Après 10 ans de représentation politique et quatre mois de boycottage de l'internat et des stages, une entente a été conclue entre les doctorants en psychologie et le gouvernement du Québec.

Un maximum de 250 bourses de 25 000 $ sera attribué à partir de l'automne 2017 pour les internats effectués dans les secteurs public, parapublic et communautaire.

Un montant de 1,25 million permettra à un maximum d'internes présentement en boycottage de recommencer à offrir des services le plus rapidement possible, précise le communiqué de la Fidep (Fédération interuniversitaire des doctorants en psychologie).

En contrepartie, chaque doctorant.e devra augmenter de 150 son nombre d'heures travaillées au cours de l'internat ou s'engager à travailler dans le réseau public pendant 2 ans.

Un congé parental permettra de reporter d'un an l'internat et de recevoir une compensation financière durant l'absence.

Les internes en psychologie du Québec étaient les seuls en Amérique du Nord à ne pas être rémunérés pour l'internat obligatoire de 1600 heures à la dernière année de leurs études. Et ce, après 6 ans et plus d'études universitaires et un endettement important. La moyenne canadienne de rémunération des internats en psychologie est d'environ 31 000 $.

« Il faut savoir qu’ailleurs au Canada, il y a beaucoup de place où ce sont des salaires, alors si on considère la fiscalité différente [des bourses], on est dans des montants similaires », fait valoir Eddy Larouche, président de la FIDEP. (Radio-Canada)

Les doctorants ont maintenant une session à rattraper. « On va travailler avec les universités et nos partenaires pour que ce soit récupéré le plus rapidement possible », dit M. Larouche.

Depuis 2006, rappelle la Presse Canadienne, le doctorat est requis pour le titre de psychologue au Québec.

Illustration: Fidep sur Facebook.

Psychomédia avec source : Fidep, Radio-Canada.
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