Des chercheurs européens travaillent au développement d'un système capable d'identifier automatiquement et en temps réel les fausses informations qui se propagent via les réseaux sociaux.

Le projet de 3 ans est en partie financé par l'Union européenne et réunit 5 universités et 4 entreprises sous la direction de l'université britannique de Sheffield.

L'objectif du système, appelé Pheme, du nom de la déesse grecque de la renommée, est de permettre aux gouvernements et autres instances de répondre plus efficacement à des rumeurs infondées.

Pheme vise à identifier 4 types d'informations peu fiables: les spéculations, la controverse, la fausse information et la désinformation.

Une démarche en 3 temps est établie:
- la nouvelle est d'abord analysée d'un point de vue syntaxique, lexical et sémantique;
- elle est ensuite recoupée via des sources jugées fiables;
- la manière dont elle a été diffusée est ensuite analysée.

Le résultat de l'analyse pourra être affiché aux utilisateurs en ligne.

Une première version de ce "détecteur de mensonges" est attendue dans 18 mois. Le coût estimé est de 4,2 millions d'euros.

Psychomédia avec source: Le Figaro.
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