Le directeur de l'assurance maladie, Frédéric Van Roekeghem, a présenté au Conseil de la Cnam (Caisse nationale d'assurance maladie) un «plan d'économies» de 900 millions d'euros. Plan qui ne sera définitif qu'après les législatives et qui doit être validé par le gouvernement avant le 30 juin.

Ce plan répond au déclenchement le 29 mai de la procédure d'alerte à la suite d'un dérapage

des comptes de deux milliards d'euros, soit 900 millions d'euros de trop par rapport au 1,1 milliard (représentant 0,75%) de dépassement qui était autorisé.

Il envisage d'intensifier l'utilisation des génériques, de lutter contre les «surprescriptions» d'arrêts de travail et de médicaments, et de baisser les remboursements des patients sans médecin traitant.

En effet, les assurés sociaux ne passant pas par un médecin traitant, soit qu'ils n'aient pas de médecin traitant, soit qu'ils ne passent pas par lui pour consulter un spécialiste, seraient pénalisés financièrement.

Il est prévu aussi de baisser les tarifs d'actes médicaux des spécialistes (ex. certains actes de radiologie) et de limiter les prescriptions de transports sanitaires.

Est considéré également le déplafonnement des forfaits de 1 euro sur les consultations, les actes médicaux, les examens et analyses, actuellement limités à 50 euros par personne de plus de 18 ans et par an.

Sources:
Libération
Le Monde

Pour vous exprimer sur ce sujet, visitez notre FORUM Actualités