Des tests non médicalisés de dépistage rapide du sida, permettant d'avoir les résultats en trente minutes et ce, en toute confidentialité, vont être expérimentés dans les communautés homosexuelles de 4 villes de France: Montpellier d'abord puis Bordeaux, Lille et Paris, a annoncé mercredi l'Agence nationale de recherches sur le sida (ANRS).

Ce nouveau dispositif, appelé Com Test, a été présenté hier par l'ANRS et la ministre de la santé.

Il est mise en œuvre par l'association de lutte contre le sida Aides à Montpellier à partir de jeudi le 20 novembre. L'expérimentation devrait rejoindre un millier de personnes sur 18 mois.

Il suffit d'une simple piqûre au doigt. La fiabilité des tests, moyenne dans les 3 premiers mois après la contamination, devient très comparable ensuite à celle des tests médicaux actuels. Une séropositivité découverte par le test rapide devra être confirmée par un test médical classique.

Selon les estimations, quelque 36.000 personnes séropositives n'ont pas connaissance de leur infection ou ne se font pas suivre médicalement et 1/3 des séropositifs sont dépistés à un stade avancé de l'infection.

Le test rapide sera suivi par une action de soutien et de conseils de prévention de la part des associations. Le milieu associatif "devient acteur à part entière de la recherche", s'est réjoui Jean-François Delfraissy, directeur de l'ANRS. "Un changement de paradigme" rendu nécessaire, dit-il, en raison de "l’échec de la politique de prévention".

Ces tests de dépistage rapide du VIH, rapporte Métro France, sont aussi en vente sur Internet.

Psychomédia avec sources:
TF1
Métro France