Les mécanismes sous-tendant certains troubles cognitifs et mentaux pourraient mettre en jeu l'interaction entre deux structures du cerveau qui étaient jusqu’à maintenant considérées indépendantes l’une de l’autre, selon une étude publiée dans Journal of Neuroscience.

Yogita Chudasama, du Département de psychologie de l'Université McGill et ses collègues ont découvert l’existence d’une interaction déterminante pour le contrôle du comportement, entre l’hippocampe, qui joue un rôle primordial dans les processus de mémorisation, et le cortex préfrontal, qui joue un rôle important dans les prises de décisions et l’inhibition des comportements inappropriés.

Les mécanismes découverts pourraient ouvrir la voie à de nouveaux traitements de troubles cognitifs et mentaux tels que la schizophrénie et la dépression.

Lorsque toute communication entre ces deux structures était empêchée chez des rats, ils poursuivaient des comportements nuisibles sans pouvoir les corriger ni maîtriser leurs pulsions naturelles, un phénomène observé chez les humains qui souffrent de troubles compulsifs.

Les résultats de cette étude jettent un nouvel éclairage sur "les mécanismes neurologiques qui interviennent dans les déficits sociaux et cognitifs observés en présence de troubles cérébraux et comportementaux, notamment de la démence fronto-temporale", conclut la chercheuse.

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