"Le déficit en hormone mâle devient fréquent chez l'homme avec l'âge, mais les prescriptions pour y pallier restent rares en France, ont relevé jeudi des urologues, évoquant l'effet peut-être prohibitif des risques du traitement hormonal substitutif de la ménopause.

Le premier facteur est probablement le manque d'information des médecins et des patients sur l'existence de ce syndrome et sur ses conséquences parfois profondes sur la qualité de vie, ont expliqué les Pr Dominique Fossi et Jacques Tostain dans une communication lors du 98e Congrès français d'urologie (www.urofrance.org), qui se tient cette semaine à Paris.

Le second facteur, et "peut-être pas le moindre", selon ces experts, est lié au fait que ce traitement est trop rapidement assimilé au traitement hormonal substitutif féminin, et aux risques accrus de cancer du sein notamment qu'il entraîne, selon plusieurs études."

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