La plupart de aérosols, bougies et diffuseurs électriques contiennent des substances chimiques allergènes ou cancérigènes, selon une étude de l'association de consommateurs UFC-Que-Choisir.

L'association a testé le niveau d'émission de substances chimiques, cancérigènes, irritantes ou allergènes de 9 produits à combustion (bougies, lampe Berger, encens), 10 aérosols, 11 diffuseurs électriques, 6 diffuseurs à poser, 2 huiles essentielles et un extrait de parfum.

Seulement 9 de ces aérosols, bougies, et diffuseurs électriques seraient "acceptables" pour la santé. L'association de consommateurs recommande, dans le numéro de septembre de son magazine, de ne pas utiliser ces parfums d’intérieur.

L’association a déjà lancé des mises en garde contre ces produits dans les années passées. Elle constate une amélioration de leur composition quant aux molécules cancérigènes mais s'inquiète de la présence toujours importante d’allergènes.

Elle incite à la méfiance en particulier pour les aérosols hypoallergéniques ou assainissant dans les chambres d'enfants car ils émettent du limonène, une molécule irritante. Elle met en garde également contre les encens qui contiennent des cancérigènes.

Seules certaines bougies ont reçu une note "très bien", en raison de l'absence d'émission de substances chimiques.

L'Afise, organisation professionnelle des fabricants de produits détergents, produits d'entretien et de produits d'hygiène industrielle, affirme de son côté respecter la législation et tester "rigoureusement" ses produits.

Une étude américaine publiée le mois dernier montrait que les détergents pour la lessive, les assouplisseurs et désodorisants pour intérieur émettent des dizaines de substances chimiques différentes dont certaines sont réglementées comme toxiques ou dangereuses en vertu des lois fédérales américaines. Les fabricants n'ont pas l'obligation d'indiquer les substances potentiellement toxiques sur les étiquettes des produits et ne le font pas, précise Anne C. Steinemann, coauteur de l'étude. Les fabricants assurent que ces substances se retrouvent en quantité qui ne posent pas de problèmes pour la santé.

PsychoMédia avec sources: Europe 1, Le Nouvel Observateur.