Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a exprimé au Premier ministre israélien Ehoud Olmert, dans un entretien téléphonique mardi le 18 novembre, qu'il s'inquiétait de l'imminence d'une crise humanitaire dans la Bande de Gaza.

Israël maintient un blocus sur les marchandises entrant à Gaza. Ce territoire, où vivent 1,5 million d'habitants et qui dépend entièrement d'Israël pour son approvisionnement, est strictement bouclé par l'armée depuis le 5 novembre.

L'ONU a pu reprendre, mardi, la distribution de provisions après l'autorisation de passage donné par Israël à 33 camions. Mais selon le porte-parole de l'agence des Nations unies pour les réfugiés (Unrwa), Chris Gunness, ces provisions "dureront des jours et non pas des semaines".

En fin de semaine dernière, l'UNRWA avait prévenu qu'elle était à court de vivres pour 750.000 habitants palestiniens de la bande de Gaza.

Privée de carburant, la seule centrale électrique du territoire a dû fermer, ce qui a entraîné des coupures de courant. La centrale répond à 30% des besoins en électricité de la bande de Gaza, le reste étant fourni par Israël et l'Egypte.

PsychoMédia avec sources:
Le Monde
L'Express