Après avoir écouté une chanson romantique, les femmes seraient plus enclines à donner leur numéro de téléphone à un homme, selon une étude française publiée dans la revue Psychology of Music.

Nicolas Guéguen et ses collègues des universités de Bretagne-Sud et de Paris-Sud ont mené cette expérience avec 87 femmes âgées entre 18 et 20 ans. Ils prétendaient mener un test de goût pour des biscuits.
Chacune arrivait seule et devait attendre quelques minutes dans une salle où une chanson romantique ou une chanson neutre jouait. Elle était ensuite invitée à entrer dans une pièce où elle discutait quelques minutes avec un jeune homme des mérites des biscuits goûtés. Le couple était laissé seul pour 2 ou 3 minutes et le jeune homme lui disait: "Comme tu le sais mon nom est Antoine, je te trouve très bien ("nice") et je me demandais si tu aimerais me donner ton numéro de téléphone. Nous pourrions aller prendre un verre quelque part la semaine prochaine."

Parmi les jeunes femmes ayant écouté la chanson romantique, 52% ont donné leur numéro comparativement à 28% de celles ayant écouté la chanson neutre.

Les chercheurs avaient d'abord demandé à 48 jeunes femmes leur chanson d'amour et leur chanson neutre (évoquant des pensées et des sentiments neutres) préférées. Les trois chansons de chacune de ces catégories les plus fréquemment mentionnées étaient sélectionnées. Leurs paroles étaient ensuite évaluées par 22 autres jeunes femmes sur une échelle de romantisme de 0 à 9. La chanson la plus romantique, “Je l’aime à mourir’” de Francis Cabrel, et la moins romantique, “L’heure du thé” de Vincent Delerm, ont été sélectionnées pour l'expérience.

Un groupe de 18 jeunes femmes ont également évalué l'attrait de 12 jeunes hommes à partir de photographies. Celui qui a reçu l'évaluation la plus "moyenne" a été sélectionné.

Une étude précédente de la même équipe avait montré qu'une musique romantique jouant dans une boutique de leurs pouvait influencer le comportement romantique des hommes et augmenter le montant qu'il dépensait mais n'exerçait pas cet effet sur les femmes.

Psychomédia avec sources: RedOrbit, Telegraph.co.uk
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