitives (les anciens «oraux») qui comporteront aussi pour la première fois un test de mise en situation à plusieurs.

L’Union syndicale de la magistrature (USM), principale organisation de la profession, le Syndicat de la magistrature (SM) et l'Association des jeunes magistrats se sont opposés à ces tests.

Psychomédia avec sources:
Le Figaro
Le Nouvel Observateur