Prendre son pouls permet de détecter l'arythmie cardiaque, un facteur de risque important pour l'accident vasculaire cérébral (AVC), soulignent des associations françaises de patients à l'occasion de la journée européenne de l'AVC.

La fibrillation atriale, aussi appelée fibrillation auriculaire, est la forme la plus fréquente d'arythmie cardiaque. Elle concerne 1 % de la population générale, et 10 % des personnes de plus de 80 ans.

Elle est caractérisée, explique le site de l'Assurance maladie française, par la contraction anarchique des oreillettes (cavités supérieures du cœur), d’où le terme « auriculaire ». Cela entraîne une contraction rapide et irrégulière des ventricules situés en dessous des oreillettes.

En temps normal, oreillettes et ventricules se contractent sous l’effet d’une impulsion électrique, au rythme régulier de 60 à 100 battements par minute (au repos). La fibrillation auriculaire peut provoquer plus de 150 battements de cœur par minute, indique l'Assurance maladie.

« Quand le cœur devient irrégulier, il ne se vidange pas correctement à chaque contraction ; du sang peut donc stagner dans les cavités cardiaques et former des caillots qui peuvent ensuite partir dans la circulation, monter au cerveau, boucher une artère et provoquer un AVC », explique le Dr François Rouanet, neurologue au CHU de Bordeaux.

D'autres symptômes de la fibrillation auriculaire peuvent être des essoufflements, des palpitations, des douleurs thoraciques ou des vertiges.

Pour prendre son pouls, appliquer l'index et le majeur sur l'artère au niveau du poignet ou sur la carotide située au niveau du cou et mesurer avec une montre ou un chronomètre.

Notons que des bracelets connectés (traqueurs d'activité) mesurent la fréquence cardiaque, ce qui peut s'avérer utile lors de consultations médicales.

Psychomédia avec sources : Le Parisien (AFP), Assurance maladie.
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