Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a présenté le 31 janvier un premier "plan d’action stratégique en matière de santé mentale".

Le plan d'action "s’enracine autour de trois grands défis : améliorer l’expertise organisationnelle, développer les habiletés policières et créer, maintenir et améliorer les interfaces entre les milieux."

Une cinquantaine de policiers seront formés à un Programme de réponse en intervention de crise (RIC).

Le projet-pilote ESUP (Équipe de soutien aux urgences psychosociales), qui consiste en une patrouille réunissant un intervenant social et un policier à bord d’un même véhicule, devrait être consolidé.

Pour l’instant, il n'y a qu'une seule de ces voitures, le soir, dans les rues de Montréal. "Idéalement, il y en aurait une par quartier", dit Marc Parent, directeur du SPVM. Un comité de vigie affecté à la santé mentale dans chacun des postes de quartiers devrait être formé.

Sur le site du SPVM : L'intervention policière auprès de personnes mentalement perturbées ou en crise : Plan d'action stratégique en matière de santé mentale (PDF).

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