"Selon une étude européenne et nord-américaine parue jeudi 4 août dans la revue médicale britannique The Lancet, le nombre de personnes qui meurent du SIDA à court terme n'a pas baissé ces dix dernières années, malgré des traitements de plus en plus efficaces. L'explication? L'augmentation des hétérosexuels contaminés, notamment des femmes, dépistés et traités tardivement.


Cette étude paraît une semaine avant l'ouverture de la XVIe conférence mondiale sur le SIDA qui s'ouvrira à Toronto le 13 août prochain."

(...) L'étude a en effet découvert une évolution de la population traitée pour la première fois par la multithérapie antirétrovirale: moins d'homosexuels masculins (leur pourcentage passe de 56% en 1995-1996 à 34% en 2002-2003), moins de toxicomanes par voie intraveineuse (20% en 1997 et 9% en 2002-2003) mais davantage d'hétérosexuels (de 20% en 1995-1996 à 47% en 2002-2003) et de femmes (de 16% en 1995-1996 à 32% en 2002-2003)"

Source: permanent.nouvelobs.com